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Des attentes de la société aux objectifs des formations et à la création d’entreprise

Est-il possible de se former à la création d’entreprise ? Alain Fayolle répond à cette question.

Peut-on se former à la création d’entreprise ?

Il est assez étonnant que certains continuent d’affirmer qu’il n’est pas possible de se former à la création d’entreprise. Pour eux, entreprendre serait une affaire de personnalité et de caractéristiques psychologiques. Pour reprendre quelques arguments avancés, le talent et le tempérament ne peuvent pas s’apprendre.

Mais cela est vrai pour toutes les professions et situations professionnelles. Nul ne contestera qu’il est possible d’apprendre la médecine, le droit ou encore l’ingénierie, mais à l’évidence il existe des médecins, des juristes et des ingénieurs qui ont du talent et d’autres qui n’en ont pas. Un raisonnement similaire peut s’appliquer à l’Entrepreneuriat et aux entrepreneurs.

Aucun doute sur ce point, il est possible d’éduquer et de former à l’Entrepreneuriat, mais comme pour les autres disciplines, nous ne pouvons pas être certains que ces professionnels auront du talent et nous ne pouvons pas donner de garantie a priori sur le succès de telle ou telle action.

Quelle est la problématique pour l’entrepreneur ?

Autant l’approche qui consiste à doter l’entrepreneur potentiel des connaissances qui vont lui permettre de bien gérer son processus et de surmonter les difficultés lors de la préparation et du lancement de son projet relève de l’enseignement, autant celle qui vise à le faire évoluer dans ses aptitudes, ses attitudes et sa personnalité est plus problématique.

Pour reprendre les propos de Peter Drucker, un des grands penseurs du management : « Il n’y a rien de magique ou de mystérieux dans l’acte d’entreprendre. Cela n’a rien à voir non plus avec les gènes. Entreprendre est une discipline et comme toutes les disciplines cela s’apprend ».

Quelles sont les raisons de l’accroissement de demande de formation en Entrepreneuriat ?

L’accroissement actuel de la demande d’éducation et de formation en Entrepreneuriat a des origines multiples. La première est gouvernementale. La croissance économique, la création d’emplois, le renouvellement des entreprises, les changements technologiques et politiques, l’innovation dépendent très largement, dans le paradigme post-industriel, des créateurs d’entreprises et d’activités.

D’où un intérêt croissant pour les entrepreneurs et des questionnements du type : « Comment et où susciter des vocations entrepreneuriales  ? Comment éduquer et former les futurs entrepreneurs ? ».

La seconde origine vient des étudiants. De ceux, tout d’abord, qui envisagent, à très court terme ou à plus longue échéance, de créer leur entreprise ; de ceux, ensuite, qui souhaitent acquérir des connaissances indispensables, selon eux, au bon déroulement de leur carrière dans des entreprises, quelle qu’en soit la taille. Ces dernières, en effet, s’intéressent de plus en plus à l’entrepreneuriat et orientent progressivement leur recrutement de jeunes cadres vers des individus dotés des connaissances, attributs et parfois expériences utiles à l’acte d’entreprendre.

Y en-a-t-il d’autres ?

Les entreprises petites, moyennes ou grandes, constituent donc la troisième et dernière source du développement des formations en entrepreneuriat. Elles semblent privilégier aujourd’hui, au niveau de leurs cadres, des compétences et des comportements de management autres que ceux qui ont prévalu au cours des dernières années.

Nous allons dans cet article préciser ce que nous semblent être les attentes les plus importantes de la société française vis-à-vis des formations à la création d’entreprise, puis nous présenterons les objectifs des enseignements qui sont censées y répondre.

Quels sont les objectifs des formations ?

Comme nous pouvons le constater les attentes de la société sont multiples, ce qui conduit naturellement à une grande variété d’objectifs. Nous les avons regroupé en trois catégories principales.

Sensibiliser

Les objectifs concernent la sensibilisation des étudiants, pour les aider à voir, dans la création d’entreprise, une option de carrière possible et développer en eux des attitudes positives et favorables vis-à-vis des situations entrepreneuriales. La sensibilisation peut être faite de différentes manières. L’accent peut se mettre sur ce qu’apportent les entrepreneurs à nos économies et à nos sociétés. Les valeurs, attitudes et motivations des entrepreneurs doivent également être présentées et discutées, à l’aide d’études de cas ou de témoignages d’entrepreneurs.

Former aux situations, aux techniques et aux outils

Les objectifs peuvent également s’élaborer autour du transfert et du développement des connaissances, compétences et techniques spécifiques destinées à accroître le potentiel entrepreneurial des étudiants. À ce niveau, il s’agit de mieux les préparer à penser, analyser et agir dans des situations particulières et des milieux différents (petites et moyennes entreprises) en tant qu’entrepreneurs. Les situations visées concernent la création, la reprise ou l’intrapreneuriat. Les stratégies d’entrée, l’innovation, la créativité ou encore le droit de la propriété constituent quelques exemples de thématiques.

Accompagner des porteurs de projet.

Il s’agit dans ce dernier cas de travailler avec des étudiants ou des participants qui sont engagés concrètement dans des démarches de création d’entreprise. L’accent sera mis davantage sur la facilitation des processus individuels d’apprentissage, la mise en relation avec des partenaires potentiels, les processus d’accès aux et d’acquisition des ressources clés et, enfin sur le coaching.

Et en conclusion

Les formations à la création d’entreprise ont donc pour finalités de permettre à travers les modules de sensibilisation d’aider les étudiants à développer une intention d’entreprendre, qui se traduit à la fois par la désirabilité de l’acte (créer une entreprise, par exemple) et par la conviction de sa faisabilité.

L’intérêt des modules de formation aux techniques spécifiques et d’accompagnement est de faciliter l’apprentissage des étudiants au sujet des situations et des contextes dans lesquels apparaît l’acte d’entreprendre.

Ces apprentissages sont d’autant plus efficaces qu’ils privilégient une logique de projets et des modes pédagogiques actifs pour amener les étudiants à mieux comprendre dans quelles conditions et suivant quels processus les projets d’entreprendre émergent, sont développés et pilotés et enfin, aboutissent.

Les design : son rôle et ses atouts

Interview de Laurent Vincenti sur le rôle fondamental du design pour les entreprises.

En quoi consiste le design global ?

Le Design Global est un métier peu connu en France mais c’est pourtant un outil extrêmement efficace pour les entreprises. Le Design Global consiste à créer et à appliquer l’identité d’une entreprise sur tous les supports d’expression de la marque. Ces supports peuvent aller du papier à lettres à des supports beaucoup plus complexes comme le design de trains ou les sites internet.

Dans le cadre de ce type d’études, l’agence A&co peut, par exemple, intervenir sur l’architecture de marque qui consiste à réorganiser et redéfinir les marques d’un groupe en fonction de son positionnement. On conduit alors une réflexion sur l’évolution de la philosophie de l’entreprise, ce que Laurent Vincenti appelle le « génotype de marque ».

Ces prestations d’étude (d’analyse), constituent un travail en amont, elles sont souvent complexes et laborieuses, elles demandent une analyse très précise du métier et des échanges approfondis sur la stratégie de l’entreprise avec le management.

Quelles sont les 10 missions du design au service des entreprises ?

1. Le design sert à exprimer une marque

Ma conviction est que l’expression sensible des marques va devenir un vecteur de plus en plus important pour exprimer l’image des entreprises. Nous sommes actuellement entrés dans l’ère de la communication visuelle, nous communiquons de plus en plus, l’image devient essentielle. Cette évolution technologique liée à une demande de plus en plus forte des consommateurs, de discours sensibles, va porter les entreprises à travailler leur image, leur discours, la manière de se comporter vis-à-vis de leurs clients.

2. La marque est un outil de management

De plus en plus, les entreprises ont besoin d’exprimer leur système de valeurs, leur philosophie d’entreprise, pour nourrir la culture interne. En effet, les acteurs de l’entreprise ont besoin de donner un sens à leur travail, de savoir ce qu’ils font et ce à quoi leur travail va servir. Sur la base d’un système de valeurs d’entreprise, le design aide à rendre visible la mission de l’entreprise et permet aux managers de présenter ce système de valeurs et de le faire partager par tous.

3. Le design a un rôle à jouer dans l’organisation de l’entreprise

Comme nous l’avons déjà vu, l’architecture de marque permet de réorganiser les groupes.
Grâce à la redéfinition des marques, on peut rendre l’offre de l’entreprise visible pour ses clients et rendre son organisation claire pour les acteurs internes du groupe. Ainsi, les immenses nébuleuses de marque issues des fusions, acquisitions, reprennent de la clarté et de la lisibilité dans un ciel devenu plus clair. Le système des marques dans un groupe exprime, en quelque sorte, son fonctionnement.

Nous nous posons la question de savoir comment nous nommons ces marques, quelle image nous leur donnons, dans quel cas la caution du groupe est nécessaire ou pénalisante pour les marques.
Cet aménagement des marques du groupe permet de rendre lisible la stratégie marketing et de la mettre en oeuvre. Le travail sur l’architecture de marque permet, comme pour une famille, de créer des gènes semblables pour toutes les entreprises du groupe mais de différencier chaque filiale par son nom et l’expression de sa mission spécifique. Ainsi, on crée une famille de marque complémentaire qui constitue un groupe homogène.

4. Le design permet d’avoir une cohérence d’expression mondiale

Le système d’application du design de la marque permet à l’entreprise, quel que soit l’endroit où elle se trouve dans le monde, d’exprimer la même image. C’est à travers le traitement spécifique de tous les supports de l’entreprise, que le design va permettre de reconnaître cet air de famille.

La marque est alors le moyen d’unifier : elle s’exprime à sa manière sur tous ses supports.
Le design parce qu’il s’exprime par des signes, couleurs et des formes permet également de s’exprimer malgré les différences culturelles. La simple reconnaissance d’un signe, s’il est bien conçu, permet sa reconnaissance dans toutes les cultures.

5. Le design : une vocation commerciale

Le design, pour les entreprises, a une mission de valorisation commerciale. De plus en plus, le design emballe la technologie, met en valeur les produits et les marques et accompagne le mouvement d’une société qui devient de plus en plus sensible en proposant des objets et des marques plus séduisants.

On sait aujourd’hui que le beau fait vendre et que le design devient une étape incontournable dans toutes les démarches du marketing. De plus en plus, on s’aperçoit que la bonne évolution d’un point de vente ou que l’évolution d’une identité visuelle réussie, impacte positivement sur le chiffre d’affaires de l’entreprise (magasin ou marque). Le design est un véritable outil pour gagner de l’argent.

6. Le design aide à établir les bases d’un discours publicitaire

Le design installe la marque d’une entreprise dans une personnalité qui la suivra pendant toute son existence. Sur ce socle identitaire, les agences de communication font parler la marque et ses produits pour installer sa communication et la faire évoluer au cours des années. Même si le design des marques évoluent en moyenne tous les 15 ans, ces racines culturelles perdurent.

7. La marque engage l’entreprise vis-à-vis de la société

La marque et son discours peut être l’expression d’un engagement sociétal, c’est-à-dire de la manière dont l’entreprise va se comporter face à la société, du mode de relation qu’elle cherche à établir avec elle, de ce qu’elle promet, de ses intentions, du mode d’échange qu’elle espère réaliser avec ses clients.
Ces types d’engagement sont et seront de plus en plus déterminants dans la cotation des entreprises.

8. L’identité visuelle doit être un « phare » pour l’entreprise.

Lorsque la marque est un phare, elle permet de reconnaître l’entreprise de manière immédiate de part ses formes, ses couleurs, et son esprit particulier etc. La marque « phare » peut même s’ancrer dans l’inconscient d’une population. Par exemple le M de Macdonald, davantage connu aux USA que la croix catholique. En se dotant d’un symbole fort, l’entreprise peut valoriser sa marque comme un actif à son bilan de l’entreprise et à terme valoriser fortement cette marque lors de la revente de l’entreprise.

9. Une bonne marque est une « star »

Puisque l’univers concurrentiel des marques est de plus en plus agressif, chacune doit s’exprimer fortement ses différences. La marque se doit de raconter une « histoire », d’exprimer une personnalité forte : la marque « star » devient ainsi incontournable sur son marché. C’est par ces différences que les marques se font « remarquer ». Par exemple, la pomme d’Apple a été conçue à une époque où l’informatique était considérée comme une affaire plus que sérieuse. La pomme était un symbole très audacieux qui installait d’ailleurs les racines de la marque Apple qui a toujours mis en avant l’innovation et le design de ses produits.

10. Une marque est un « costard ».

La marque est le vêtement du groupe, la manière dont il est dessiné, le tissu avec lequel il est fabriqué (jean ou tweed), le mode de relation que la marque va établir avec ses interlocuteurs. On peut comparer les logo Cartier et de Tati qui sont tous les deux caractéristiques de l’expression d’un positionnement et d’un type de relation : le design de leur marque l’exprime clairement. Ils expriment tous deux un type de relation que leur marque va établir avec leurs clients.

Dans un univers, où les entreprises devront séduire, le design des marques est en train de devenir, c’est ma conviction, un des éléments majeurs qui créera véritablement la différence et qui permettra de mieux vendre à l’avenir.

3 Questions à Laurent Vincenti, designer spécialiste de la marque et PDG de Vincenti Design

Pourquoi se démarquer de ses concurrents ?

Depuis que la crise est survenue, de nouvelles tendances se sont confirmées. Les consommateurs choisissent le prix, certes, mais ils se tournent de plus en plus vers les entreprises qui marquent leur différence ; notamment en terme d’image. Aujourd’hui, donner du sens à sa marque paye. En cette période de troubles économiques où le système boursier et où des éléments structurants de la société ont perdu leur crédibilité, les gens vivent un monde en perte de sens. Une entreprise qui affiche une manière différente de penser les choses, un véritable sens de son métier marquera plus les consommateurs. Les entreprises qui ont une réelle intelligence de sa mission et dont le sens se reflète dans ses produits et services, sera beaucoup plus performante sur son marché.

Qu’entendez-vous par « donner du sens » ?

« Donner du sens », c’est révéler la valeur ajoutée unique qu’amène l’entreprise dans son environnement. Il faut que l’entreprise s’inscrive dans une dynamique allant plus loin que la simple mécanique du profit financier, pour affirmer son engagement à faire grandir l’homme et la société.

Comment créer cette différence ?

Au-delà du simple fait de se procurer un produit, les gens achètent tout un univers d’expression de la marque : son esprit, son idée, son design, son sens. L’acte d’achat devient une expérience. L’entreprise témoigne sa différence à travers tous les signes qu’elle émet : ses produits bien sûr, mais aussi son discours, l’aspect de ses bureaux, son management.

Créer la différence passe en grande partie par le design : le logo, le packaging des produits ou l’architecture des points de vente par exemple. Les métiers du design de la marque doivent servir le discours de l’entreprise, le traduire par des signes qui vont toucher les sens et l’esprit du consommateur. Cette nouvelle approche est devenue déterminante dans notre réalité de plus en plus sensible.

A propos de Laurent Vincenti

Laurent Vincenti, designer et consultant en définition de marque, réunit deux expertises rarement associées. Après 4 ans aux Arts déco de Paris, il entre en 1982, dans une agence de design et commence à travailler avec les plus grands designers : Pierre Paulin et Roger Tallon. Très jeune, il est alors amené à se pencher sur les problématiques de système d’identité avec à la fois la vision de ses deux mentors et du Président Directeur Général de son entreprise Marc Lebally, un des fondateurs du design management en France. A 25 ans, il devient Directeur de création.

Aujourd’hui, il est Directeur Général, chargé de la création et de la stratégie de marque à l’agence A&Co, qui a réalisé l’année dernière un chiffre d’affaire d’environ 11 millions d’euros.
Il a tout au long de sa carrière géré un grand nombre de grandes marques françaises et mondiales, sous l’angle du design global. A&Co revendique parmi ses réalisations : La Poste, Total, Groupama, PSA Peugeot Citroën, BNP Paribas, Cetelem, le Mondial de Foot 98, Surcouf, Elf L’agence a obtenu deux années consécutives (en 2004 et 2005) le grand prix du Design aux TOP COM.

Les incubateurs : comment faire le tri ?

L’incubateur permet de donner de la crédibilité au projet et de réussir son parcours d’entrepreneur. Interview de Joël Saingré, ex-responsable de la Création / Transmission – CCIP, responsable de l’incubateur d’Advancia.

On parle beaucoup des incubateurs mais en quoi cela consiste ?

« Incubateur » est un terme générique qui désigne les dispositifs d’aide à la création d’entreprise qui hébergent physiquement des entrepreneurs. Ils offrent des conseils spécialisés. Un incubateur accompagne traditionnellement des projets technologiques, il fournit des ateliers de R&D et des conseils en levée de fonds. L’incubateur d’Advancia, créé en 2005, offre un terrain d’expérimentation à tous les entrepreneurs quelle que soit l’activité qu’ils envisagent et à condition qu’ils soient ambitieux et que le projet soit créateur d’emplois !

Les incubateurs sont une aide à la création mais quels sont les apports spécifiques de votre incubateur ?

Les apports de l’incubateur d’Advancia se traduisent avant tout par un travail sur le porteur de projet. L’incubateur a pour vocation de développer la confiance en soi et de stimuler, de déclencher l’action. Il offre aussi plus de crédit et plus de rythme à l’entrepreneur que s’il était isolé.

Quels sont les moyens mis en œuvre qui permettent d’atteindre ces objectifs ?

L’entrepreneur est accompagné par un entrepreneur aguerri et en activité. Des consultants spécialisés : droit, vente, communication, finances et un conseiller technique, spécialisé en création / ou en développement d’entreprise aident l’entrepreneur à formaliser ses outils et augmenter ses compétences. Les chefs d’entreprises qui « coachent » les projets sont formés aux techniques d’accompagnement. Les interventions/conseils se réalisent sous forme de confrontation entre le futur chef d’entreprise et un auditoire composé de trois des intervenants de haut niveau qu’il doit convaincre.

Quel est votre rôle au sein de la structure ?

Je cherche des financements pour faire fonctionner l’incubateur, je sélectionne les intervenants, identifie et propose les candidats entrepreneurs au jury de sélection, et enfin j’offre des options aux entrepreneurs pour qu’ils réussissent à dépasser ou à contourner le plus d’obstacles possibles. Au sein de l’école, je représente la création d’entreprise et fait vivre l’image de l’entrepreneur créateur d’entreprise, ouvert sur l’extérieur, obstiné à développer une habilité et positif.

L’incubateur propose des outils et des services pour :

  • transformer le projet en plan d’action, l’idée en un produit commercialisable
  • vendre et faire connaître l’entreprise : exploiter un réseau, les médias, développer sa notoriété
  • s’affirmer, trouver des partenaires, des financements : construire une organisation efficace

L’opinion des entrepreneurs hébergés à l’incubateur :

« On peut croire qu’on n’a pas besoin des conseils d’un incubateur quand on vient de terminer un MBA. Les deux sont complémentaires, si le MBA donne les bases théoriques du business, l’incubateur apporte le point de vue pratique, opérationnel, qui permet d’avancer concrètement. »

Laurent Nicolas