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Start-Up

Merito ou comment combler les absences de dernière minute !

Marion Oliveira a trouvé une solution au problème récurrent qu’elle rencontrait au sein de son ancienne grande entreprise de bricolage. En 2016, elle décide de lancer son entreprise qui propose, aujourd’hui, une plateforme de mutualisation de collaborateurs.

« Un groupe comme Bio c’ Bon, qui a plus d’une cinquantaine de magasins sur Paris, quand il lui arrive un pépin car il lui manque quelqu’un pour ouvrir par exemple le magasin, peut grâce à notre solution envoyer une alerte à tous les collaborateurs qui sont volontaires pour participer au projet. Ceux qui ont envie de gagner plus peuvent prendre les créneaux qui leur conviennent » résume la co-fondatrice. La perte de temps pour le manager est, en effet, considérable puisque celui-ci passe son temps à résoudre cette absence de dernière minute plutôt que de « réfléchir à la stratégie du magasin ». Même si les agences d’intérim pourraient sembler un bon palliatif au premier abord.

Une association complémentaire

Pour se lancer dans l’aventure Marion Oliveira, qui, en dehors de son parcours en tant que manager, a été également consultante en transformation digitale, s’est associée avec deux autres cofondateurs : Edouard, CTO et Pierre, ancien chasseur de tête qui possède toute l’expertise RH. Les trois associés ne se sont pas rencontrés sur les bancs de l’école : Edouard par le réseau et Pierre lors d’un start-up week-end. Plusieurs fois, ils ont été en accélérateurs et l’entrepreneure nous indiquent que ces intégrations leur ont été « particulièrement utiles ».

Un grand changement de business model

L’entreprise a connu un récent et profond bouleversement de son business model puisque partie sur un concept de plateforme de recrutement en urgence, elle vient de se transformer complètement. Les clients, qui trouvaient déjà le service très efficace, se sont naturellement associés à la démarche et ont co-construit, notamment Auchan, le nouveau service. Le grand changement réside avant tout dans le fait d’être passés de la vente d’un service à un produit comme nous le précise la dirigeante : « la négociation ne se fait plus sur le fait que nous ayons des équipes compétentes mais de proposer un produit performant, des fonctionnalités opérationnelles et qui correspond à un besoin ». Dans les deux cas, l’entreprise propose un outil digital mais dans le nouveau modèle, le client paye en fonction de la taille de leur market.

Une levée de fonds pour mettre à l’échelle

Désormais les entrepreneurs, qui viennent de réussir à lever un million d’euros, cherchent à industrialiser leur solution déjà en place chez des clients et ont pour objectif de se développer au niveau national. Marion Oliveira pense déjà à l’international même si elle souhaite d’abord se consacrer à l’hexagone. C’est tout le mal qu’on lui souhaite !

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