Management au féminin : Qu’ont-elles de plus que les hommes ?

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Les femmes sont généralement des bons managers car elles sont dotées d’une fibre humaine, tout en restant rigoureuses et volontaires. En effet une femme manager saura bien souvent jouer de son empathie sans en faire trop, afin de garder la distance et la clairvoyance nécessaires. Faire la distinction entre les qualités qui relèvent de l’acquis, de l’apprentissage et celles relevant de l’inné, de la génétique est un exercice difficile ! En effet, beaucoup de qualités s’acquièrent puisqu’au départ nous ne sommes pas formatées. Ce sont les conditions dans lesquelles nous allons évoluer qui forgent notre caractère de manager aux multiples ressources.

Les atouts des femmes managers

L’arme première : la polyvalence

La polyvalence est un élément clé du management. La femme qui endosse a minima trois rôles, menant de front une vie de mère, de femme et une vie professionnelle, excelle dans le mode « multitâches ». En effet, à la maison, elle répond au téléphone, signe les cahiers des enfants, fait le chèque de la cantine, écoute attentivement la poésie du petit dernier, surveille la cuisson du rôti… et cache la télécommande de la Wii pour appliquer les punitions ! Au bureau, elle peut donc se retrouver à faire de même. Lire ses mails, animer une réunion, appeler un client et commenter les reporting.

Le sens de l’organisation

Cette qualité est requise chez la femme manager qui doit se trouver à plusieurs endroits à la fois en même temps : on lui attribue une forte rigueur dans la gestion des agendas et des listes de « to do », une aisance avec les chiffres, les budgets, les outils de gestion et de communication. Pour ce faire, le PDA est l’un de ses meilleurs alliés !

L’empathie

Ainsi, la manager évite de caler des réunions tôt le matin ou tard le soir et choisit davantage l’heure du déjeuner. Elle propose des aménagements de temps de travail ou optimise le télétravail en assurant les équipements nécessaires. La femme manager est ainsi plus sensible aux conditions de vie personnelles. Elle prête une grande attention à la bonne couverture d’une mutuelle et d’un régime de prévoyance. Elle favorise l’accès privilégié aux services à la personne ou à tout ce qui peut contribuer aux bonnes pratiques de la charte de la parentalité.

L’art de fédérer

La femme manager est fédératrice, toujours la première à penser à l’organisation d’une réunion de concertation, d’un arbre de Noël, ou dans un autre registre à faire circuler une enveloppe pour les pots d’anniversaire, les mariages ou les naissances. Elle a le goût du partage et n’hésite pas à associer conjoints et enfants à la vie de l’entreprise.

Être courageuse

Force est de constater que la femme prend des décisions, les assume et les applique. Au bureau, il faut savoir faire face aux situations humaines difficiles, à l’exigence auprès de ses premières lignes managériales pour relayer les décisions de la direction et ne pas hésiter le cas échéant à recadrer certains salariés. La franchise et la transparence qui s’apparentent au courage sont également des qualités plus souvent attribuées aux manageuses. Ces qualités génèrent la confiance des collaborateurs et des partenaires qui ont ainsi moins de risques d’être déçus, surpris ou victimes de coups bas.

La recherche de l’adhésion

La femme s’applique davantage à faire adhérer pour motiver les troupes plutôt que d’imposer ou de convaincre. Cette force facilite la cohésion dans les équipes et caractérise bien souvent les femmes managers.

Le pouvoir de séduction

Soigner son image, sourire, regarder les gens en face, et adopter une attitude ouverte sont autant d’arguments dont la femme manager sait user.

Les points qui constituent bien souvent des axes de progrès pour les femmes managers

L’importance du réseau

Selon la théorie de la cour d’école, la cloche sonne, les filles remontent, ouvrent leur trousse et révisent une dernière fois leur leçon ; les garçons continuent leur discussion dans la cour, jouent au ballon et attendent le 2e coup de cloche et les remontrances du directeur. Pendant ce temps, ils ont entretenu leur réseau de premier niveau et ce temps non mesurable génèrera par la suite dans les grandes entreprises ce que l’on appelle le « réseau » ou « relations couloir » de la machine à café.

Le manque d’esprit « politique »

Vous l’aurez bien compris, les femmes sont en général moins politiques que les hommes. Elles ont une attitude plus directe, transparente, franche peut parfois heurter dans un contexte managérial. La femme en effet ne calcule pas son coup comme au billard mais va droit au but. Cela peut parfois la desservir.

Le manque de confiance en soi

La femme a du mal à parler d’elle, à se mettre en valeur pour faire ressortir ses atouts et faire prévaloir ses réussites professionnelles. Elle imagine trop souvent que l’on viendra la chercher alors qu’il est bien connu qu’il faut savoir se rendre visible. En effet, il faut être acteur de son évolution professionnelle.

Le fait de ne pas savoir modérer sa générosité et sa disponibilité

Ne pas savoir dire non, donner beaucoup de son temps lorsque l’on doit manager est un problème pour grand nombre de femmes managers et peut perturber la gestion de leurs priorités. Elles préfèrent souvent dire oui, quitte à culpabiliser ensuite au regard de leurs choix.

Les émotions à maîtriser

La femme empathique, sensible et compréhensive prend souvent les choses à cœur. Si elles ne sont pas un défaut, les émotions doivent être contrôlées. Pour bien manager il faut donc apprendre à les anticiper et à les maîtriser. Si l’on prend quelques exemples, il est recommandé de contenir la colère au niveau de l’irritation, l’euphorie au niveau de la joie, le désespoir au niveau de la tristesse.

Article par Sandra LE GRAND

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