Légende ou réalité, la tarte tatin serait issue d’une maladresse de Caroline et Stéphanie Tatin, deux sœurs férues de confection de tartes aux pommes, fin 19e début 20e siècle. On dit qu’un jour, l’une des tartes aurait été enfournée retournée par étourderie. Depuis, l’on continue à confectionner et commercialiser cette pâtisserie éponyme de pommes recouvertes de pâte, même dans l’industrie agro-alimentaire.
Nous entendons souvent parler des idées business de la crise mais qu’en est-il de ceux basés sur l’erreur, la fraude ou la duperie ? Nous allons utiliser, ici, la tromperie sur la viande de cheval dans les plats cuisinés comme teaser pour un court brainstorming business.
Des idées nouvelles dans la consommation
Bien que le bio et le manger local fassent déjà partie de l’arsenal du consommateur avisé et responsable, en quoi ce cas peut-il nous être utile pour envisager des offres sur des habitudes de consommation différentes ? En l’occurrence, nous prendrons pour base les préoccupations du consommateur en rapport avec les plats cuisinés, si tant est qu’il ne puisse s’en passer.
Partant du besoin de ce consommateur mécontent d’avoir été trompé ; que lui reste-t-il sinon des solutions radicales générées par la perte de confiance ? Il souhaitera par exemple :
• Connaître la composition d’un plat à l’ingrédient près • Contrôler lui-même ce qu’il a dans son assiette • Fabriquer lui-même ses plats cuisinés …
L’attente de notre consommateur est la confiance dans l’alimentation qui lui est proposée : réalité de sa composition, traçabilité de la fabrication à l’assiette, qualité nutritionnelle, responsabilité sociétale…
Par quelles solutions souhaitera-t-il qu’on réponde à ses attentes ?
• Réduire, voire supprimer les intermédiaires • Augmenter les contrôles et les garanties • Proposer une cuisine rapide à préparer soi-même • Mettre sur le marché des outils de contrôle maison • Proposer des plats cuisinés uniquement à base de produits locaux …
Un langage universel dans la distribution
« BF », sur l’étiquette, signifie bœuf ou « Bone Free » ? Comment faire parler les étiquettes de manière univoque ? Comment s’assurer que ce qui est dans notre assiette est bien ce que mentionne l’emballage ?
Vive l’avènement de l’étiquetage universel. C’est magique, en zone de fabrication, en entrepôt, en magasin, chez soi, c’est la même langue pour tous. L’étiquette nous livre ses secrets en langage clair ; enfin, nous savons tout et de manière irrévocable !
Du disruptif dans la cuisine
Imaginez toutes les cuisines équipées d’un « petit laboratoire » qui permette de passer les plats cuisinés au scanner alimentaire pour en livrer la composition de manière instantanée sur votre tablette. Ou encore le « kit des ménages avisés » qui pourront analyser un plat, tel un biologiste en cuisine. D’un simple prélèvement, le petit extracteur dévoile ses résultats.
Plus bucolique maintenant : équipés de leurs barquettes recyclables, les nouveaux cuisiniers font le tour des villes et villages pour confectionner avec vous des plats cuisinés maison à glisser au congélateur. C’est le nouveau concept de cuisine participative pour les amateurs du tout prêt chez soi.
Ainsi, au fil de l’actualité, notre catalogue à idées prend corps. Mais une idée n’est qu’un engin sans turbine ou n’en est gratifié que celui qui la transforme en une affaire lucrative !
La marque Heineken a eu une drôle d’idée : créer le buzz grâce à ses entretiens de recrutement ! à travers une vidéo étonnante, construite sous forme de web série, la marque explique que les entretiens se ressemblent tous et ne servent finalement pas à grand-chose.
La solution : inventer des entretiens choc, déstabilisants et dans lesquels la vraie personnalité du candidat peut s’exprimer. Dans les entretiens filmés, les candidats sont donc soumis à différentes épreuves : le recruteur prend le candidat par la main, comme une maman avec son enfant, il simule une attaque cardiaque en demandant de l’aide ou encore on annonce que le bâtiment prend feu avant de solliciter le candidat pour aider à porter secours à un jeune homme.
Plutôt musclés comme entretiens ! Au final, les vidéos des entretiens ont été soumises au vote des internautes. Et le candidat retenu travaille désormais chez Heineken. Double bonne idée de la marque qui produit ici du contenu web efficace et original pour sa communication tout en rénovant son service recrutement !
#Faire référence à la concurrence
La compétition est omniprésente comme nous avons pu le souligner au sein de notre introduction. Alors pourquoi ne pas l’intégrer au sein de son annonce pour recruter ?
Fermez vos fenêtres, ouvrez quelques portes…*
Voici pour exemple une annonce des géants de l’innovation Apple. Ceux-ci décident de faire subtilement référence à la concurrence à l’aide d’un jeu de mot bien trouvé. Graphiquement une campagne classique mais qui, stratégiquement, marque les esprits.
Il faut oser ou se résigner à tout. Tite-Live
#Jouer avec les références
Exemple 1
Quoi de mieux que d’évoquer une référence connue afin de communiquer sur votre agence ?
Pour recruter, voyageprivé.com a décidé de détourner le célèbre site de rencontre «Adopte un mec». Tout y est : le logo, les hashtags, les poses lascives, les images en noir et blanc… Le ton se veut décalé et accessible : le patron devient même, pour l’occasion, un vieux chef indien qui veut agrandir sa tribu ! Une belle campagne qui donne le ton de l’entreprise et permet d’affirmer sa marque employeur.
Exemple 2
À la recherche de designers qui ont faim !*
Ici, une agence de publicité basée à Dubaï a détourné le logo de la célèbre marque à la pomme. L’idée : attirer les candidats avec une marque connue puis leur dévoiler la supercherie au fil de la lecture.
Exemple 3
La start-up Upperlife, quant à elle, joue la carte de l’humour pour recruter en prenant comme référence le jeu Pokemon. Dans une vidéo mettant en scène un combat entre employeur et candidat, le jeune talent, à force d’attaques, finit par emporter le duel. Un joli clin d’œil qui permet de marquer les esprits et de souligner le ton de son entreprise.
#Raconter une histoire
Certaines entreprises n’hésitent pas à vendre tout un univers en racontant une histoire.
Exemple 1
AUSTRALIA INC. a très récemment diffusée une campagne de recrutement vidéo. Celle-ci met en scène le recruteur à-travers des paysages diverses et variés pour donner envie aux candidats de venir travailler en Australie. Cette société qui recrute des détendeurs de visas « vacances-travail » illustre ses propos par des paysages. Voilà une campagne originale, décalée, captivante et enivrante.
Exemple 2
Pour ce qui est du célèbre éditeur Penguin, il a choisi de mettre en scène son logo pour recruter.
« Ce pingouin se sent un peu seul. »
« Il passe son temps à travailler pour l’éditeur Penguin, à Londres, qui a publié la plupart des meilleurs livres jamais écrits… »
« Il s’est rapidement fait beaucoup d’amis… »
« … mais il voudrait faire bien plus. Les pingouins sont des animaux sociables. Ils aiment s’entourer d’une grande communauté d’amoureux du livre. »
Et là, c’est le pompon : il s’agit d’une offre d’emploi !
À l’aide du récit, le candidat entre en immersion dans un univers, s’approprie l’environnement de l’entreprise et se sent, dès lors, plus proche du recruteur.
#Défier les candidats
Vous voulez vous assurer d’obtenir les meilleurs talents pour votre entreprise ? Que diriez-vous d’essayer de tester leurs compétences avant même l’entretien ?
Exemple 1
Heineken a réalisé un recrutement plus qu’original en 2013 avec sa campagne intitulée « The candidate ».
Elle consistait à mettre le candidat à l’épreuve lors de son entretien, telle une caméra cachée. Comment ? Tous les employés ont été conviés à participer à une mise en scène géante pour tester les trois finalistes au poste.
Premier coup de maître : lors de l’arrivée du candidat, le recruteur l’amène dans son bureau en le tenant par la main et de même pour son départ. Situation étrange et inattendue permettant de tester la réaction du sondé.
Deuxièmement, le recruteur simule un malaise en plein entretien. Il fallait oser ! Cependant, il s’agit d’un bon moyen pour évaluer l’humanisme de la personne. S’il a pour ambition de laisser son futur patron à son sort pour lui piquer la place, il y a peu de chances pour qu’il soit retenu !
Dernier test, un salarié fait mine de vouloir se jeter du toit. Alors que le candidat arrive sur place et que les pompiers présents sollicitent de l’aide pour amortir la chute du salarié, le candidat est testé sur sa réactivité, sa prise d’initiative et son humanisme en venant en aide aux pompiers.
Conclusion, seul le candidat ayant réagit à chaque situation a obtenu le poste. Et on peut dire qu’il a été accueillit en grandes pompes ! Un bon moyen pour tester la personnalité de son candidat et vérifier qu’il corresponde à la mentalité de l’équipe et de la société. Un peu osé tout de même, on vous l’admet !
Exemple 2
Google est décidément joueur.. Lors d’une précédente campagne, le géant a décidé de lancer un recrutement pour lequel les candidatures ont forcément été qualitatives ! L’idée ? Si un internaute tapait la recherche « python lambda function list comprehension » sur Google, alors celui-ci voyait son écran se couper en deux pour laisser apparaître une proposition de jeu. Mais quel jeu ! Seuls des développers avertis pouvaient être en mesure de passer les différentes étapes du test. Et c’était précisément l’objectif ! Les rares qui arrivaient à passer les 5 étapes du test en l’espace de 48 heures (par étapes), se voyaient redirigé vers un formulaire de contact, les connectant avec les recruteurs de Google. Ingénieux !
Exemple 3
Nous sommes à la recherche d’ingénieurs informatiques qui aiment résoudre des problèmes. Appelez nous dès maintenant au…*
Commençons par un défi d’algèbre. Pour un poste d’ingénieur informatique, il faut ici déchiffrer une formule qui permettra aux candidats d’obtenir le numéro de téléphone nécessaire pour postuler. Seuls ceux qui viendront à bout de la formule pourront obtenir un entretien.
Exemple 4
Devinez la pub. Obtenez le job.*
L’agence Lost Boys crypte son adresse mail dans des rébus emojis. Pour trouver où envoyer sa candidature il faut donc décrypter les rébus et savoir à quelle publicité ils font référence. Il est donc impératif d’avoir un minimum de culture publicitaire pour rejoindre l’agence. Une opération efficace pour réaliser une première sélection sans test ni entretien.
Exemple 5
La « Blekinge Institute of Technology » de Suède a joué la carte du défi Mac Gyver afin de recruter de nouveaux étudiants au sein du pôle technique de leur formation. Différentes pièces de téléphone ont été envoyées aux étudiants d’universités techniques concurrentes : lorsque le destinataire assemble avec succès le puzzle, celui-ci reçoit un SMS contenant le message suivant : « Salut ! Tu sembles être doué. Appelle-nous au BTH. 0455385040 ».
Exemple 6
Il y a 10 erreurs au sein de cette pub.*
L’agence de pub FCB met au défi les designers. Au sein d’une campagne très sobre, ceux-ci doivent trouver les dix erreurs orthographiques et micro-typographiques de l’annonce. Simple et efficace !
*
Exemple 7
Quoi de mieux qu’un recrutement en sprint pour un magasin de sport ? Dans sa campagne de recrutement, Décathlon propose aux candidats de postuler en 19 secondes. C’est ludique et graphiquement attrayant !
« Nous voulions créer un buzz « utile » et local autour de l’ouverture de notre magasin. Chercher à faire parler de « nous » avec un outil qui sorte un peu de l’ordinaire mettant en avant le dynamisme de notre marque employeur. »
Exemple 8
Ici, c’est le géant Google qui propose de redessiner la page d’accueil et le design de sa célèbre page de recherche. Vous devrez créer une animation de type Doodle en suivant un cahier des charges totalement libre, mais à partir d’éléments de base. Une fois votre création faite, il faut répondre à un mini questionnaire pour en savoir plus sur vous, et notamment pouvoir vous contacter.
#Capter l’attention par une phrase d’accroche
Parfois, il n’est pas nécessaire d’en faire trop : une couleur, une phrase et le tour et joué !
Exemple 1
Areva, acteur de l’énergie nucléaire, lance une campagne de recrutement à l’international. Areva adopte une identité visuelle forte et cohérente pour l’ensemble de sa campagne. Avec des couleurs vives et un message décalé, l’entreprise veut faire la différence et attirer les candidats.
Exemple 2
Pour Laazi et Mcdonalds il s’agit d’attirer l’attention à l’aide d’une phrase choc pour ensuite proposer une chute qui traite du recrutement. Capter l’attention dans le but d’inciter à lire la suite : une stratégie classique mais toujours aussi efficace !
#Avoir un message destiné à une seule cible
Créez une annonce compréhensible seulement par la cible choisie afin de limiter votre taux d’audience et obtenir des CV’s qualifiés.
Exemple 1
L’agence digitale Business lab a lancé une campagne de recrutement via les réseaux sociaux, dans l’objectif de trouver de nouveaux talents : un chef de projet senior, deux UX senior et deux développeurs. Pour l’occasion, elle a imaginé plusieurs visuels amusants essentiellement compréhensible par la cible choisie.
Exemple 2
Plutôt que de poster des annonces traditionnelles sur un site de recrutement, l’agence McCann à Prague a imaginé une série de print baptisée « Designer Wanted » afin de trouver la perle rare. Chaque print fait référence au travail du designer et compare le poste de Senior et Junior en opposant différents éléments communs (comme, par exemple, le logo de la première version de Photoshop et celui de la version actuelle…).
#Demander de l’aide
Inverser les rôles et donner la possibilité aux candidats de vous aider.
« On recherche notre Community Manager (en CDI à Paris). Pour faire simple, ce n’est pas nous mais VOUS qui le recrutez. »
Ici, Merci Handy lance un appel à sa communauté pour recruter son Community Manager. Un bon moyen de capter l’attention de tous et renforcer encore plus sa marque employeur. Qu’il s’agisse des candidats ou des votants, voilà un bon moyen de créer de l’interaction et de faire parler de la marque.
#Street marketing
Le street marketing est une technique marketing qui utilise la rue et les lieux publics pour promouvoir un événement, un produit ou une marque. Ce moyen permet de combiner puissance (nombre de contacts exposés) et impact en terme d’image et de mémorisation.
Ici c’est Michel et Augustin qui ose le tout pour le tout en recrutant des candidats dans le métro. Un bon moyen de s’exposer et de faire parler de soi avec une vidéo virale qui ne fait que conforter l’image de leur marque employeur.
#Utiliser des médiums inattendus
Dans la même veine que le street marketing, utiliser le mobilier urbain est encore une bonne façon de se faire connaitre et de le détourner de son usage premier.
Exemple 1
La vie est trop courte pour faire le mauvais job*
Avec ce joli détournement de mobilier urbain, jobintown.de surprend avec des pubs au sein d’endroits inhabituels. Un moyen amusant de marquer les esprits.
Exemple 2
Tant que les enfants auront leurs soirées et leurs week-ends de libre, vous aussi !* Vous ne ferez jamais du home office. En réalité, ça serait illégal.* Gagnez 16.25$ de l’heure en faisant ce que la plupart des parents font gratuitement.*
Une campagne qui cible les chauffeurs d’autobus en présentant les avantages du métier sur le ton de l’humour. Quand certains voient un bon nombre d’inconvénients d’autres soulignent parfaitement le caractère humoristique de la situation. Un bon moyen de nous faire sourire, et, par la même occasion, de marquer les esprits.
Exemple 3
En intégrant une annonce au sein même de ces boutiques à venir, Burger King utilise l’impatience des clients pour recruter. Une façon de contourner le problème en soulignant que si ça n’ouvre pas, les candidats doivent se dépêcher de postuler. Ils ont les cartes en main !
#Utilisez le digital
Dans cet article nous avons trouvé interessant de vous partager les idées de campagnes créatives, divulguées par BDM/media.
Exemple 1
La célèbre marque de restauration rapide qu’est Pizza Huts a elle aussi tenté un recrutement innovant. Vous avez sûrement déjà entendu parler du recrutement via entretien vidéo différé.. Et bien c’est exactement ce qu’on fait Pizza Huts ! Le challenge ? Se présenter en 140 secondes ! Si vous arriviez à capter l’attention, vous pouviez vous retrouver embauché au poste de Social Media Manager.
Une belle initiative pour améliorer sa marque employeur car avec ce type de recrutement, les recruteurs montrent que ce qu’ils les intéressent c’est bien votre personnalité et non vos compétences.
Exemple 2
L’agence DDB d’Oslo a choisi de faire l’expérience d’un recrutement par Snapchat ! Une façon originale d’utiliser les moyens de communication actuels et touchant les jeunes, pour recruter un stagiaire. L’objectif ? Faire un CV vidéo ne dépassant pas 10 secondes pour se présenter aux recruteurs qui cherchaient avant tout, un créatif dans l’âme !
Une bonne idée pour soigner sa marque employeur auprès des jeunes !
Exemple 3
Dans la même veine que les deux précédents, BMW a également choisi d’opter pour les technologies ! A l’occasion du Mondial de l’Automobile, la marque invitait les candidats à postuler en vidéo. À la suite de quoi, les 32 sélectionnés ont été conviés pour des sessions de recrutement. La campagne était accompagnée du slogan suivant.
En espérant que ces annonces vous ont fait sourire, mais surtout qu’elles vous ont inspiré, n’hésitez pas à partager d’autres exemples d’annonces de recrutement qui vous ont interpellé, amusé ou que vous avez apprécié tout simplement à contact@flatchr.io.
Mais qui dit campagne de recrutement, dit réception de candidatures en masse. Et si vous n’avez pas d’ATS pour les gérer, vous risquez d’être rapidement dépassé !
100 M$ pour 13 épisodes d’une Web-série. C’est le montant investi par NETFLIX.com, pour la série « House of cards » diffusée en exclusivité sur internet pour la première fois. Véritable production digne de Hollywood, sur les milieux politiques de Washington, starring Kevin Spacey, elle démontre que la paupérisation des contenus sur le web n’est pas une fatalité. Dans ce combat de survie pour l’audience et la publicité qui en découle, la TV a t-elle un genou à terre ? Pas si sûr. Voyons comment le paysage audiovisuel est en train de se reconfigurer.
Nouveaux entrants sur le marché de l’audiovisuel
NETFLIX est à l’origine un loueur de DVD aux Etats-Unis, devenu un site web qui agrège et distribue en streaming les films et séries produites par les chaînes TV, une fois que celles-ci les ont diffusés en exclusivité. La société est le leader du marché de la Video On Demand (VOD), avec un business model reposant sur l’abonnement sans engagement.
Le site accélère dans sa stratégie de conquête, et s’affirme désormais également comme un producteur de contenus. Le cabinet d’études Procera évalue entre 1,5 et 2,7 millions le nombre de « web-spectateurs » ayant regardé au moins un épisode de la nouvelle série. Surprises par une concurrence inattendue, les chaînes auront tendance à redoubler leurs investissements pour développer de nouveaux programmes, autant de contenus qui viendront alimenter la rediffusion en VOD.
L’enjeu vital pour chaque acteur, c’est la conquête et la fidélisation de son audience.
Les barrières tombent entre les métiers
La stratégie limpide du nouvel entrant NETFLIX consiste simplement à répondre à trois menaces :
acheter le contenu des autres n’est pas pérenne, ceux-ci ayant loisir d’augmenter les prix, ou de diviser pour régner entre les différents concurrents pure players, tels que HULU, REDBOX ou encore AMAZON ;
tenir à distance ses pairs, et notamment YOUTUBE qui investit également dans l’offre de contenus exclusifs ;
enfin, le danger est grand de voir les chaînes à péages comme HBO (groupe CNN/TIME WARNER) ou SHOWTIME, développer leur offre de diffusion en streaming.
C’est d’ailleurs ce qu’a confirmé à CNN, le porte-parole de NETFLIX : « L’essentiel de notre objectif, c’est de devenir comme HBO plus vite que HBO pourra devenir comme NETFLIX » (1).
Le propre de l’économie Internet est de pulvériser les barrières entre métiers.
Une course infernale lancée
NETFLIX a cependant déclenché une course infernale : pour ne pas prendre le risque de voir les nouveaux abonnés résilier après la diffusion des premiers épisodes, il va falloir continuer de produire, et avec un très haut standard de qualité. La bataille promet d’être âpre, entre titans aux moyens colossaux. NETFLIX rassemblerait déjà 30 millions d’abonnés alors que d’après le Figaro du 3/8/12 (« HBO, la loi des séries »), HBO en compterait 28 millions et SHOWTIME 21. NETFLIX annonce justement lever 400 M$ pour financer de nouveaux programmes.
Nouveaux entrants, nouvelles règles
Chaque fois qu’un nouvel entrant pénètre un marché établi, il a tout loisir de bousculer les usages. Souvenez-vous du temps béni (pour l’industrie du disque) où pour écouter un titre de votre choix, vous deviez acheter le 33 tours entier ! Aujourd’hui les disquaires ont disparu des villes, les libraires luttent pour leur survie… who’s next ?
NETFLIX ne se prive ainsi pas de casser les codes de la TV. Là où une chaîne classique aurait distillé son contenu tout au long de l’année, le site publie d’un coup 13 épisodes de House of cards, offrant au client la liberté de consommer ce qu’il veut et quand il veut, et sans coupure publicitaire. Mais gageons que la course ira plus loin. Pourquoi concevoir les web-séries de demain comme les séries TV d’hier ? Internet offre une puissance de créativité et d’expériences, ciblées, interactives ou mobiles… et, pourquoi pas, relayées jusqu’aux lieux de vente. Croiser innovation technologique et créativité du contenu sera la formule gagnante.
Une opposition tv vs internet sans sens
Opposer TV et internet n’a pas de sens. Les deux univers sont complémentaires. La TV demeure une arme puissante pour créer la notoriété d’une marque. Mais une fois la notoriété installée, internet peut être une arme incontournable pour offrir des expériences nouvelles, les faire partager, et au passage connaître chaque utilisateur final.
C’est sur le terrain du Social media que se fait la convergence, car c’est là que se retrouvent télé-spectateurs et web-spectateurs. TWITTER occupe une position centrale sur le champ de bataille, le type de promontoire que les stratèges militaires envient. Derrière la course à l’audience dans ce choc de titans, le véritable enjeu est la manne publicitaire.
« Je sais que la moitié de mon budget publicitaire ne sert à rien. Le problème c’est que je ne sais pas quelle moitié » (2) disait John Wanamaker, un magnat américain de la distribution dans les années 20 à propos de ses investissements à la TV. 1920… Eh oui, c’est bien une réflexion d’un autre siècle !
(1) « Part of our goal is to become like HBO faster than HBO can become NETFLIX. »
(2) « I know half of my advertising is wasted. The trouble is, I don’t know which half. »
Imaginez la scène : vous attendez patiemment l’embarquement de votre avion dans un aéroport lorsque vous apercevez votre photo en une du journal du jour. Vos yeux se portent ensuite sur l’écran de télévision.
Le présentateur annonce une « breaking news » et commente le fait divers du jour : une personne dangereuse et imprévisible est recherchée ardemment par la police. Cette personne c’est vous, votre photo apparaît à l’écran pour l’attester. La tension monte ! Le haut parleur avertit de la présence dans l’aéroport d’un criminel qui correspond en tout point à votre description. Ça y est, vous avez des palpitations, votre respiration devient saccadée… en un mot vous êtes en stress !
C’est justement l’effet qu’a recherché la marque Nivea pour promouvoir son nouveau déodorant No stress. Le spot, réalisé en caméra cachée, a mis à l’épreuve quelques pauvres victimes de ce coup marketing de Nivea en Allemagne. Résultat : la vidéo virale a cartonné et a été visionnée plus de 3 millions de fois en quelques jours sur Youtube. Quelque peu machiavélique comme technique de communication !
Les déodorants Puma ont fait le bon choix avec Grizi.
Les annonceurs n’ont pas fini de s’arracher Antoine Griezmann ! Sous contrat avec Puma, le célèbre attaquant des Bleus et de l’Atletico Madrid créé le buzz avec une nouvelle publicité à voir absolument. Dédié aux déodorants de la marque sportive, ce spot publicitaire de plus d’1min30 glisse Antoine Griezmann dans la peau d’un cupidon décalé.
Il y a quelques semaines, nous assistions à la soirée de lancement des nouveaux déodorants sous licence Puma et développés par L’Oréal.
Et pour soutenir médiatiquement la gamme de déodorants-parfums « Puma Fragrances », ce sont deux égéries de l’équipementier allemand, Usain Bolt et Antoine Griezmann, qui sont mis en avant dans le spot publicitaire à découvrir ci-dessous.
Une vidéo dans laquelle l’attaquant de l’Equipe de France et le sprinter jamaïcain s’échangent leur célébration respective lors d’une pool party.
Concernant le plan média, le spot publicitaire sera diffusé en 2 vagues à la télévisions, une première en ce moment et une 2ème en décembre. Les chaînes concernées ? Le Hertzien + TNT avec ciblage des chaînes sportives, lifestyle, musiques.
SHOP : Vous souhaitez vous procurer l’un des 6 déodorants de la gamme Puma Fragrances ? Rendez-vous ici (11,85€ le lot de 3)
Une campagne digitale lancée par l’agence Buzzman dans laquelle Antoine Griezmann vous aide à assurer ! Dorénavant, vous penserez un peu plus à Puma lorsque Griezmann célébrera un but sur la pelouse…
Lors d’une première rencontre, ce n’est pas toujours simple de savoir quand et comment s’y prendre. Heureusement Antoine Griezmann répond à votre appel et vous met dans les meilleures conditions pour vous aider à conclure grâce à son mythique geste de célébration de but. Et si Griezmann n’est pas disponible, le parfum de la victoire est à portée de main avec les 6 nouveaux déodorants Puma Fragrances.
Produit par Iconoclast et réalisé par Ernest Desumbila, ce film drôle et décalé sera diffusé sur le web dès le 25 novembre.
Une publicité partagée dès hier par Antoine Griezmann sur ses réseaux sociaux. Sur Twitter, l’attaquant de l’Atlético Madrid a précisé qu’il avait apprécié le tournage. « Grosse barre de rire en faisant cette vidéo » écrit-il.
Bien comprendre ce qu’est la performance d’une équipe est crucial pour qu’une équipe travaille utilement et sans perte d’énergie. Une équipe performante est centrée sur le résultat à atteindre que lui a attribué sa hiérarchie. Pour cela elle prépare, prend et exécute des décisions sous l’autorité de son manager. Elle œuvre également au développement de sa propre performance en développant une performance « méta ». Cette approche bien spécifique peut être accompagnée avec succès par un coach d’équipe systémique.
La réponse à cette question est centrale car elle permet aux équipes de travailler dans la bonne direction.
Lorsqu’il est question de développement de la performance, l’équipe semble être le parent pauvre. Elle est pourtant le lieu indispensable, et d’une portée exceptionnelle, du déploiement de la performance de l’entreprise.
En effet, l’équipe est à la fois le creuset du développement des performances individuelles et le lieu du déploiement d’une performance collective originale car dépassant l’addition des performances de chacun de ses membres. L’entreprise elle-même est une équipe d’équipes, si bien que le développement de la performance d’équipe s’étend par capillarité et forge une véritable culture d’organisation performante.
Plus un contexte est incertain, plus la performance d’équipe est déterminante.
Une équipe performante s’inscrit dans une relation hiérarchique. A son niveau, il lui revient de développer sa performance dans l’exercice de sa fonction. Celle-ci découle de la nature même de la fonction du chef d’entreprise (I) et modèle la fonction spécifique de manager (II). Nous verrons qu’une telle équipe développe un deuxième niveau de performance : une performance « méta » (III).
I- La fonction d’une équipe découle de la nature même de la fonction du chef d’entreprise.
A- Fonction du chef d’entreprise : décider du « contrat » avec les actionnaires et de la manière de l’appliquer.
La fonction du chef d’entreprise est de développer la société qui lui est confiée. Il exerce son métier par un outil : la prise de décision. Il s’agit ici de la fonction propre du dirigeant d’entreprise. Un Comité de Direction (CODIR) étant une équipe de managers, et une organisation, une équipe d’équipes, le chef d’entreprise est à la fois dirigeant de l’organisation, manager d’équipe et équipier. Toutes ces différentes fonctions se trouvent dans son métier. Le dirigeant peut ainsi enseigner en le faisant (modéliser) ces différentes fonctions auprès du CODIR et enseigner à ses membres à modéliser ces fonctions dans leurs équipes. C’est un levier systémique bien connu des coachs pratiquant un coaching d’équipe systémique.
La prise de décision se fait sous l’autorité hiérarchique des propriétaires de l’entreprise avec qui le chef d’entreprise fixe contractuellement, si ce n’est formellement du moins implicitement, un résultat à atteindre. Le résultat n’est pas seulement le terme, la “destination” de la démarche du dirigeant, il est à son origine et demeure à son centre.
Cependant, un chef d’entreprise ne peut pas matériellement prendre toutes les décisions. Il doit donc en confier le soin à d’autres : ses subordonnés.
Parce que les décisions prises par ses subordonnés sont sous sa responsabilité statutaire et légale, le chef d’entreprise surveille et accompagne leurs décisions. Il le fait par le biais de responsables hiérarchiques.
Le fonctionnement des équipes s’inscrit dans ce processus. La fonction d’une équipe est de préparer, prendre et exécuter des décisions centrées sur l’atteinte du résultat fixé par le chef d’entreprise, sous l’autorité de sa hiérarchie.
B- Fonction d’une équipe : préparer, prendre et exécuter des décisions sous l’autorité de sa hiérarchie.
Une équipe performante a pour fonction de préparer et prendre des décisions centrées sur l’atteinte du résultat fixé par le chef d’entreprise, et d’en piloter l’exécution sous l’autorité de sa hiérarchie qu’elle informe en temps réel. Ainsi la hiérarchie est en mesure de valider implicitement ou explicitement les décisions de l’équipe.
Pour cela il faut un système, clair, simple et efficace de circulation des informations et des décisions, particulièrement dans le sens ascendant, sans oublier le sens transversal.
Nous utilisons pour notre part, un outil très simple créée par A. Cardon et qui synthétise notamment l’ordre du jour et l’ensemble des décisions prises pendant cette réunion. Nous leur demandons de le partager avec toutes les personnes susceptibles d’être touchées de près (supérieurs, subordonnés) ou de « loin » (équipes de départements connexes, équipes travaillant sur ces thématiques). Réalisé en temps réel, ce processus de communication permet au Comité de Direction (CODIR) d’informer directement l’ensemble de sa hiérarchie. Cela permet en outre d’informer le chef d’entreprise d’éventuelles nécessités de faire évoluer le résultat visé par l’entreprise, et de revoir le « contrat » passé avec les actionnaires. C’est de surcroît un outil puissant d’implication, valorisation et reconnaissance des employés dans l’entreprise.
L’appropriation concrète et minutieuse de leur fonction par les équipes permet un net accroissement de leur performance mesurable. Nous constatons ainsi chez nos clients, une augmentation de la qualité et du nombre de décisions stratégiques. Il s’ensuit généralement une amélioration des relations dans les équipes.
II- Fonction du manager : veiller à la cohérence des décisions avec le résultat visé et « faire grandir l’autonomie » de l’équipe.
Dans le cadre « contractuel » de l’atteinte du résultat fixé par le chef d’entreprise avec les propriétaires de la société, il est dans l’intérêt du chef d’entreprise que sa hiérarchie ait le maximum d’autonomie pour faire ce que lui ne peut pas faire. Ceci permet notamment au chef d’entreprise de bénéficier d’une connaissance plus fine de la réalité de son marché et de ses clients, et d’avoir des informations qu’il n’aurait pas pu avoir autrement. Cela lui permet en outre de bénéficier des bonnes idées de l’ensemble des membres de son organisation.
Pour une équipe, développer sa performance signifie : se centrer sur les résultats qu’elle doit atteindre, préparer, prendre les décisions et les actions dans ce sens.
La fonction du chef de l’équipe et de la hiérarchie de manière générale, est 1- d’aider l’équipe à se centrer sur le résultat défini par le chef d’entreprise, 2- de valider ou de réformer les décisions prises par l’équipe dans le sens de ce résultat, 3- de s’assurer de la bonne information ascendante, descendante et transversale de la part de l’équipe avec le reste de l’entreprise, 4- d’aider l’équipe à se développer pour être plus performante dans sa fonction telle que définie ci-dessus.
Il s’agit là de la fonction propre du manager. A cela s’ajoute bien sûr tout ce qui relève du rôle commun des équipiers : contribuer à la réflexion de l’équipe en partageant ses idées et ses points de vue.
L’appropriation rigoureuse de cette fonction par les managers leur permet d’alterner des moments d’immersion dans l’action et des moments de recul nécessaires à de bonnes prises de décisions.
Enfin, notons :
« Faire grandir l’autonomie », entre guillemets, car il est paradoxal d’être acteur de l’autonomie d’un autre. Le manager peut habillement s’appuyer sur ce paradoxe pour accompagner l’équipe. Ce faisant le manager favorise le développement du double niveau de performance de celle-ci.
III- Une équipe performante développe un deuxième niveau de performance : une performance « méta »
Une équipe performante développe une double performance : une performance « simple» et une performance « méta». La performance « simple » est la performance que vous faites alors que vous la faites.
Par analogie, c’est par exemple quand vous récitez Le corbeau et le renard.
La performance « méta » est la performance de la performance, c’est ce que vous faites lorsque vous prenez conscience de la manière dont vous développez votre performance et que vous agissez dessus afin de développer le développement de votre performance et donc, par effet ricochet, votre performance « simple ».
C’est par exemple la prise de conscience que pour réciter Le corbeau et le renard, vous avez répété plusieurs fois à voix haute l’histoire avec vos propres mots. Puis progressivement, vous avez repris les mots de La Fontaine et c’est ainsi qu’aujourd’hui vous connaissez la fable [Méthode de Jean-Laurent Cochet, fondateur du cours du même nom. Pensionnaire de la Comédie Française 1959-1963.].
Vous vous apercevez alors que vous n’avez utilisé qu’un seul sens (l’ouïe). Vous vous dites que vous pourriez en utiliser d’autres, qu’une prochaine fois vous essayerez la vue, et que pour cela vous allez essayer de la dessiner.
Au delà de cet exemple simplifié à l’extrême, en faisant cela l’équipe prend une forme de recul sur sa manière de réfléchir et d’agir ;
elle va pouvoir agir sur ses schémas de pensée et trouver de nouveaux leviers de performance par un questionnement judicieux. Ainsi l’équipe va développer sa capacité à explorer, à changer ses angles d’approches, ses manières de penser. Elle va varier ses façons de faire, et va par exemple permettre à l’entreprise d’inventer de nouveaux marchés et de nouvelles manières de les satisfaire pour atteindre ses résultats ambitieux.
Elle va aussi aider les équipiers à développer leur sens de l’initiative et de la responsabilité par rapport au fonctionnement de l’équipe, par rapport à l’entreprise, par rapport aux moyens qui leur sont alloués, en vue du résultat fixé par la direction. Cette approche bien spécifique peut être accompagnée avec succès par un coach d’équipe systémique.
Pour aller plus loin :
Le lecteur peut également consulter les ouvrages d’Alain Cardon : Le manager et son équipe, Paris, Ed. d’Organisation, 1986 et Décider en équipe, Paris, Ed d’Organisations, 1992. Pour plus d’information sur la spécificité du coaching, l’article: Coaching, conseil, formation, mentorat, quelles différences ?
Problématique particulièrement présente à l’esprit des femmes, qu’elles soient salariées ou chefs d’entreprise, la quête de cet équilibre reste un Graal inaccessible pour beaucoup. De cet équilibre dépend pourtant le bien-être, et donc une part de la productivité de chacun. Novalto, groupement de TPE-PME, l’a bien compris et propose aux 6 000 Chefs d’entreprise qui l’ont rejoint, des solutions de valorisation de leurs salariés et de partage d’expériences entre dirigeants pour que l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle devienne une réalité pour tous.
Témoignage à ce sujet de Mme Gaëlle Guillard, chef d’entreprise
Gaëlle Guillard dirige depuis 2004 la société SABY GIRARDOT créée en 1972 par son père, une entreprise de mécanique générale, usinage et fabrication de pièces mécaniques unitaire et petites séries. L’entreprise compte 10 salariés,de plus de vingt ans d’ancienneté pour la plupart.
« Reprendre l’entreprise créée par mon père a toujours été une évidence pour moi. Même si la mécanique générale n’est pas forcément un univers féminin, j’ai toujours baigné dedans. Au début ce n’était pas si simple : j’ai une formation de comptable, complétée sur le terrain pour les aspects techniques. Je suis la seule femme de l’entreprise et les collaborateurs me connaissent depuis mon enfance. Il m’a fallu du temps et beaucoup d’implication pour acquérir ma légitimité professionnelle. Les premières années, j’étais souvent mise à l’épreuve ! J’ai senti que le regard changeait lorsque j’ai été enceinte, 4 ans après mon entrée dans l’entreprise. En ayant un enfant, je suis devenue adulte aux yeux de tous, fournisseurs comme collaborateurs, et cela a conforté ma légitimité.
La vie de mère de famille-chef d’entreprise n’est pas de tout repos. Il faut de l’organisation, établir un planning serré et, surtout, tâcher de le respecter au mieux. J’ai Une nounou et mes parents sont bien souvent mis à contribution pour gérer les imprévus, maladies, etc. Mon mari aussi, est très présent, mais il a repris des études techniques afin que nous puissions poursuivre notre activité de machines spéciales qui était gérée, jusqu’à présent, uniquement par mon père. Concilier une vie d’étudiant avec les contraintes familiales n’est pas non plus de tout repos.
Par chance, dans l’industrie, on commence très tôt le matin donc on finit tôt le soir, ce qui laisse du temps pour récupérer les enfants à l’école, pour les collaborateurs comme pour moi. Je m’organise également des plages de télétravail le soir et le week-end.
Je suis très attentive à ce que l’ensemble des salariés de l’entreprise se sentent disponibles pour faire face à des problématiques personnelles et familiales. D’une part, parce que je suis peut-être plus sensibilisée en tant que femme et jeune, maman mais aussi grâce à mes parents qui ont toujours mené cette politique. Ils m’ont appris que « quand on est bien dans sa vie, on est bien au boulot ».
Comment gérer une communication de crise ? L’exemple de Findus à la loupe.
Début de crise – Rappel des faits
Le 8 février 2013 en Angleterre, l’opinion publique apprend que les lasagnes Findus estampillées 100% bœuf contiennent en réalité de la viande de cheval.
La rumeur se répand à grande vitesse sur les réseaux sociaux, et notamment sur Twitter. L’information, avérée, se transforme en scandale alimentaire. D’autres produits sont concernés : des lasagnes bolognaises, du hachis Parmentier et de la moussaka. La crise devient Européenne. L’image de la marque est entachée.
Findus retire ses produits des rayons, il est trop tard le mal est fait. L’information devient virale, les réseaux sociaux ont une fois de plus montré leur rapidité de propagation, l’information continue de circuler à grande vitesse.
Entre tromperie du consommateur, traçabilité insuffisante, étiquetage frauduleux, les internautes s’emparent de l’histoire. Des blagues, des parodies, des détournements de logos s’ensuivent. Les internautes critiquent et expriment leur colère envers la marque.
La Findus réagit en expliquant que ces produits, « ne comportent aucun risque sanitaire », et « tient à s’excuser de ce problème de conformité auprès des consommateurs ».
Gestion de Crise : Les bons réflexes qui ont été pris
Bons réflexes en soi. Répondre avec tact, s’excuser auprès du public est une excellente démarche.
Les ratés.
Findus n’a pas ou peu anticipé sa communication de crise à destination des internautes. Comme la plupart des internautes, j’ai cherché à en apprendre davantage sur les comptes Facebook et Twitter de la marque. En vain.
Findus aurait pu s’adresser à sa ou ses communauté(s) si la marque avait eu la prévoyance de se préoccuper de ces dernières en gérant sa présence en ligne.
La marque Findus est-elle à l’écoute de ses consommateurs ?
Comment préparer et gérer une communication de crise sur les réseaux sociaux ?
En amont
Etre présent sur les réseaux sociaux
Effectuer des veilles, être à l’écoute des consommateurs internautes
Pendant la crise
Identifier si possible la source de la rumeur / de l’information qui amène la crise
Evaluer la gravité de l’information
Apporter une réponse transparente en adéquation avec le degré de gravité
S’excuser
Se montrer concerné et à l’écoute
Etre disponible et répondre
Diffuser les communiqués de presse, des informations sur les réseaux sociaux
Ne pas tenter de cacher, masquer ou nier une information avérée
Ne pas censurer ou effacer les commentaires et messages, mais y apporter une réponse
Après la crise
La phase la plus délicate consiste à reprendre en main sa communication et reconstruire une relation de confiance autour de la marque avec sa communauté. Il est primordial de porter un soin particulier à sa réputation en ligne. Les bad buzz sont parfois une opportunité de rebondir, en maîtrisant sa communication et en affirmant sa volonté de prendre en compte les avis des internautes.
D’écouter activement sa communauté.
Ce n’est pas parce que vous êtes muet que les autres le sont aussi
L’absence d’une marque sur les réseaux sociaux n’empêche pas les internautes d’avoir une opinion sur vous et de la faire connaître. Les médias sociaux sont un formidable outil de communication. Votre réputation vous y précède certainement, pour le meilleur comme le pire.
Utilisez-les à votre avantage !
Ecoutez, surveillez, et faites savoir que vous êtes à l’écoute. Si vous maîtrisez votre communication, les situations de crise seront mieux gérées, et la survenance de rumeurs mieux anticipée.
Quel que soit votre secteur d’activité, la force de vente la plus économique et sans doute la plus persuasive est constituée par vos propres clients. Ainsi, si l’art de la vente doit bien sûr être maîtrisé par les entrepreneurs, l’art d’être acheté et recommandé ne doit pas être négligé.
Que désigne-t-on par recommandation des clients ?
Il en existe deux types :
La demande de recommandation sollicitée :
Le vendeur demande à son client de lui indiquer les coordonnées de prospects potentiels et de bien vouloir les prévenir de sa démarche commerciale prochaine. Ainsi, il fait d’une pierre deux coups : • d’une part il accède à de nouvelles pistes de business plus facilement, • d’autre part il fidélise son « parrain » qui aura ensuite du mal à ne plus travailler avec lui.
La recommandation spontanée :
Le client, tellement satisfait par son achat, en parle spontanément à son entourage qui va vouloir en savoir plus… Le bouche à oreille démarre. La question clé est maintenant de faciliter et stimuler les recommandations de vos clients auprès d’autres acheteurs potentiels, bref de leur donner envie de parler de vous. La réponse à cette question se trouve souvent dans « l’égo » de vos interlocuteurs.
En effet, même si cela est inconscient, la personne qui vous recommande cherche avant tout à se faire plaisir en se valorisant auprès d’autres personnes. Reste maintenant à lui donner des bonnes raisons de se valoriser en recommandant vos produits et/ou services :
Votre produit renforce son image de pionnier.
Il doit pouvoir se dire : « je vais être le premier à utiliser une solution aussi novatrice, aussi différente ». Une fois installé, votre client sera ravi de démontrer son leadership technologique et donc de parler de vous…
Votre produit fait de lui un malin.
Cette fois votre client doit pouvoir se dire « je dispose de la même qualité que les produits leaders mais à un prix ou dans des conditions d’utilisation qui n’ont rien à voir ». Une fois installé, votre client sera ravi de démontrer ses qualités de gestionnaire et donc de parler de vous…
Votre produit fait de lui quelqu’un de bien.
C’est le côté « papa » qui prend le dessus et c’est à lui que vous vous adressez pour rappeler que vous êtes « petit » et que dans la farouche lutte qui vous oppose aux gros du marché vous avez besoin de compter sur des gens qui savent distinguer la qualité sans fatalement privilégier la notoriété du fournisseur.
Votre produit fait de lui un membre du club.
Ceci est atteint quand votre produit permet une identification de valeur que votre client affiche avec zèle. Une fois acquis, votre client n’aura de cesse que de justifier son « positionnement » et sera ravi d’évangéliser de nouveaux adeptes, et donc de parler de vous.
Enfin si vous voulez que vos clients vous recommandent plusieurs fois, n’oubliez pas les deux précautions suivantes : • Savoir tenir sa langue. La personne rencontrée grâce à votre contact sera peut-être curieuse de savoir comment vous travaillez avec son « parrain ». Restez discret. Ce n’est pas parce que vous êtes recommandé que vous êtes autorisé à dévoiler tous les secrets de votre relation commerciale. • Tenir informé. Il est très désagréable de donner une recommandation à un commercial et ensuite de ne plus avoir de nouvelles. La moindre des choses est de tenir au courant votre client de la suite donnée à son conseil.
D’après le livre de Nicolas Caron : Vendre aux clients difficiles – Dunod – 5ème édition 2016
Nous avons tous pris conscience que la situation économique que traverse la France allait nous imposer des efforts ! Notre gouvernement s’est engagé dans la voix de la réduction des déficits vers une plus grande stabilité fiscale.
En effet, nous savons tous que la France vit aujourd’hui au dessus de ses moyens. Pire, nous regardons d’un œil critique nos voisins les accusant de ne pas faire assez d’efforts. Et nous en sommes nous réellement capables.
Seulement, le mécanisme se grippe rapidement : on constate que les efforts portent surtout sur ceux qui créent de la richesse.
Les grandes ambitions
Depuis 9 mois, on nous annonce sans cesse de nouvelles mesures d’économie visant à stopper l’hémorragie financière de notre pays. Aucune entreprise, aucun ménage ne pourrait continuer à vivre au dessus de ses moyens comme l’ont fait nos gouvernements successifs.
Première action, la suppression de la loi TEPA, elle aboutie à la refiscalisation des heures supplémentaires, accusée de pénaliser la création d’emplois.
Le changement est rude, l’effort a été demandé à 9 millions de salariés, du privé ou du public, qui effectuent chaque année des heures supplémentaires.
Premiers touchés, les salariés des entreprises de moins de 20 salariés, soit une perte de rémunération de 20 à 60% par heure supplémentaire.
Au niveau de l’entreprise, cela augmente l’effet dissuasif de recourir aux heures supplémentaires pour pallier aux surcroîts d’activité ponctuels. Désormais majorées d’au moins 25% le surcoût est trop important pour les TPE.
Une tentative d’atténuation des effets
Pour atténuer l’effet, il a été créé le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE). Il vise « le financement de l’amélioration de la compétitivité à travers notamment des efforts en matière d’investissement, de recherche, d’innovation, de formation, de recrutement, de prospection de nouveaux marchés de transition écologique et énergétique et de reconstitution de leur fonds de roulement. » (Loi de finance rectificative 2012).
L’avantage à court terme pour les entreprises, et surtout les petites à forte main-d’œuvre peu qualifiée, est de pouvoir bénéficier d’une trésorerie supplémentaire et de réduire le coût du travail, des salaires de 2,5 fois le SMIC.
Une mise en œuvre cependant difficile
La difficulté se situe dans la mise en œuvre de cette nouvelle loi car les entreprises ont d’une manière générale un rapport conflictuel avec la fiscalité. La perception courante est de payer des impôts pour produire des services collectifs et de l’assistanat sans contrepartie pour le développement des entreprises elles-mêmes.
Car outre le coût de cette fiscalité, la France est championne en termes de lourdeur administrative pour les formalités, justifications ou contrôles.
Le CICE aura donc un coût important de mise en œuvre et de suivi, non évalué au moment de sa mise en place qu’il convient de prendre en compte avant toute décision d’y recourir. D’autant que l’on ne maîtrise pas très bien les contreparties attendues par les services de l’Etat. En l’absence d’éléments fiables, une entreprise qui déciderait de se lancer dans le CICE pourrait être amenée à fournir des justificatifs qu’elle n’avait pas prévu et peut-être de le rembourser.
Impacts sur l’emploi et le pouvoir d’achat
Malgré la refiscalisation, TPE et PME ne prévoient pas de recruter en 2013, puisque les objectifs de production n’étant pas toujours facile à atteindre et pouvant être irréguliers dans l’année. Côté employeurs, le principal avantage des heures supplémentaires défiscalisées, consistait à les utiliser pour répondre aux surcroîts d’activité. Côté salariés, ils restent majoritairement à 39h/semaine et donc sont d’office soumis aux heures supplémentaires, cette suppression a deux effets négatifs sur le pouvoir d’achat : une baisse de salaire mensuel et une augmentation du salaire net imposable qui se traduit par une augmentation de l’impôt sur le revenu. Phénomène qui accentue la perte de pouvoir d’achat.
Devenu argument de motivation des équipes pour les dirigeants, le recours aux heures supplémentaires est aujourd’hui une source de tension.
Le CICE, quant à lui, ressemble aujourd’hui plus à un cadeau de l’Etat, payés par les contribuables qui subissent déjà une augmentation de la TVA à tous les niveaux, alors qu’il a pour vocation de réduire les charges salariales payées par certaines entreprises pour améliorer leur compétitivité.
Un effet de tension
Pour les chefs d’entreprise, ils ont surtout le sentiment d’être davantage mis à contribution, sans impact réel sur la situation financière de la France.
Dernière décision en date liée à la réforme du marché du travail, les petites entreprises devront proposer obligatoirement une complémentaire santé à leurs salariés et prendre en charge à 50/50 le coût. Ce qui est facilement réalisable pour les grosses entreprises, l’est beaucoup moins pour les plus petites. Tant pis, à charge pour les dirigeants de se débrouiller pour payer cette nouvelle charge.
Les salariés, eux, vont continuer de diminuer leurs dépenses, ne sachant pas ce que leur réserve l’avenir. A poursuivre l’opposition des deux camps, à stigmatiser les entreprises en ne focalisant que sur le modèle des grandes entreprises, on en oublie que la principale richesse d’un pays se trouve dans l’enthousiasme des hommes et femmes qui ont envie de progresser ensemble.
Les multiples tensions, incertitudes que subissent les entreprises vont contribuer à stopper leur développement.
Vers une plus grande stabilité fiscale
En l’absence de visibilité, on attend des décisions qu’elles offrent plus de stabilité fiscale, administrative pour que les entreprises puissent croître et grandir.
Ces dernières années, nous ne cessons de modifier les taux de TVA pour revenir en arrière par la suite, nous créons de nouveaux impôts, réglementations nécessitant toujours pour les entreprises d’y consacrer un temps administratif de plus en plus long. Or nos gouvernements ne regardent que les économies immédiatement obtenues par l’augmentation d’impôts, taxes à tous les niveaux de l’économie.
La complexité française en terme de fiscalité est si élevée, que l’on parvient à décourager l’esprit d’entreprise et par voie de conséquence on limite l’activité économique et la création d’emploi.
Les dirigeants de petites entreprises qui ne cessent de porter à bout de bras leurs entreprises, de maintenir quelques emplois n’en peuvent plus. Pour finir, malgré leur volonté d’y croire, leur enthousiasme, à quoi bon passer 12 à 14 heures par jour, 6 jours sur 7, ne prendre que 15 jours de vacances par an pour gagner le SMIC. Car la réalité des petites entreprises est bien là. A quoi bon, si c’est pour être taxé de tout côté, sur chaque petite victoire sur les ventes, la trésorerie, les marges.
Ces dirigeants sont fatigués de subir des décisions plus pénalisantes les unes que les autres.
Quelle influence sur votre marketing authentique ? Avez-vous une tendance « Perfectionniste » ?
Nous avons tous en nous un certain besoin de perfection, tout particulièrement dans notre recherche de la réussite. Et c’est plutôt positif… Alors pourquoi nous poser cette question ?
L’important est de savoir « si », ou « en quoi » notre tendance au perfectionnisme nous freine dans notre action… ou pas. Etes-vous de ceux qui recherchent la perfection ? Cherchez-vous à faire le meilleur travail possible, à fixer des objectifs et travailler dur pour les atteindre, à vous fixer des standards élevés ? Saviez-vous que le perfectionnisme n’est pas de tout à fait cela ? Le perfectionnisme est un long chemin quelquefois exaspérant vers l’objectif zéro défauts. Il ne laisse aucune place pour l’apprentissage, pour l’erreur, pour les limites personnelles ou pour le changement d’avis.
Le perfectionnisme peut même quelquefois paralyser, ou tout du moins freiner la créativité, la prise de risque, ou tout simplement nous empêcher de prospecter !!
Je me souviens lorsque je me suis mise à mon compte, il me fallait absolument une plaquette « parfaite » avant de prendre mon téléphone ou de participer à des réunions de réseaux. Mais à un moment je me suis fait violence en me disant « tu ne seras jamais totalement satisfaite… qu’est-ce que tu risques ? le pire, c’est qu’on te dise NON… et si en plus, en agissant, tu peux :
t’entraîner à présenter ton offre
clarifier ton message
apprendre ce que recherchent vraiment tes prospects
savoir que tel ou tel profil de client n’est pas ton client idéal…
Bref… si tu peux apprendre de tes erreurs (ou au moins de ton imperfection), alors tu auras gagné ! »
Parce qu’il y a une différence entre « excellence » et « perfection » !Aspirer à être vraiment bon, c’est de l’excellence. Alors qu’aspirer à être parfait, sans défaut… c’est du perfectionnisme. Qu’en est-il pour vous, de vos outils de communication ? Etes-vous comme moi, et aussi comme ma cliente Carole, qui a fait appel à moi parce qu’elle avait l’impression de tourner en rond, sans pouvoir prospecter… parce qu’elle n’arrivait pas à finaliser sa présentation ? Parce que dans ce cas, ce n’est pas du perfectionnisme qui vous freine. C’est tout simplement le fait d’avoir du mal à répondre aux questions : A QUI je sers ? à QUOI je sers ? Quelle est ma DIFFERENCE ? et COMMENT le faire savoir ? J’ai une bonne nouvelle pour vous ! Avec l’aide de votre coach marketing, vous levez ces freins très rapidement… Et vous êtes sur la voie de l’excellence… vous avez en mains toutes les cartes pour créer les supports de prospection qui transformeront vos prospects en clients. Souvenez-vous : votre premier outil marketing, c’est vous. Alors décidez maintenant d’AGIR pour mettre toutes les chances de votre côté.
Je vous propose une check-list qui vous aidera à identifier si vous avez une tendance au perfectionnisme, et quelle en est l’influence sur votre démarche marketing.
1. Je ne fais jamais rien à moitié. C’est tout ou rien pour moi. Tout simplement. 2. Les personnes qui font les choses à moitié m’énervent. 3. Je crois qu’il n’y a qu’une seule façon de faire les choses et qu’elles devraient toujours être faites de cette façon. 4. Je suis en colère ou sur la défensive quand je fais des erreurs. Je déteste ça. 5. J’ai souvent du mal à démarrer les projets et à respecter les délais. Ou si je le fais, je me tue à la tâche pour y arriver. 6. Je me sens humilié quand les choses ne sont pas parfaites. 7. Je n’aime pas admettre ne pas savoir comment faire quelque chose ou être un débutant. Si je ne peux pas faire quelque chose de façon parfaite, je ne le fais pas. 8. Les gens disent que j’attends trop de moi-même. Ou d’eux d’ailleurs. 9. Dans ma famille, personne ne pouvait jamais être complètement à la hauteur des attentes. 10. Je suis dur avec moi-même quand je perds, même si c’est seulement un jeu ou un match amical. 11. J’évite souvent les activités de groupe. 12. Je ne pense pas que le travail doit être amusant ou agréable. 13. Même quand je réussi quelque chose, je me sens déçu ou ressens un vide. 14. Je critique sans cesse les autres ainsi que moi-même. 15. J’ai besoin de contrôler la situation. Si je ne peux pas être aux commandes, je ne participe pas. 16. Peu importe tout ce que j’ai fait. Il y a toujours plus que je peux faire. 17. Je ne délègue pas souvent et quand je le fais, je vérifie toujours au moins 2 fois pour m’assurer que le travail soit bien fait. Surprise !! il y a toujours quelque chose qui ne va pas. 18. Je crois qu’il est possible de faire quelque chose parfaitement et je suis sûr que si je m’y consacre, si je m’accroche, je peux y arriver parfaitement. 19. Oublier ou pardonner n’est pas quelque chose que je fais facilement. 20. J’ai du mal à finaliser (ou même à commencer) la création de mes supports de prospection… parce que la prospection en elle-même m’intimide parce que je ne sais pas comment m’y prendre parce que mon offre n’est claire pour personne sauf moi parce que je n’arrive pas à faire une présentation parfaite parce que j’ai besoin d’un coup de pouce de MonCoachMarketing.com ?
Il y a une différence entre l’excellence et la perfection. S’efforcer à être vraiment bon relève de l’excellence. Exiger que tout soit impeccablement parfait relève du perfectionnisme. Ce n’est en aucun cas négatif, SAUF si cela vous empêche d’avancer…
Qu’en est-il pour vos supports de communication ? Êtes-vous satisfait de ce que vous avez ? Pensez-vous pouvoir améliorer votre prospection ? Avez-vous besoin d’un coach marketing pour vous donner un coup de pouce ? Si oui, alors contactez-moi maintenant pour que nous convenions d’un rendez-vous !