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Entrepreneurs : See Concept, innovation et design

La marque See Concept, fondée par trois jeunes entrepreneurs, connait une très forte croissance et se déploie au niveau international. Leurs lunettes pour presbytie en libre service se vendent comme des petits pains.

A 25 ans, les trois fondateurs de See Concept, Charles Brun, Quentin Couturier et Xavier Aguera peuvent déjà parler d’une vraie réussite pour leur jeune entreprise d’à peine 2 ans. L’entreprise qui met à disposition des lunettes d’appoint pour presbytes connait une croissance continue depuis sa création. 

Parcours divers et passion commune 

See Concept, c’est avant tout l’association de trois amis d’enfance aux parcours variés, qui se sont rencontrés sur les bancs du lycée, en 1ere. Leurs parcours universitaires respectifs les envoient dans des voies différentes : Xavier Aguerra se forme en classe préparatoire, puis étudie au Canada, où il retrouve Charles. Quentin, quant à lui, étudie en école de commerce à Paris. L’envie d’entreprendre les rassemble à nouveau dans l’idée de développer un produit innovant et pertinent. 

Les débuts du projet 

Les jeunes hommes avouent avoir puisé leur inspiration dans un constat général : les presbytes ont une vue mal adaptée, si bien que leurs lunettes, portées occasionnellement, sont souvent oubliées. Il s’agit de mettre à leur disposition des lunettes spéciales presbyties dans les lieux publiques où il est nécessaire de lire des textes écrits souvent en tout petit (banque, restaurant…). Alors qu’ils sont en stage de fin d’études, ils commencent à travailler sur leur projet après la sortie du travail, deux fois par semaine. Les jeunes hommes en réalisent rapidement l’immense potentiel. Après des tests sur le terrain, les résultats du « Go no Go » s’avèrent très concluants. Une fois diplômés de l’ESCP, les trois amis lancent l’entreprise.

Une production sociale et responsable en quête de clients : 

Le cœur de cible établi dans un premier temps est constitué par les banques et agences d’assurance auxquelles ils proposent le produit. L’ajout de valeur sociale était la préoccupation majeure dans la chaîne de production. Les entrepreneurs sont parvenus à proposer un produit 100% français. Dans la région de Lyon d’où ils sont originaires, les entrepreneurs sont allés chercher des partenaires industriels français de la « Plastic Valley », tout en réussissant à rester compétitifs. See Concept développe de nombreux atouts : les lunettes sont en plastique recyclable, développé dans un CAT, qui emploie des personnes handicapées. Sur le plan relationnel, cette production responsable donne au service client de l’entreprise concernée une aura très favorable. Il s’agit de rechercher véritablement le confort du client. Premier client, première victoire : le Crédit Coopératif signe avec enthousiasme le contrat pour bénéficier des produits de la gamme See Up. 

2011 : des 1ers succès commerciaux à l’expansion d’un phénomène grand public

Le succès est contagieux : l’équipement en lunettes s’étend dans plusieurs grandes entreprises comme la GMF, le CIC-Crédit Mutuel, la Société Générale, sans compter les banques régionales.
En septembre 2011, un tournant au sein de la jeune entreprise est amorcé : ce sont les débuts de la reconnaissance du grand public. L’entreprise lance ses premiers plans de communication fondés sur l’universalité de leur produit (un modèle unique pour tous), l’innovation à l’échelle mondiale, la cible qui touche 1/3 de la population, le label « made in France » et la volonté d’offrir réellement un service utile aux clients.

See Concept apparait au JT de France 2 à deux reprises et à l’émission On n’est pas couchés de Ruquier. Trois types potentiels d’acheteurs émergent : ceux directement intéressés, les proches qui le conçoivent comme un cadeau, mais aussi des personnes intéressées par le design. 

Perspectives de développement : vers l’international et chez le particulier

Les investisseurs étrangers et les distributeurs se penchent avec grand intérêt sur le projet très prometteur de ces trois entrepreneurs précoces. Aussi, chez les particuliers, il a fallu adapter les modalités de vente. Il s’agissait de travailler sur son image, afin de la rendre suffisamment attractive. Le travail de design, sous la houlette de Julie Couturier, a pris un essor conséquent afin de produire un objet séduisant. Le marché insoupçonné du particulier est découvert et s’avère très prometteur.
L’élection « Coup de Cœur » du salon Marie-Claire Maison, qui recense 2000 exposants, a été la cerise sur le gâteau et a concrétisé le rêve de notoriété des entrepreneurs, « le Graal ultime » selon les mots de Xavier Aguerra. Les entrepreneurs décident de commercialiser leur produit si les ventes lors de ce salon atteignent les 1000 exemplaires. Avec plus de 7500 unités écoulées, le challenge est relevé haut la main ! La gamme See Home a donc été lancée, et est distribuée dans 270 points de vente. 

Au Japon, à Chicago, à Paris ou à Bruxelles : les points de distribution ne cessent de s’étendre. Ce sont les concepts stores, design ou déco qui sont visés en priorité. Le succès est fulgurant, à tel point que de nombreux points de vente s’affichent en rupture de stock. Nouvelle perspective à explorer, celle de proposer leur produit chez les opticiens, dès octobre. 

De la réussite à la diversification des produits 

La gamme « See Up » était davantage orientée B to B, institutionnelle, et par conséquent manquait d’attractivité pour le privé. Les entrepreneurs ont désormais des envies de renouveau pour See Concept, en s’intéressant notamment à d’autres secteurs. Les salons de coiffure ou les hôtels seraient des emplacements idéaux. 

Les trois cofondateurs ont recruté 4 personnes ainsi qu’un ingénieur qui supervise la production. Les jeunes gens cherchent désormais à créer des emplois de commerciaux et à lancer une campagne de communication.

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