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Interview de Sophie Pécriaux, Fondatrice du groupe City One

Comment avez-vous créé City One ?

L’histoire de City One a commencé alors que j’avais 24 ans. Tout au long de mes études, je travaillais en parallèle en tant qu’hôtesse d’accueil, notamment pour Coca Cola. En 1990, alors que je terminais mon MBA à Toulouse, Coca Cola m’a recontactée pour que je travaille pour eux sur le Tour de France qui avait lieu quelques mois plus tard. Je leur ai dit que, étant alors bientôt diplômée, je ne pourrai pas assurer cette prestation. Puis je les ai rappelés le lendemain pour leur proposer de le faire, mais en qualité de consultante. J’ai envoyé alors mon premier devis. Celui-ci a été accepté et j’ai dû courir à la Chambre de Commerce de Toulouse pour monter mon entreprise. City One est donc née d’une opportunité que j’ai su saisir.

Vous avez continué à mener une démarche commerciale pour l’entreprise ?

Tout à fait. Lorsque mon premier devis a été accepté, les premières angoisses du chef d’entreprise sont arrivées. Tout était nouveau pour moi : chercher un comptable, réussir à faire des fiches de paie, réfléchir à l’organisation des besoins en trésorerie… Mais j’ai continué à faire de la prospection et, très vite, j’ai eu une deuxième demande de devis. Coca Cola me proposait de gérer l’espace réceptif des concerts qu’ils organisaient dans le cadre d’une tournée nationale. Ce nouveau contrat m’a généré de nouvelles peurs car je devais assurer une grande qualité de service au client, et ce à un niveau national !

Dans les métiers de l’accueil, les clients ont l’habitude de payer à 60 ou 90 jours. Comment avez-vous fait pour gérer votre trésorerie dans les premiers temps ?

Les salaires étaient à payer à la fin du mois alors que les clients payaient beaucoup plus tard. Ce n’était pas facile, d’autant plus que je devais dès le départ créer un stock de tenues vestimentaires pour les hôtesses. De plus, si j’ai fait le choix à l’époque de monter une entreprise individuelle, c’est parce que je n’avais pas de capital à investir. L’immatriculation m’a couté 553 Francs, soit l’intégralité de mes économies ! Heureusement Coca Cola m’a payé rapidement, ce qui m’a permis de pouvoir m’en sortir au niveau de ma trésorerie. Tout au long du développement de City One, nous avons eu beaucoup de chance. Nous n’avons eu aucun endettement et avons toujours réussi à autofinancer notre croissance.

Quelle stratégie avez-vous adopté pour développer votre entreprise ?

J’ai essayé de mettre au point un discours commercial attractif. Alors basée à Toulouse, j’ai communiqué sur le fait que cette ville était en quelque sorte le centre de l’Europe car elle rayonne sur toute la France et la Méditerranée. J’ai alors démarché toutes les entreprises françaises qui avaient la volonté de se développer sur l’Espagne. J’ai eu la chance de signer un gros contrat avec la Seita pour organiser tous ses marchés tests, avec pour objectif d’implanter leur Gauloise Blonde sur les marchés espagnols. Ils m’ont également confié des opérations d’accueil et de promotion vente sur le territoire français.

Votre entreprise aujourd’hui ne ressemble plus vraiment à la petite structure que vous aviez créée en 91 ?

Aujourd’hui l’entreprise réalise 70 millions de chiffre d’affaires. Nous embauchons un peu plus de 2 500 personnes en équivalent temps plein. Le marché de l’accueil s’est énormément spécialisé au cours de ces 20 dernières années. En 2003, j’ai été obligée de revoir l’organisation structurelle de la société et de créer des filiales bien spécifiques par métiers. Nous avons développé divers métiers pour répondre aux nouveaux besoins des clients et nous avons investi de nouveaux secteurs comme l’accueil en milieu aéroportuaire. Ces filières métiers spécifiques requièrent chacune un type de management bien particulier, et qui respecte notamment les conventions collectives auxquelles elles sont affiliées.

Vous êtes présidente du syndicat des métiers de l’accueil. Pourquoi avoir choisi de vous engager ainsi ?

En effet, je suis présidente du SNPA depuis 2006. Dès le lancement de mon entreprise, j’ai été très soutenue par ce syndicat auquel j’ai tout de suite adhéré. J’ai énormément profité de toutes les informations que le SNPA pouvait me fournir. Il me semblait alors logique de rendre un peu de ce que j’avais pu recevoir pendant des années en m’engageant pour ce syndicat. Notre secteur est sans cesse impacté par des modifications et des évolutions législatives de sa réglementation. Il est important je pense de pouvoir aider les acteurs de la profession qui peuvent se sentir perdus face à toutes ces modifications. Cet engagement me demande beaucoup de temps mais je trouve cela logique de consacrer du temps à son secteur d’activité.

Est-ce plus difficile d’être une femme entrepreneure qu’un homme entrepreneur selon vous ?

Je ne sais pas vraiment. Mais ce qui est à mon sens plus difficile, c’est de mener de front sa vie professionnelle et sa vie personnelle, notamment lorsque l’on a des enfants. Gérer une entreprise prend beaucoup de temps, mais il ne faut pas non plus laisser tomber ses enfants. Il est alors très compliqué d’arriver à bien s’organiser. D’autre part, je pense sincèrement qu’une femme doit avoir par nature un tempérament masculin pour manifester l’envie de se lancer dans la création d’entreprise.

Pourquoi avoir choisi de vous lancer en solo plutôt qu’avec un associé ?

Pendant les 5 premières années de City One, je ne pensais qu’à une chose : faire survivre mon entreprise. Je n’avais pas la prétention alors de chercher un associé que ma société pouvait intéresser. Par contre en 1999, j’ai décidé de m’associer à un groupe de services multimétiers pour pouvoir proposer des activités connexes à celles de l’accueil. Ce genre de propositions aux clients était très précurseur et je pense qu’elle est arrivée trop tôt pour le marché. J’ai donc décidé en 2004 de reprendre le contrôle de l’entreprise en rachetant 70 % des parts de ma société.

Etes-vous fière de votre réussite ?

Je ne dirai pas cela ainsi car City One est placé sur un secteur qui est en remise en cause permanente et où rien n’est jamais acquis. Dans l’entreprise, nous avons fait de ce principe notre devise : « Si tu dors, t’es mort » !

Les 5 conseils

  1. Beaucoup travailler. On ne réussit pas sans se donner les moyens. C’est du 20/24h !
  2. Bien s’entourer.
  3. Ne jamais laisser tomber. On n’a pas le droit d’avoir des moments de faiblesse. Il faut manager en montrant tout le temps l’exemple.
  4. Toujours rebondir face aux difficultés.
  5. Trouver le bon équilibre entre management, gestion et stratégie. On ne peut pas diriger une entreprise en ayant le nez dans le guidon, ni sans consacrer beaucoup de temps à son management. Et on ne peut pas non plus donner un sens à son entreprise sans réfléchir à une stratégie.

Interview de Anne-Laure Vincent, Cofondatrice de Marmiton

Comment avez-vous inventé le concept du site Marmiton ?

En 2000, nous étions avec mes associés dans une web agency. Passionnés de cuisine, nous nous sommes aperçus que la cuisine n’avait pas la place qu’elle méritait : transmission des recettes de mère en fille stoppée à notre génération, discours nutrition santé plutôt sévère, cuisine des chefs inabordable pour la majorité, absence des hommes dans l’univers de la cuisine quotidienne. Nous avons donc créé un site collaboratif qui permette à tout le monde de partager ses recettes et de commenter celles des autres. Nous l’avons déployé avec des valeurs fortes de gaieté, de gourmandise, de partage et de plaisir ; valeurs qui sont toujours les maîtres-mots du développement de Marmiton. Nous avons d’abord développé le site parallèlement à nos activités professionnelles avant de nous lancer à plein temps sur ce projet en 2003. 

Aviez-vous dès le départ la volonté de créer un véritable business à partir de cette idée ?

Non, pas réellement. C’est en 2003, suite à l’arrivée de mon quatrième enfant lors de mon congé maternité, que j’ai vraiment travaillé le business model de Marmiton. L’audience du site était déjà très forte et le projet prometteur. C’est alors que nous avons eu l’idée de travailler avec la régie publicitaire de France Télévision qui gère un grand nombre d’annonceurs du secteur de l’alimentation. à partir de là, l’entreprise a connu un fort développement. 

Le petit projet est alors devenu une grosse entreprise ?

Nous n’avons jamais eu envie de grossir pour grossir. Notre volonté est plutôt la recherche de la puissance par l’audience en restant relativement petits mais très efficaces. Une petite entreprise est souvent plus réactive qu’une grosse machine ! 

Quelle a été alors votre stratégie de développement pour devancer vos éventuels gros concurrents ?

Pour développer notre site, notre stratégie a été de ne pas penser que « web » mais surtout de réfléchir aux « usages ». La logique était de partir des utilisateurs de Marmiton qui cherchent avant tout à être dépannés lorsqu’ils se rendent sur le site. La question a alors été : « quand et où a-t-on besoin d’être dépannés pour trouver une recette ? ». Les réponses à cette question nous ont fourni les axes de développement de l’entreprise. Marmiton peut être utile lorsque l’on fait ses courses, alors nous avons installé des bornes interactives de recettes de cuisine dans des supermarchés par exemple. Nous avons essayé de nous placer partout et plus vite que les autres. Nous avons également été des précurseurs des ateliers de cuisine avec les fameuses rencontres Marmiton ce qui a créé un vrai buzz et apporté une forte notoriété au site. 

Pourquoi avoir fait le choix de revendre Marmiton au groupe Aufeminin ?

Nous avons été contactés par de nombreux acteurs du web, attirés par notre audience. Nous avons choisi Aufeminin car le groupe avait un véritable savoir-faire sur le web et était présent dans toute l’Europe. Cela faisait sens par rapport aux projets de développement que nous avions pour l’entreprise. 

Comment avez-vous vécu cette vente de votre entreprise avec vos associés ?

J’avais assisté, dans ma vie professionnelle à des intégrations d’entreprises qui se terminaient mal, autant pour les associés que pour les équipes, j’avais des craintes. Avec mes associés nous avons pris soin que la transmission soit claire et transparente. Nous avons bien validé avec l’acquéreur notre vision du développement de l’entreprise, le respect des valeurs que nous véhiculions et l’accueil de notre équipe. De même, nous avons longuement discuté les raisons de la cession et les conditions d’intégration avec nos salariés mais aussi avec nos clients pour que rien ne soit mal vécu.

Et comment vos salariés ont-ils vécu cette intégration ?

Nos salariés ne s’y attendaient pas du tout et nous ne voulions surtout pas les perturber. Nous leur avons bien expliqué les raisons de ce choix. Du côté des équipes d’Aufeminin, il y a aussi eu une vraie volonté que cette intégration se passe bien.

Vous auriez envie de vous lancer de nouveau dans la création d’entreprise ?

Il est vrai que ça me démange ! Pour cela je suis toujours en contact avec de nombreux jeunes entrepreneurs. Mais au-delà de l’entrepreneuriat, c’est la notion de challenge que je recherche. Et j’ai cette volonté de prouver qu’on peut être mère de famille et avoir un travail qui nous épanouie totalement. Il ne tient qu’à nous de casser les barrières. J’ai souffert de ne pas avoir beaucoup de modèles de femmes qui ont ce type de parcours, alors aujourd’hui j’ai envie de transmettre mon expérience.

C’est pour cela que vous avez créé l’association Mompreneurs en 2009 ?

Exactement. L’entrepreneuriat ne doit pas être un miroir aux alouettes pour les femmes, et il faut donc les épauler face aux difficultés de l’entrepreneuriat. à travers ce réseau, ainsi que grâce au site Aufeminin, je souhaite faire passer le message que la place des femmes bouge dans la société et que l’entreprise doit, elle aussi, bouger pour permettre à ces femmes d’harmoniser leurs vies pro et perso.

Et vous-même, comment réussissez-vous à harmoniser tous ces aspects de votre vie ?

Gérer une famille demande une bonne dose d’organisation : en cela je suis restée très entrepreneuse ! Je pense que sans Internet et les téléphones portables, je ne pourrais pas réussir à mener ma vie ainsi. Et j’ai également la chance de pouvoir me faire aider. Personnellement je prône le partage des tâches au sein de la famille. Mon mari et moi, nous nous investissons à égalité dans la gestion quotidienne de la maison. Concrètement aussi, je ne travaille jamais le mercredi. Je termine tard le soir mais réserve tous mes mercredis à mes enfants. Tout cela fonctionne bien, mais je vois beaucoup d’autres femmes qui se débrouillent très bien elles aussi. Je pense que pour arriver à tout harmoniser, il faut déjà commencer par arrêter d’essayer d’être parfaite partout !

Les 5 conseils

  1. Bien choisir ses associés. Comme pour un mariage, je pense qu’il vaut mieux choisir son associé pour sa complémentarité plutôt que pour sa ressemblance avec soi-même. Il faut également choisir des associés en qui on a totalement confiance et avec qui on partage le même projet pour l’entreprise.
  2. En tant que femme, oser. La vraie difficulté pour les femmes est qu’elles n’osent pas se lancer ou alors qu’elles n’osent pas penser grand. Mais il faut dépasser ce manque de confiance en soi.
  3. Croire dans son projet et être positif. Il faut insuffler en permanence l’énergie aux équipes. On se bat sans cesse pour vendre son entreprise à l’extérieur en oubliant qu’il faut aussi la vendre en permanence en interne.
  4. Ecouter. Il faut insuffler en permanence l’énergie aux équipes. On se bat sans cesse pour vendre son entreprise à l’extérieur en oubliant qu’il faut aussi la vendre en permanence en interne.
  5. Ne pas s’oublier. Les sprints c’est bien, mais ce n’est pas cela qui fait la réussite ! Il faut trouver son rythme et être dans l’endurance. Il ne faut pas se laisser déborder par le quotidien qui cannibalise très vite et penser à prendre du temps pour soi.