La prospection par e-mail a l’avantage d’être la moins coûteuse. Elle vous permet de toucher un maximum de personnes en quelques secondes et en y consacrant un minimum de temps. Cependant, vous pouvez vite finir dans la boite anti-spams et le taux d’ouverture peut vite se révéler minimal.
Le respect avant tout de la RGPD.
Il est courant que les entreprises lancent des e-mails à tout va avec des bases acquises par des moyens divers. La loi française en matière de protection des droits et données personnelles des internautes, article 34-5 du Code des Postes et Télécommunications, est venue réguler la pratique. En ce qui concerne le B to C, autrement dit le grand public, rappelons d’abord que l’opt-in est obligatoire et donc que vous devez avoir obtenu le consentement de votre prospect pour lui envoyer un e-mail. Il doit avoir donc coché la case qui vous indique qu’il souhaite recevoir des e-mails.
Autrement dit, vous devez être particulièrement vigilant sur l’origine de vos bases de données. Vous devez également mettre en place un opt-out, soit une possibilité de se désinscrire et ceci que votre cible soit en B to C ou en B to B. En ce qui concerne le B to B, les règles sont différentes. Vous devez cependant déclarer vos bases ou vous pourriez rapidement vous trouver en faute et la CNIL peut vous adresser des amendes.
Les astuces à connaître
Une ère des mobiles : pour commencer, prenez en compte que votre e-mail ne sera pas forcément lu sur un ordinateur puisque la consultation se fait désormais davantage sur téléphone portable et tablette que sur ce dernier. N’oubliez pas que les images se téléchargent en général mal sur mobile.
L’objet du message : Celui-ci doit être précis et concis. A défaut, vous pourriez rapidement finir dans la corbeille ou dans les spams. Il est considéré que celui-ci ne doit pas dépasser les 25 signes surtout si la lecture se fait sur mobile.
Un objet attractif : votre e-mail doit absolument retenir l’attention dès l’objet qui est le sésame pour que votre destinataire décide de lire ou de ne pas lire votre e-mail. Il faut donc être particulièrement attractif dans l’objet qui représente la première source de tri des destinataires. Si le mobile n’est pas configuré pour télécharger le contenu de l’e-mail, votre interlocuteur ne verra que lui. Attention aux termes utilisés car ils servent de filtre pour les messageries.
Un texte qui va à l’essentiel : Il ne s’agit pas d’envoyer un texte à rallonge. Allez à l’essentiel et transmettez rapidement l’information principale dans la mesure du possible. Soyez concis et utilisez un vocabulaire compris par tous et évitez les répétitions.
Un corps lisible : votre texte doit être agréable à l’œil et facile à lire. Il est souvent conseiller d’utiliser les majuscules et le gras pour les mots importants. A défaut, il pourrait finir rapidement à la corbeille, juste pour une question de lisibilité. N’hésitez pas à aérer votre texte par des intertitres ou créant des paragraphes.
Un appel à l’action : souvent désigné par le terme « call to action », il s’agit d’un bouton qui permet à l’internaute d’interagir, souvent présenté sous forme d’un hyperlien afin d’être lisible même sans le téléchargement des images.
Les destinataires : rien ne sert d’envoyer votre e-mailing à toute la terre. Essayez de segmenter au maximum votre base afin que les e-mails arrivent à des destinataires susceptibles d’être intéressés. A défaut vous pourriez très rapidement faire en sorte que votre IP subisse une sanction.