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Pratiques collaboratives inter-entreprises : un nouveau modèle économique ?

Article sponsorisé par MMA

Ces dernières années, les pratiques collaboratives ont envahi le monde des entreprises, tous secteurs d’activité confondus. Prêts de locaux, de matériel ou même emprunts… Le phénomène, porté par le web et ses plateformes numériques, est devenu un véritable modèle économique. Explications.

Facilité par internet et ses plateformes digitales, le phénomène des pratiques collaboratives touche de plus en plus d’entreprises en France. De leur point de vue, cette mise en réseau de biens et ressources offre de nombreux avantages comme la possibilité de réaliser des économies. Près d’une TPE (entreprise de moins de dix salariés, ndlr) sur quatre a déjà prêté ou emprunté à une autre, révèle une étude menée en septembre 2017 par MMA auprès de 436 professionnels et artisans. En tête de liste, les locaux, bureaux ou ateliers, suivis de l’équipement et du matériel. Si cette pratique s’est effectuée à titre gratuit dans 73 % des cas, elle concerne, principalement, les entreprises installées dans des villes de plus de 100 000 habitants. Ces championnes du collaboratif se situeraient davantage dans le Sud et Sud-Ouest de l’Hexagone, toujours selon l’enquête, et les dirigeants auraient, quant à eux, en moyenne, entre 35 et 49 ans. Reste à savoir quels en sont les principaux enjeux.

Le collaboratif : un double enjeu

Dans le top 3 des avantages des pratiques collaboratives évoqués par les TPE, se classent les économies, la souplesse et la réactivité, ainsi que les bonnes relations. En plus de permettre un gain d’argent, le prêt ou l’emprunt réalisé entre deux professionnels améliore, bien souvent, leur efficacité. La mise rapide à disposition des moyens nécessaires à leur activité constitue un atout de taille. Sans compter que cette pratique favorise, naturellement, l’élargissement de leur réseau à travers la rencontre de nouveaux profils.

Malgré tout, un certain nombre de craintes pourraient bien freiner le développement des pratiques collaboratives, comme l’explique l’enquête effectuée par MMA. 54 à 72 % des TPE se sentent, insuffisamment, couvertes en cas de dommages et 15 % manquent de confiance en leurs partenaires. Conséquence : 65 % estiment qu’une assurance spécifique s’avère nécessaire pour couvrir le prêt de locaux ou de matériel. Un constat renforcé par le fait que près de 40 % d’entre elles affirment qu’elles partageraient davantage si elles détenaient la certitude d’être couvertes par leur assurance. C’est ainsi, par exemple, que pour répondre à ces besoins, l’assureur MMA a, pris soin de faire évoluer certaines de ses offres telle que celle dédiée à l’« Assurance collaborative multirisque », à destination des professionnels.

Partager ses bureaux plutôt que recourir à la location

Deuxième poste de dépense après les salaires, les locaux représentent, souvent, une charge difficile à supporter. Un constat d’autant plus vrai pour les entreprises qui viennent de se lancer et dont le chiffre d’affaires n’est pas toujours à la hauteur des résultats escomptés. Dans ce cas de figure, quelques autres options s’offrent à vous. Vous pouvez, certes, travailler de chez vous mais cette solution, aussi économique soit-elle, n’est pas toujours réalisable sous un angle pratique. L’arrivée d’un, puis de deux salariés mais aussi la localisation géographique de votre lieu de vie (pas nécessairement favorable à l’exercice de votre activité) peuvent rendre les conditions de travail loin d’être idéales… Autre possibilité : rejoindre une pépinière d’entreprises ou un incubateur. Si l’environnement s’avère, en principe, propice au développement d’une société, les places sont chères et la sélection s’effectue sur dossier. En plus de n’avoir aucune garantie d’être accepté, des coûts d’admission et d’hébergement sont à prévoir. Vous pouvez également opter pour les espaces de coworking. Ces espaces de travail partagés offrent un certain nombre de services comme l’accès à internet, la mise à disposition de salles de réunion… Leur coût demeure, toutefois, largement variable selon les lieux et les prestations proposées.

Reste également le prêt ou l’emprunt d’espaces à une autre entreprise. Cette forme de pratique collaborative peut aussi bien concerner un poste de travail qu’un bureau entier, voire l’accès à un espace de stockage ou entrepôt. Ce type de solution est, en règle générale, possible à titre gracieux sous certaines conditions : si vous travaillez, régulièrement, pour l’entreprise en question en tant que prestataire (ce rapprochement représente un gain d’efficacité mutuel), si votre projet l’intéresse ou si elle souhaite bénéficier de votre savoir-faire et considère que cette collaboration peut leur être bénéfique.

Emprunt ou location de matériel : une alternative à l’achat

Imaginez des entreprises qui n’utilisent qu’un certain type de matériel, d’équipements ou machines dont elles disposent, qu’une partie de l’année. Prenez ensuite la proposition à l’inverse et pensez, maintenant, à celles qui ont besoin de ce même type de matériel, qu’elles ne possèdent pas pour diverses raisons (manque de moyens, hésitation à l’achat car impossibilité de l’amortir…), mais à un autre moment de l’année. N’y aurait-il pas là de quoi faire jouer des pratiques collaboratives ? C’est la question que se sont posées bon nombre d’entreprises. Après être resté cantonné au milieu agricole, le prêt de matériel gagne d’autres secteurs d’activité et 22 % des TPE ont prêté ou emprunté une ressource au cours des douze derniers mois, selon l’étude réalisée par MMA. Plus largement, 11 % des TPE sondées ont prêté ou emprunté un équipement ou un matériel. Et parmi elles, 9 % l’ont fait à titre gratuit.

Le troc entre entreprises reste également possible. Ce concept consiste, simplement, à échanger un matériel contre un autre, ou contre une contrepartie en nature telle qu’une prestation ou un service immatériel. Dans tous les cas, même lors d’un échange gratuit, pensez à sécuriser la transaction en signant une convention de prêt de matériel entre entreprises !

Les business models innovants

L’innovation de modèle économique est un levier de création de valeur majeur. Autre réalité : ce sont les outsiders qui s’en sont servis pour renverser les hiérarchies concurrentielles. Autant dire que c’est une bonne nouvelle pour les entrepreneurs. Mais attention, aucune innovation des business models sans subversion !

PWC CEO pulse évoque 5 questions essentielles susceptibles d’influer sur l’évolution les business models :

  • Comment répondre à des clients plus exigeants, plus volatiles, mieux informés et moins fidèles à une marque. (Internet a bouleversé toutes les habitudes)
  • Comment faire face au nombre croissant de jeunes entreprises, plus efficaces et plus agiles qui viennent disrupter chaque pan de l’économie (le développement des start-ups a dépoussiéré les systèmes hiérarchiques, facteurs d’immobilisme)
  • Comment saisir les opportunités qu’offrent la multiplication des canaux, les objets connectés, l’intelligence artificielle, le big data et l’économie de partage. (La nécessité d’appréhender un mode de communication nouveau)
  • Comment adapter les process et les méthodes de production en intégrant les nouvelles technologies pour accélérer le développement de produits et services. (L’adaptation à toute évolution devenue est un facteur de survie)
  • Comment s’adapter aux nouvelles réglementations, plus strictes, auxquelles sont soumises de nombreux secteurs (finance, énergie, transport…) (Les frontières sont perméables et les réglementations deviennent de vrais casse-têtes)

Dell, Zara, et Easyjet font figure de références en termes de création de valeur et de croissance ces dernières années. Ces entreprises de taille, de secteur et d’origine géographique différents ont en commun d’avoir conçu et déployé une innovation radicale dans leur secteur. Cette innovation n’a pas concerné le produit lui-même, elle ne réside pas non plus sur une avancée technologique de rupture. Ces entreprises ont été innovantes dans la façon de construire et capturer de la valeur, elles ont réalisé chacune une innovation de modèle économique.

Un nouveau continent d’innovation qui dépasse la technologie

Comme ces quelques exemples le montrent, l’innovation de modèle économique n’est pas née avec l’économie numérique et la digitalisation, elle n’est même pas forcément liée à une innovation technologique. L’innovation de modèle économique peut s’appliquer aux produits comme aux services, quel que soit le niveau de technologie, quelle que soit la taille de l’organisation. Ainsi, le modèle Freemium qui propose de passer du gratuit au payant à forte valeur ajoutée.

Cette stratégie freemium consiste à faire adhérer un maximum de personnes à un service gratuit pour les conduire ensuite vers un service payant plus complet, avec des fonctionnalités à forte valeur ajoutée. De très nombreux logiciels ou plateformes digitales fonctionnent ainsi : Facebook, Dropbox, Hootsuite, Hubspot, LinkedIn, Skype, Prestashop, etc. De même, le modèle de l’abonnement qui propose de payer pour l’accès. Ce n’est plus le produit qui a de la valeur mais son utilisation. On paie à l’utilisation réelle d’un produit toujours à jour.

Un business model c’est bien plus large qu’un modèle de revenu

On limite souvent le modèle économique au modèle de revenu : freemium, abonnement, paiement à l’achat, gratuit, et donc l’innovation de modèle économique à une nouvelle façon de mettre un prix sur un produit ou un service. Le modèle économique c’est certes un modèle de revenu mais c’est surtout une bonne synchronisation entre ce modèle de revenu, la proposition de valeur offert aux clients d’une part et l’organisation mise en place pour y parvenir d’autre part. L’innovation réalisée par Dell, Zara ou Easyjet a bien plus concerné la proposition de valeur (choisir votre configuration, changer plus souvent de vêtement, voyager peu cher) et l’organisation (localiser la production près des zones de consommation, augmenter le nombre de rotations quotidiennes d’un avion, fabrique à la demande) que la façon de formuler leur prix.

En quoi c’est une bonne nouvelle pour les entrepreneurs ?

Cela signifie que l’innovation (et donc la création de valeur) ne se limite pas aux grandes entreprises ou aux startups technologiques. Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur, peuvent mener des innovations qui vont créer de la valeur pour peu qu’elles s’interrogent sur la bonne adéquation entre la proposition de valeur, le modèle de revenu et l’organisation. L’entreprise L’atelier des chefs est un très bon exemple d’innovation de modèle économique dans une industrie mature. Quelles sont les deux charges importantes d’un restaurant en ville ? Le pas de porte et les salaires. La réponse de L’atelier des chefs est de se mettre dans les arrière-cours et faire travailler les clients. Superbe innovation de modèle économique dans la restauration : une nouvelle proposition de valeur soutenue par une organisation innovante où ce sont les clients qui créent une partie de la valeur.

Comment y arriver ?

La bonne nouvelle, c’est que l’innovation en termes de business models est accessible à tous ! Cependant, ne nous trompons pas, mener une innovation de modèle économique est une tâche ardue qui requiert des efforts importants et une posture subversive. Aller contre les règles : pas d’innovation de modèle économique sans la contestation des règles admises dans une industrie (les voyages en avion sont un signe extérieur de richesse, les pays à bas coût sont les seuls endroits pertinents pour produire des biens en série, il faut admettre les coûts fixes du magasin).
Expérimenter : les plans et les anticipations sont peu probants pour tester l’appétence des clients ou la capacité à délivrer le service. Il faut faire à petite échelle de nombreux tests pour trouver la bonne adéquation proposition de valeur – revenu – organisation. Tolérer l’échec : quand on expérimente, on cherche à apprendre, pas à réussir et pour apprendre, il faut se tromper. Avoir une vision transversale : pour trouver la bonne adéquation proposition de valeur – revenu – organisation, il faut simultanément penser offre, organisation, prix, partenariats, achats.

Focus sur l’exemple de DELL

Dell a construit son succès en établissant un modèle en rupture avec le modèle dominant de l’industrie du matériel informatique. Trois points sont particulièrement intéressants dans ce modèle :

  • Une nouvelle proposition de valeur : alors que l’industrie des ordinateurs est structurée autour d’une offre standardisée, Dell propose à ses clients de définir eux-mêmes la configuration qu’ils souhaitent, lorsqu’ils achètent le produit.
  • Le changement de la séquence : alors que la règle de l’industrie est de vendre une fois qu’on a produit en masse, Dell vend d’abord et assemble ensuite. Cette évolution a de nombreux avantages. En termes de cash, amélioration du BFR (Dell encaisse avant de mobiliser les ressources d’assemblage), en termes de chiffre d’affaires, augmentation des ventes par une meilleure satisfaction des attentes, en termes de coûts, réduction des invendus.
  • La distribution en direct : la distribution est faite en direct via le site Internet qui est pour la première fois utilisée comme un canal de vente spécifique, les distributeurs classiques sont hors du jeu. Cette distribution directe permet à Dell de capter une valeur supplémentaire à celle de ses concurrents.

Ces trois points fonctionnent en interaction : la proposition de valeur n’est pas concevable sans une distribution directe et sans une séquence opérationnelle différente des règles de l’industrie. Pour tenir la promesse et notamment celle de délais de livraison courts, Dell a mis en place un outil industriel radicalement différent de ses concurrents : une distribution internalisée, des usines d’assemblages localisées près des points de consommation (alors que les usines étaient toutes localisées en Asie pour bénéficier des bas coûts de main d’œuvre) et des usines particulièrement performantes pour tenir des coûts compatibles avec la concurrence.

Article par Louis David-Benyayer

CES 2018, l’illustration de l’innovation française

Intelligence artificielle, maison connectée, voiture autonome… Les 365 entreprises françaises s’illustrent au CES de Las Vegas, du 9 au 12 janvier 2018, lors de ce rendez-vous annuel devenu incontournable.  Avec pour thématique « La Ville Intelligente », les startups ou des « scale-ups » françaises représenteront  la deuxième délégation  mondiale derrière les Etats-Unis (280 startups), les Pays-Bas (60 startups) et la Chine (55 startups). Cette présence, en croissance exponentielle depuis 5 ans, résume le dynamisme des entreprises innovantes françaises. 

365 entreprises dont 320 startups ont été sélectionnées pour y être présentes. 270 d’entre elles exposeront à l’Eureka Park, lieu spécialement consacré aux startups les plus innovantes. Le CES, vitrine mondiale, comptera 4.000 exposants de 150 pays et attend 170.000 visiteurs. 

Les 9 réseaux thématiques : 

1. #HealthTech : #BioTech #MedTech #esante 

2. #IoT #Manufacturing 

3. #EdTech #Entertainment 

4. #CleanTech #Mobility

 5. #FinTech 

6. #Security #Privacy 

7. #Retail

 8. #FoodTech 

9. #Sports

Les start-up françaises abordent tous les domaines.

Les starts-up françaises s’illustrent par la diversité des domaines : objets connectés pour la maison (une boite aux lettres et colis connectée), e-santé (une application mobile de suivi du diabète et une brosse à dents connectée et application mobile pour suivre et analyser la qualité du brossage), automobiles, drones (un drone dédié aux entrepôts logistiques par exemple), écouteurs qui suppriment les bruits de fond, lunettes anti-endormissement au volant ou même un robot-compagnon pour chiens capable de lancer des croquettes, objet connecté antimoustique éco-responsable, masque connecté anti-pollution avec filtre à nanoparticules pour cyclistes et conducteurs de deux-roues etc.

Quel accompagnement pour ces entreprises innovantes ?

Plusieurs structures accompagnent les start-up :

  • Business France accompagne 36 start-ups françaises qu’elle a particulièrement préparées en amont (coaching au pitch oral et écrit, l’exercice incontournable pour toute startup qui vise le marché américain, coaching aux relations presse pour toucher les médias français et américains, coaching consacré à l’industrialisation….). Son objectif demeure d’aider les startups à optimiser ce rendez-vous pour lequel les entreprises ont beaucoup investi.
  • Des grands groupes comme les français Engie (ex-GDF Suez) et Dassault Systèmes. Ainsi, Navya, start-up lyonnaise spécialiste des navettes électriques sans conducteur, présentera son premier taxi sans volant ni pédale, dévoilé en novembre 2017, avec deux de ses actionnaires principaux, Valeo, qui fournit les capteurs, et l’opérateur de transport Keolis, filiale de la SNCF.
  • Les Métropoles French Tech labellisées par l’Etat car reconnues comme les écosystèmes de startups français les plus remarquables par leur dynamique de croissance et en particulier : French Tech in the Alps,  Bordeaux French Tech,  French Tech Brest+, French Tech Côte d’Azur,  Lille is French Tech, LORnTECH,  Lyon French Tech, French Tech Montpellier, Normandy French Tech, French Tech Rennes St Malo, French Tech Toulouse

Leur accompagnement témoigne de l’intérêt qu’elles portent à ces entreprises.

Et déjà des reconnaissances 

2 startups françaises ont obtenu cette année le très prestigieux « Best of Innovation Award » qui récompense la meilleure innovation pour chacune des 28 catégories officielles proposées par le CES : 

– Site web Blue « Frog Robotics BUDDY » qui propose un robot compagnon révolutionnaire qui participe à la vie quotidienne de la famille en proposant de réels services. 

– Lancey Energy Storage qui propose le 1er radiateur électrique intelligent avec batterie intégrée 

Au moins 29 entreprises françaises ont par ailleurs reçu un « award » cette année dans l’une des 28 catégories officielles.

Créer son entreprise : un jeu d’enfant !

Certains hésitent à se lancer dans l’entrepreneuriat sous prétexte qu’un certain nombre de démarches fastidieuses demeureraient nécessaires. Créer son entreprise en France n’est pourtant pas si compliqué et reste facile. Les formalités de création simplifiées mais aussi les dispositifs d’aide établis par l’État séduisent de plus en plus de Français qui osent se lancer dans l’aventure.

Affichant plus de 500 000 sociétés créées chaque année, la France demeure l’un des premiers pays européens en matière de création d’entreprise. Véritable tremplin pour l’Europe, l’Hexagone continue de séduire et attire de nombreux investisseurs. Mais alors, comment créer, simplement, sa boite ?

Bien choisir son statut juridique

Ça y est ! Vous avez l’idée de votre future entreprise en tête, vous avez réalisé votre étude de marché dans les règles ainsi qu’un business plan solide et n’avez, désormais, plus qu’à sauter le pas. Avant d’immatriculer votre société, la première chose à faire reste de bien choisir votre statut juridique. Quelle que soit votre activité, deux options s’offrent à vous : l’entreprise individuelle (EI) ou la création d’une société.

  • L’entreprise individuelle : Retenez que, dans le cas de l’EI, vous ne formerez, avec votre entreprise, qu’une seule et même personne juridique. Si vous disposez d’une grande liberté d’action (vous n’avez de comptes à rendre à personne et la notion d’abus de bien sociaux ne s’applique pas dans cette situation, ndlr), vos patrimoines personnels et professionnels seront, d’un point de vue juridique, confondus. En clair, vous serez tenu pour responsable des éventuelles dettes de votre entreprise sur l’ensemble de vos biens. Pour constituer un patrimoine affecté à votre activité professionnelle distinct de celui personnel, vous pouvez, malgré tout, choisir certain statut comme l’EIRL (Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée). En cas de difficultés financières, les créanciers ne pourront ainsi pas se tourner vers vos biens personnels.
  • Créer une société : Opter pour la création d’une société implique celle d’une nouvelle personne morale, distincte de vous juridiquement. Conséquence : votre entreprise dispose de son propre patrimoine. Vos biens personnels ne seront ainsi pas engagés en cas de difficultés. Notez, toutefois, qu’il existe certaines exceptions, où les associés sont estimés solidairement et indéfiniment responsables… Certains statuts sont davantage protecteur comme la SA (Société Anonyme), SAS (Société par Actions Simplifiée), SARL (Société à Responsabilité Limitée), EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) ou encore SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) font partie des différents statuts possibles. Dans tous les cas, la société sera soumise à l’Impôt sur les Sociétés (IS).

Une autre des raisons pour lesquelles certains hésitent à créer une entreprise s’explique en matière de financement. L’État français prévoit pourtant plusieurs aides auxquelles vous pouvez prétendre, sous certaines conditions.

Les aides à la création d’entreprise

Si votre apport personnel, la « love money », le prêt bancaire, le financement participatif ou encore la levée de fonds font partie des sources de financement possibles, l’État prévoit également des aides à la création d’entreprise. Hormis celles de nature financière, l’exonération de charges sociales ou des allègements fiscaux sont parfois accordés. La mise à disposition de locaux, à titre gratuit, peut également entrer en ligne de compte. Au-delà des aides classiques, d’autres, issues des collectivités territoriales ou bien des aides régionales existent. Leur attribution dépend, bien souvent, du secteur d’activité, du lieu d’implantation de l’entreprise ainsi que de votre statut actuel (demandeur d’emploi, salarié…). Le NACRE (Nouvel Accompagnement Pour la Création et la Reprise d’Entreprise), par exemple, se voit réservé aux chômeurs en situation de réinsertion professionnelle. Quoi qu’il en soit, des conseils sont prodigués, gratuitement, pour ceux qui souhaitent entreprendre.

Déclarer officiellement son entreprise

Les CFE (Centres de Formalités des Entreprises) ont largement facilité la vie des créateurs d’entreprise. Au moment de créer une société, ils permettent de déposer, en une seule fois, en un même lieu et à l’aide d’un seul et même formulaire, l’ensemble des déclarations auxquelles les créateurs sont tenus. En plus de centraliser les pièces nécessaires à la constitution de votre dossier, les CFE les transmettent aux différents acteurs concernés : l’INSEE, pour enregistrer l’état civil de votre entreprise au répertoire Sirene ; les greffes des tribunaux de commerce, pour l’inscription au RCS (Registre du Commerce et des Sociétés) ; ainsi que les chambres de métiers et de l’artisanat (CMA), pour l’inscription au Répertoire des Métiers (RM). Si votre CFE varie en fonction de la nature de votre activité et de votre statut, sachez que toutes vos démarches peuvent, désormais, s’effectuer directement en ligne. N’oubliez pas que votre expert-comptable peut également s’avérer une aide précieuse. 

Sachez conclure une vente

Aie, conclure, le talon d’Achille de nombreux commerciaux. La conclusion c’est le moment qui couronne un processus certes long mais surtout tous vos efforts. Alors clamez le vent de panique qui s’élève en vous. Voici quelques conseils pour réussir cette ultime étape. Le premier d’entre eux : vous êtes venu pour faire signer le client, ne l’oubliez jamais !

Maîtrisez vos peurs

Quand un commercial rate une vente, neuf fois sur dix c’est parce qu’il a peur de conclure et qu’au dernier moment, il biaise ou fuit. Cette peur provoque chez lui un flux ininterrompu de paroles, qui finit par semer le trouble dans l’esprit du client. Devenu indécis, celui-ci quitte la boutique ou le bureau sans même voir la couleur du bon de commande ou du contrat qui aurait dû lui être tendu. Par crainte d’essuyer un refus, le vendeur « oublie » de lui demander s’il veut acheter. C’est pourtant la meilleure des choses à faire pour conclure une vente. En B to C, la conclusion est le moment ou la vente devient effective.
En B to B, l’objectif de la conclusion est un peu différent. Il peut être d’obtenir une signature au bas d’un bordereau de commande. Mais il peut être aussi de franchir une étape supplémentaire dans le processus de vente. Quoi qu’il en soit, la peur de l’échec est une émotion normale car les enjeux sont importants.
Si toutefois le commercial a correctement préparé l’entretien, il n’y a pas de raison pour qu’il échoue. Il doit alors prendre l’initiative et demander à son client s’il est d’accord pour signer. Pour autant, pas question de se jeter à l’eau sans prendre de précautions. Le commercial doit guetter les signes indiquant que son client est prêt à conclure.

Dirigez par vos questions l’entretien

Certains comportements ne trompent pas. Si le prospect regarde le vendeur en souriant, en hochant la tête et en posant soudain des questions, il est intéressé et souhaite que les choses s’accélèrent.
De la même façon, lorsqu’il pose une question précise, du type :
 « Vos fournitures peuvent-elles être livrées la semaine prochaine et par colis de 50 ? »
Il est c’est évident prêt à conclure.
Vérifiez-le en disant à votre tour :
« Si nous vous livrons la semaine prochaine, êtes-vous prêt à signer aujourd’hui ? ».
Si au contraire, il croise les bras, fronce les sourcils et demande des explications, il reste des objections. Vous devez découvrir lesquelles et les lever. Enfin, lorsque vous n’êtes pas certain de l’état d’esprit dans lequel il se trouve, faites un essai.
Reformulez exprès une fausse information pour voir s’il la corrige :
« Vous voudriez être livré dans deux semaines mais à quelle adresse ? »).
S’il la laisse passer, c’est qu’il n’est pas encore convaincu. Une fois que votre client a fait comprendre qu’il est prêt à signer, il dit par exemple :
« J’ai apprécié de traiter avec vous »)
Laissez d’abord passer quelques secondes de silence (comptez jusqu’à sept dans votre tête) pour vous assurer qu’il n’a plus rien à ajouter. Puis tendez votre stylo et les bons de commande.
Si la conclusion a été bien menée, il s’en empare et paraphe les documents. À cet instant, pas la peine de trop parler. Montrez par votre silence que le moment est important. Évitez surtout de reparler du contrat : vous pourriez faire naître de nouveaux doutes dans son esprit.

Article par EVELYNE PLATNIC-COHEN | FONDATRICE | BOOSTER ACADEMY

La protection du dirigeant à ne jamais négliger

Remettre à plus tard sa protection en tant que dirigeant est une négligence. Il existe dans l’hexagone des moyens de se garantir contre les aléas de la vie de l’entreprise. La protection du dirigeant est une préoccupation qui doit intervenir en amont et suffisamment tôt (ceci est fortement recommandé avant la création d’entreprise). Il est, pour cela, préférable de prendre le temps nécessaire à la réflexion et de s’entourer de conseils avisés (centres de gestion, experts-comptables, assureurs).

Quelles sont les protections et garanties possibles ?

La mutuelle incontournable aujourd’hui

Si vous souhaitez prendre une mutuelle spécifique à votre statut, sachez que la couverture sera la même que pour un indépendant. Il n’y a pas de déduction possible des cotisations d’assurance santé ou de mutuelle santé dans la mesure où les charges sont forfaitisées.

L’assurance chômage, si vous êtes titulaire d’un contrat de travail

Comme tous les salariés, les dirigeants mandataires et autres (gérant, président du conseil d’administration, dirigeant de société par actions simplifiées) participent au régime d’assurance chômage, dans la mesure où ils cumulent leur mandat social avec un contrat de travail. Néanmoins, le fait de détenir un contrat de travail n’est pas la condition suffisante pour obtenir des indemnités de l’UNEDIC. Pour permettre aux sociétés et aux mandataires sociaux de connaître leurs droits en matière d’assurance chômage, l’UNEDIC a mis en place une procédure d’interrogation préalable. Celle-ci répond à des critères de sélection stricte et encadrée par la jurisprudence.
Pour bénéficier des allocations chômage, le contrat de travail doit justifier de plusieurs éléments. Notamment, l’exercice de tâches techniques, l’existence d’une rémunération, l’existence d’un lien de subordination juridique permettant à l’employeur de diriger et de contrôler le salarié, et le contrat de travail correspond à un travail effectif.
Après analyse du contrat de travail, l’UNEDIC peut émettre un avis favorable ou défavorable.
Dans le cas d’un avis favorable : l’intéressé pourra prétendre en cas de perte d’emploi aux allocations chômage.
Dans le cas d’un avis défavorable, le dirigeant ne pourra pas bénéficier des allocations chômage au titre de son activité professionnelle. Il lui faudra alors au plus tôt souscrire une assurance chômage volontaire auprès d’un assureur. Notez qu’il existe un délai de carence entre la souscription et l’application de cette couverture. A savoir : la couverture s’élève à 12 mois et l’indemnisation augmente alors au bout de 18 mois de souscription.

La retraite complémentaire facultative

Les régimes de retraite par répartition vous prémunissent contre l’érosion monétaire. Toutefois leur rendement dépend du rapport démographique entre cotisants et bénéficiaires. En France, le rapport démographique n’ait de cesse de se dégrader dans les années qui viennent.
Les régimes de retraite par capitalisation vous prémunissent contre l’évolution à la baisse du rendement des régimes par répartition, en acceptant le risque du marché financier. À vous et votre conseiller de trouver la solution de retraite complémentaire la plus adaptée à votre situation personnelle. C’est-à-dire choisir entre les systèmes de répartition, de capitalisation, d’assurance-vie et d’autres formes d’épargne. Ce choix doit tenir compte de la fiscalité de l’épargne. Ainsi, l’imposition à l’entrée pour l’assurance-vie et à la sortie pour les retraites par répartition et par capitalisation.

La garantie homme clé

L’absence durable dirigeant (plus de 90 jours) en cas de maladie, d’accident, d’invalidité voire de décès, peut être très néfaste à l’entreprise. La garantie homme clé permet de se protéger face à ce risque. Il est intéressant de savoir qu’au-delà du dirigeant de l’entreprise elle peut aussi concerner toute personne déterminante dans la bonne marche de la société. Par exemple, un commercial qui assure un pourcentage conséquent du chiffre d’affaires ou un employé indispensable à la continuité d’un processus de fabrication.
Elle est souscrite par et pour l’entreprise. Elle fait l’objet d’une souscription à une assurance spécifique. C’est l’entreprise qui la souscrit et c’est elle qui touchera les indemnités journalières ou encore un capital.
Les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés ou imposables dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) peuvent déduire ces cotisations au titre des charges d’exploitation. En revanche, les sommes versées pour pallier l’absence de l’homme clé doivent s’intégrer dans le résultat imposable de l’entreprise.

La garantie responsabilité civile

Celle-ci est le plus souvent proposée dans un contrat distinct. Elle garantit les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile que le dirigeant peut encourir dans l’exercice de ses fonctions à l’égard de tiers, du fait des fautes commises. Les fautes généralement couvertes par cette garantie sont les erreurs de droit ou de fait, les omissions, les négligences ou les fautes de gestion. L’entreprise peut également demander une extension de la garantie au domaine fiscal ou social.
En principe, les conséquences civiles de la responsabilité pénale, dans la mesure où les faits pour lesquels l’auteur de l’infraction a été condamné, ne sont pas exclues de la garantie. Le contrat d’assurance de responsabilité civile les prend en charge.

La garantie des revenus en cas d’absence prolongée

Le dirigeant peut également contracter une assurance spécifique pour vous garantir. Celle-ci permet au dirigeant de percevoir une indemnité en cas de problèmes de santé ou d’accident.
Vous pouvez adapter librement le niveau de garantie en fonction de vos revenus.

Article par Philippe Zourabichvili, fondateur www.citemplois.com

Travailler chez vous, première décision de l’année 2018

Je travaille chez moi, première décision de l’année 2018 ! Vous avez courageusement pris la décision de créer votre propre entreprise et, désormais, le compte à rebours est lancé ! Il vous apparait évident et pertinent de vous installer au sein de votre domicile pour ne pas commencer à entamer votre trésorerie et de plus les moyens technologiques vous permettent de le faire. Un grand nombre de questions s’entrechoquent dans votre tête ! Prenez le temps de réfléchir. Et, surtout, de conserver du bon sens pour éviter de vous lancer dans des frais inutiles !

Votre premier objectif doit être de mettre en place une séparation étanche entre votre nouvelle vie de travailleur à domicile et votre vie privée. Cela va sans dire, mais le mieux est de se fixer un cadre strict dès le départ. Une fois les mauvaises habitudes enclenchées, difficile de revenir en arrière !

Installez-vous un open space à votre domicile.

En premier lieu, installez-vous (si possible) dans une pièce séparée dans votre logement. Pas question de bricoler un espace travail dans un coin de cuisine ou dans le salon. Une pièce fermée avec une porte, histoire de marquer votre territoire, tant vis-à-vis de votre famille, de vos enfants que de vous-même. En dehors, votre vie privée reprend tous ses droits, et surtout vous n’êtes pas tenté de suivre un bout d’émission à la télévision tout en terminant une mission urgente !

Fixez-vous des horaires de travail avec bon sens.

Ensuite, qui dit travail, dit horaires « précis » comme pour tout professionnel. Ce n’est pas parce que vous travaillez chez vous que vous êtes corvéable à merci et que vous devez vous laisser déborder par vos clients. Aussi, n’oubliez pas de notifier très clairement vos heures d’activité, de prendre le temps de déjeuner et de basculer sur le répondeur téléphonique dès que nécessaire. Si vous devez travailler en dehors de ces horaires, cela ne regarde que vous. Bref, évitez d’ouvrir une brèche dans laquelle nombre de clients risquent de s’engouffrer sans vergogne !

Investissez dans un matériel fiable !

L’investissement de base est avant tout matériel. Achetez un bon ordinateur et n’oubliez pas que la direction informatique de votre entreprise désormais, ce sera vous ! Offrez-vous du matériel récent : toute panne aura des répercussions fortes sur votre activité, surtout si vous n’arrivez pas à boucler une mission. Limitez-vous à ce dont vous avez réellement besoin. En termes d’applications, pas la peine de remplir votre ordinateur de produits inutiles.

Enfin, si vous devez vous déplacer régulièrement, choisissez d’emblée un ordinateur portable. Mais, dans tous les cas, investissez impérativement dans deux disques durs externes et pas moins. Et n’oubliez pas d’en laisser un à la maison. Et, bien entendu, dans une application correspondante pour synchroniser le disque dur interne de votre ordinateur et le disque externe. La sauvegarde quotidienne de tous vos contenus comme de votre système est un impératif. Perdre ses données numériques, ses contacts, réinstaller un système complet et vos applications serait dramatique.

Le téléphone portable et l’abonnement

Pour finir, choisissez un abonnement internet de qualité avec téléphonie sur IP. Internet est indispensable pour échanger courriels et pièces jointes, un téléphone IP pour joindre vos correspondants sans vous retrouver avec une facture pharaonique à régler à la fin du mois. Ce téléphone ne va pas servir exclusivement à contacter des clients mais aussi à tricoter des liens avec d’autres professionnels aux activités complémentaires. Pensez également que vous n’allez pas rester tous les jours devant votre écran, qu’il vous faudra vous rendre à des rendez-vous, rencontrer vos clients et séduire des prospects.
Un téléphone portable professionnel avec la possibilité de récupérer vos mails et d’y répondre pendant vos déplacements n’est pas inutile et vous donnera assez de liberté pour ne pas craindre de perdre une mission importante en cas d’absence. Et surtout, n’oubliez pas de vus équiper d’une batterie externe qui vous évitera de vous retrouver dans l’impossible de communiquer à cause de la batterie déchargée.
Comparez les offres et les durées des engagements des divers opérateurs. Et prenez le temps de lire les clauses en petits caractères !

Créez une ambiance de travail !

Vous voilà doté d’un espace de travail fermé, d’un ordinateur et d’un téléphone : vous êtes prêt à lancer votre activité. Mais attention à l’ambiance de travail : la porte de votre bureau doit être fermée : pas question d’aller fouiner dans les placards de la cuisine ou le réfrigérateur ! Pas question non plus de travailler en pyjama. Habillez-vous correctement, même si vous n’allez pas sortir de la journée. Ceci représente une excellente façon de vous mettre au travail, même si vous vous habillez de manière nettement plus décontractée que dans votre ancien job.

Reste désormais à vous faire connaître, à vendre vos compétences. Rien ne vous empêche d’informer toutes vos connaissances et de rassembler sur une page de présentation sur le net vos spécificités, vos « plus », les services que vous offrez. N’hésitez pas à communiquer par ce biais, cela rassurera également vos clients. Accessoirement, il vous reste un ultime investissement à faire : acquérir un nom de domaine, tant pour y placer quelques pages explicatives (pas la peine d’investir dans un site qui clignote de partout !) que de pouvoir communiquer avec une adresse email à votre nom. Ce domaine sera, à terme, votre marque professionnelle.

Article par Jean-Christophe COURTE

Qui sont ces start-up prometteuses de l’année ?

60 entrepreneurs de talent, déjà « Success story » ou en devenir ont illustré la dynamique de l’entrepreneuriat en 2017. Pour cette nouvelle année, suivons leur parcours et leurs challenges. Dynamique Entrepreneuriale accompagne les ces start-up prometteuses sur le chemin de la réussite !

Isabelle Veyrié de Recoules

Isabelle Veyrié de Recoules, d’avocate à entrepreneure, n’a fait qu’un pas puisqu’elle s’oriente vers ce qui va devenir sa spécialité : l’accompagnement des PME en conseil et en contentieux de droit commun commercial.

Didier Lecoq

Didier Lecoq, le dirigeant de l’entreprise Alsys Sécurité, spécialisée dans les métiers de la protection électronique qui rend possible l’assistance avec géolocalisation sans carte SIM, ni téléphone pour mieux sécuriser les personnes, a créé un système qui ne passe pas par la voie traditionnelle du téléphone.

Sébastien Chatrousse

Sébastien Chatrousse, l’entrepreneur qui repense le principe de la défiscalisation. A 42 ans, il se retrouve à la tête d’Hexa Service, qui permet aux professionnels de financer des prestations par des dispositifs fiscaux avantageux tout en améliorant leur confort de vie privée. Une première en France en termes de défiscalisation.

Benoit Gueguen

Benoit Gueguen, l’entrepreneur pour qui rien n’est impossible et qui n’a pas hésité à reprendre ses études pour pouvoir réaliser ses rêves : aider les autres à trouver des solutions pour financer leurs projets.

Laurence Gabriel

Laurence Gabriel, c’est 25 ans de carrière dans la communication et les relations médias, un tempérament solide et une force tranquille. Avec Gen-G, son agence, elle entend remettre l’humain au cœur de son métier et rendre sa nouvelle vie d’entrepreneure palpitante.

Stéphane Malherbe

Stéphane Malherbe, un entrepreneur au rendez-vous de l’innovation. Il est fondateur et directeur général d’Offiscenie, première entreprise française offrant aux TPE/PME une sphère globale de produits pour le bureau associé à des services d’experts.

Didier Nefzi

Didier Nefzi, l’entrepreneur au cœur de l’événement et qui réussit tout ce qu’il entreprend. Son dernier projet en date : Magnitude Events et Services qu’il lance avec ferveur.

Beya Zerguine

Beya Zerguine, quand entrepreneure se marie avec l’optimisme. Elle est passée du recrutement à l’accompagnement avec deux mots clefs pour devise : s’ouvrir au monde et accueillir les opportunités.

Grisel Lamotte

Grisel Lamotte, une créatrice qui concilie parfaitement pro et perso. Avec son entreprise, CM Plus France, elle entend répondre aux besoins des entrepreneurs en matière de relation clients notamment sur le retard de paiement des factures. Grâce à son parcours, la chef d’entreprise a plus d’un conseil dans son sac et se fait une joie de les partager.

Samantha Montalban

Samantha Montalban, cofondatrice de Mina Stor, une marque de sous-vêtements spécialisée qui accompagne les jeunes filles dans leur adolescence. S’appuyant sur le concept de la vente en ligne, la dirigeante souhaite se développer rapidement à l’international.

Frédéric Voyer

Frédéric Voyer, le dirigeant qui démocratise l’immersion professionnelle et a entrepris de favoriser la création d’emplois en optimisant les rencontres entre entreprises et étudiants grâce à une plateforme dédiée.

Adrien Salamon

Adrien Salamon est le cofondateur de Balibart, service en ligne d’impression à la demande à destination des artistes. S’étant rapproché de nombreux acteurs du marché pour mieux les comprendre, le dirigeant soulève un véritable enjeu pour les artistes : vivre de leur talent.

Yann Legros

Yann Legros, fort de son expérience de salarié mais également d’associé chez un promoteur, décide de créer sa propre société. Il redéfinit le concept même du métier de promoteur en faisant de son entreprise le premier site d’information sur le conseil pour vendre un terrain à un promoteur.

Prashan Sithi et Cédric Morvan

Prashan Sithi et Cédric Morvan sont les fondateurs de l’aile française de iHorse, une société spécialisée dans le conseil et la stratégie dans le digital et les nouvelles technologies informatiques. Les deux entrepreneurs qui vous aident à diminuer sans conteste vos coûts.

Alexandre ZABULON

Alexandre ZABULON, un entrepreneur dans le transport routier de marchandise et la logistique qui fait de la livraison un challenge : « Tant que la commande n’est pas livrée, tout peut arriver. »

ROLAND DEBOST

ROLAND DEBOST, dont le crédo est d’être accélérateur de croissance, a fait du développement de PME son challenge personnel. Qu’il s’agisse de doubler voire tripler le CA, financer cette croissance, recruter ou développer à l’international, les enjeux des sociétés qu’il accompagne constituent son propre défi.

Thibaud Elzière

Thibaud Elzière crée Tex Master, la start-up de la traduction professionnelle en ligne qui s’impose, aujourd’hui, comme le leader européen. Avec 7 millions d’euros levés auprès d’investisseurs de premier plan, elle connaît depuis sa création une croissance annuelle moyenne de plus de 100 %. La start-up compte aujourd’hui plus de 10 000 clients dans 110 pays.

William Boiché

William Boiché, cofondateur de Compta Clémentine, votre comptabilité en ligne vous raconte son chemin semé d’embûches mais prometteur.

Luis Filipe Martins

Luis Filipe Martins est le cofondateur et président de Foresight Entreprises, une société spécialisée dans le Conseil en management de transition. Un entrepreneur que rien n’arrête avec une entreprise comme mode de vie.

Christophe Matias

Christophe Matias a décidé de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale en fondant Electric Loading, spécialisée dans les bornes de rechargement pour véhicules électriques.

Jennifer Plaisant

Jennifer Plaisant, fondatrice de DecoForDesk, l’architecte d’intérieur qui décore les start-up. Après une carrière dans plusieurs sociétés de services informatiques, Jennifer Plaisant monte son entreprise pour se consacrer à sa passion : la décoration et l’architecture d’intérieur !

Olivier Muller

Olivier Muller, un courtier en assurance qui répond aux besoins des clients ainsi qu’à leurs demandes spécifiques et surtout, aux évolutions des modes de vie.

Véronique Bergeot et Sylvain Eche

Véronique Bergeot et Sylvain Eche, cofondateurs de 62 degrés s’occupent de tout, de A à Z, de la conception à la livraison des plats. Après avoir levé 2 millions d’euros l’année dernière pour agrandir la cuisine et produire davantage, leur défi est désormais d’élargir le service au-delà des frontières de l’Hexagone.

Olivier Peyronnel

Olivier Peyronnel, cofondateur de Coopaturage, l’entreprise qui permet à chaque producteur de mettre en ligne ses produits et au consommateur de les obtenir directement chez lui ou sur son lieu de travail.

Antoine Chatelain

Antoine Chatelain, cofondateur de Wecasa a créé une plateforme qui permet de réserver tout type de services à domicile (coiffure, beauté, massages, cours particuliers) et à tout moment.

Patrick Dumoulin

Patrick Dumoulin, Directeur général du label Great Place to Work, dirige l’Institut Great Place to Work France, l’expert mondial de l’évaluation des entreprises, présent dans 45 pays où il fait bon travailler.

Vincent Paolantonacci

Vincent Paolantonacci, porteur du projet Phoenix, dont l’objectif est de faciliter la vie des personnes en fauteuil roulant mais aussi d’augmenter le champ des possibles des personnes handicapées et soulager le quotidien des aidants.

Laurent Gaudens

Laurent Gaudens, porteur du projet Burns & Smiles pour permettre aux personnes « brulées » de retrouver le sourire.

Thierry Attal

Thierry Attal, ce serial entrepreneur, qui vous aide à trouver des financements et vous aide à lever des fonds.

Jérôme Blanchon

Jérôme Blanchon, fondateur de Bizdev, un entrepreneur qui ne ménage pas ses efforts, définit sa stratégie en citant Vidal Sasson : « le seul endroit où le succès arrive avant le travail… c’est dans le dictionnaire ! »

Christophe Auvray

Christophe Auvray, c’est l’aventurier-entrepreneur. Profil multi-casquettes, il intervient sur deux créneaux : informatique et financement. Pour lui, l’informatique demeure un secteur en permanente ébullition, on ne s’y ennuie jamais, la réalité dépasse toujours l’imagination.

Christelle Rouvet

Christelle Rouvet, dirigeante de Rêves de Café fait du sourire et de la relation humaine ses premières valeurs pour développer sa clientèle. Elle propose une solution professionnelle et une couverture nationale pour la pause-café des entreprises.

Juliette ESKENAZI

Juliette ESKENAZI, une communicante qui aide les entrepreneurs à faire connaître leur entreprise ! La réussite des autres pour challenge.

Laurent Bellone

Laurent Bellone, l’entrepreneur qui fait revivre l’Âge d’Or du babyfoot ! Passionné de « football de table », il crée Babyfoot Vintage aux États-Unis, avant de revenir sur le territoire de l’Hexagone.

Erwan de Puymorin

Erwan de Puymorin se retrouve plongé dans l’univers entrepreneurial et crée Escape Hunt : 60 minutes chrono pour s’évader. Le concept de son entreprise, fondée en 2013, s’inscrit dans la fameuse tendance des « escape games ».

Nicolas Venaut

Nicolas Venaut, l’entrepreneur qui dope votre site web. Dirigeant et fondateur de l’entreprise VNC Online. Une agence spécialisée dans le webmarketing qui met en place et optimise les campagnes de ses clients grâce à son expertise.

Emmanuel Camus

Emmanuel Camus, fondateur et président de FINARTUP, propose son expertise de directeur financier aux TPE et PME à temps partagé. Il devient leur copilote financier et leur permet de se libérer du temps pour le consacrer au développement de leur entreprise.

David Baranes et Dan Gomplewicz

David Baranes et Dan Gomplewicz, cofondateurs d’Armis dont la création a pour origine une anecdote : « Chaque année, lorsqu’arrive l’anniversaire de ma femme, je me révèle très mauvais pour lui faire un cadeau. Je m’y prends en retard, je n’achète pas le bon… Désormais, nous permettons aux commerces de proximité de communiquer sur internet via la publicité en ligne. »

Maxime Mussard

Maxime Mussard, cofondateur de Twins for Peace, entreprise dont l’origine se trouve dans les secrets de son enfance et qui pour chaque paire achetée en offre une à un enfant qui n’en a pas.

Hugo Mulliez

Hugo Mulliez, cofondateur d’Artsper, une marketplace spécialisée dans l’art contemporain. « Après des études de finances, j’ai effectué un stage aux Etats-Unis au sein d’un fonds d’investissement. Aujourd’hui, nous sommes présents en ligne mais aussi dans des galeries d’art physiques et avons d’ailleurs bouclé une levée de fonds de 2 millions d’euros en février dernier. »

Pauline Chatin

Pauline Chatin, porteuse du projet Vigne de Cocagne s’est découvert une véritable passion pour les vignes et le vin.

David Biasio

David Biasio, cet entrepreneur dans le conseil en Système d’information qui considère que l’éthique doit être au centre de l’entreprise.

Matthieu Le Clech

Matthieu Le Clech a cofondé Pragmatan, avec l’aide de son associé, Tan-Huy Nguyen. Autofinancés afin de « rester libres », ils revoient le concept même du recrutement : se servir de l’Information Technology pour repenser le recrutement.

Marc Guet

Marc Guet, pour qui entreprendre c’est le moyen de se réaliser et d’être skipper au Vendée globe : « C’est à la fois affronter et maîtriser des éléments qui vous dépassent et vivre des moments de bonheur où les alizées vous portent ! Un chef d’entreprise ressent son entreprise comme un skipper ressent son bateau. Chacun sait si la machine tourne au ralenti, pas assez vite ou trop vite. »

Sebastian Krawczyk et Sébastien Loyer

Sebastian Krawczyk et Sébastien Loyer ont lancé Coders’ Corner, une agence de développement digital proposant des prestations pointues : des digital entrepreneurs restés fidèles à leurs valeurs.

Christophe Lemée

Christophe Lemée, l’entrepreneur qui développe le monde de demain. Après une longue carrière dans les télécoms, ce serial entrepreneur se penche sur la blockchain et voit en cette technologie l’avenir de l’informatique.

Mikaël Buffet

Mikaël Buffet, cofondateur de Golf Inside, veut permettre aux amateurs comme aux professionnels de pratiquer le golf, quotidiennement, en plein cœur des grandes villes quelle que soit la saison. Le concept ? Un bar lounge moderne dédié au Golf indoor, muni de simulateurs ultra réalistes.

Pierre-Emmanuel Saint-Esprit

Pierre-Emmanuel Saint-Esprit, Timothée Mével et Casimir de Hauteclocque, cofondateurs d’HelloZack : un service qui simplifie le processus de revente de produits pour les particuliers. Ils ont réalisé une levée de fonds dans le but d’accélérer leur développement.

Karine Zaouche, Charlotte Lajoux & Aymeric Du Mesnil,

Karine Zaouche, Charlotte Lajoux & Aymeric Du Mesnil, porteurs du projet MerciDocteur qui se rendant compte de la difficulté d’attirer des médecins au sein de certains territoires qu’on appelle des déserts médicaux ont établi un projet pour créer du lien entre médecins et les territoires.

Anne Mével et Alan Ripaud

Anne Mével et Alan Ripaud, porteurs du projet YES, WE CAN ! Pour insérer professionnellement leur fils autiste, ils décident de créer eux-mêmes une solution pour lui et pour d’autres.

Ugoline Soler

Ugoline Soler, porteuse du projet RecNoRec, une solution pour recycler des déchets sales et mélangés et rendre rutiles des déchets ultimes (voués à la décharge, ndlr).

Grégoire Roty, Céline Nguyen (Chef de cuisine), Etienne Boix (Directeur des opérations)

Grégoire Roty, Céline Nguyen (Chef de cuisine), Etienne Boix (Directeur des opérations), cofondateurs de Quitoque livrent à domicile un panier contenant tous les ingrédients et recettes pour constituer, de façon équilibrée et en seulement trente minutes, les repas de la semaine. Ils ont levé 1,5 million d’euros pour conserver et accroître leur position de leader sur le marché français.

Guillaume Leymonerie

Guillaume Leymonerie, fondateur de H2O, baigné dans l’univers de l’écologie depuis son enfance, a rencontré la microfibre au cours de sa carrière, utilisée pour nettoyer avec de l’eau, d’où le nom de H2O at Home. En conséquence, moins de solvants au niveau de la peinture destinée aux produits de constructeurs automobiles, aéronautiques et ferroviaires. Le fil conducteur demeure de consommer mieux et de consommer moins.

Olivier Le Faouder

Olivier Le Faouder, l’entrepreneur qui s’assure de votre santé partout dans le monde !

Sylvain Berlemont

Sylvain Berlemont, fondateur de Keen Eye Techn a fondé son entreprise en s’appuyant sur ses recherches réalisées en France et aux Etats-Unis. Il a développé plusieurs algorithmes qui permettent de rechercher, non plus manuellement mais automatiquement, des informations dans une image de biologie. L’idée est de gagner du temps dans la recherche mais également de gagner en fiabilité.

Sebastian Krawczyk et Sébastien Loyer

Sebastian Krawczyk et Sébastien Loyer ont lancé Coders’ Corner, une agence de développement digital proposant des prestations pointues. Deux amis devenus digital entrepreneurs.

Philip Bianchi

Philip Bianchi, cofondateur de Proximis, éditeur d’une solution en Saas de commerce omnicanal pour gérer les ventes en ligne et les ventes en magasins. Serial entrepreneur, il transmet sa vision et ses secrets.

58. Marie-Laure Amiaud, l’entrepreneure qui répare votre réseau informatique avec le sourire ! Elle a cofondé SWAP informatique avec son associé, passionné par ce domaine.

Thierry Poubeau

Thierry Poubeau, l’homme qui revisite vos intérieurs de A à Z. Il crée et apporte à ses clients une réponse sur-mesure, de l’esquisse à la décoration complète, tout en gérant chaque phase liée à la réalisation du second œuvre.

Thierry Tea

Thierry Tea, fondateur de Tearus, qui après avoir quitté la France revient pour investir et faire bouger l’économie française.

Dynamique Entrepreneuriale est toujours à côté des entrepreneurs, que ce soit à travers son magazine, son site web ou son club, il s’agit d’un véritable réseau dernière génération !

Best of des clés de la réussite pour bien démarrer l’année 2018 !

6 entrepreneurs à succès nous ont transmis, tout au long de l’année dans Dynamique Entrepreneuriale, leurs 5 clés de la réussite. Pour bien commencer l’année 2018, quoi de mieux que de s’en inspirer et tenter de se rapprocher un peu plus du succès ? Découvrons sans plus attendre les fameux ingrédients qui les ont menés là où ils en sont aujourd’hui.

Décembre / janvier : Adam Levy Zauberman, cofondateur de Costockagefr 

Simplifier la vie de ses clients. Nous avons inventé le garde-meubles entre particuliers pour résoudre un problème fréquent de manière simple. Désormais, il est possible de stocker ses meubles en quelques clics et dans son quartier.

Bien choisir son associé. On cherche souvent avec une grille de critères en tête alors qu’il faut privilégier l’entente sur la complémentarité. En pratique, une association c’est un mariage. Et vu le temps qu’on est amené à passer ensemble, il vaut mieux choisir quelqu’un avec qui on s’entend bien.

Éviter la complexité. Si le produit ou service est une innovation, les chances pour que l’adoption se fasse exactement comme on l’imaginait sont assez faibles. Nous avons créé pas mal de fonctionnalités que nous avons dû supprimer parce qu’elles compliquaient la vie de nos clients et la nôtre.

Lever de l’argent auprès des meilleurs. Nous avons la chance d’avoir des actionnaires extraordinaires. Ils sont spécialistes de notre business model et experts des start-up ou grands patrons du secteur du self-stockage. 

Se méfier des conseils de dirigeants ! Ils ont la manie de penser qu’ils ont réponse à tout, parce qu’ils ont eu réponse aux problèmes rencontrés eux-mêmes. Ne pas oublier qu’un entrepreneur, souvent, n’a que sa propre expérience comme référentiel.

Février / mars : David Bitton, cofondateur de MyBestPro

L’opiniâtreté. Même si tout le monde vous ferme la porte et vous dit que ce n’est pas possible, vous devez rester animé de la conviction profonde que vous allez y arriver. On s’est trompé de cap à de nombreuses reprises mais on a toujours gardé cette envie d’entreprendre et de créer quelque chose.

L’exigence. C’est un trait qui, selon moi, me caractérise. Si vous ne traitez pas vos clients correctement et n’avez pas d’exigences particulièrement élevées, je pense que cela finira par se ressentir sur vos résultats.

Le travail. Je n’ai jamais connu de boulot facile. Nous avons souvent eu de la chance, certes, mais il ne s’est jamais rien passé sans que l’on doive continuer de travailler au quotidien.

La solidarité. Cela fait partie de l’histoire de MyBestPro. Nous étions quatre associés au départ, et aujourd’hui nous sommes 250. Et je crois que l’on est beaucoup plus forts, du fait que l’on soit nombreux, mais aussi parce que chacun des collaborateurs peut apporter sa pierre à l’édifice.

L’envie. Cela peut sembler assez logique, mais si on n’est qu’opiniâtre, exigeant, travailleur, et solidaire, on loupe une partie de l’objectif. Il faut savoir se faire plaisir et faire en sorte que les gens soient contents de venir bosser. Il s’agit de veiller à ce que l’envie continue d’animer ses journées.

Avril / mai : Jean-Philippe Bosnet, fondateur du Groupe Global Concept

L’audace. Pour entreprendre, il faut prendre des risques et l’entreprise doit libérer les énergies plutôt qu’enfermer les talents dans des moules. Le droit à l’audace n’est ni une question de diplômes, ni de compétences, mais de volonté.

La bienveillance. Lieu de réalisation à la fois individuelle et collective, l’entreprise constitue la rencontre entre deux projets, et doit se vivre en toute bienveillance afin de permettre à chacun de s’épanouir pleinement. La bienveillance est, pour moi, le postulat de la relation.

La proximité. L’un des maîtres-mots du groupe. Notre force réside dans la relation que nous entretenons avec nos clients et avec nos équipes. Nous avons pour devise « L’Humain au centre de l’entreprise ». Dans le business, peut-on réellement aller loin sans être proche des autres ?

L’innovation. La clé de voûte du progrès et de la pérennité de notre groupe. Elle demeure une priorité afin d’être précurseur sur un marché très concurrentiel. J’encourage « le pas de côté » chez tous mes collaborateurs afin de développer une intelligence collective unique.

La transmission. À mes yeux, un devoir indispensable. Pour créer de la richesse, il faut savoir investir sur la durée, non seulement sur ses capitaux, mais surtout sur son capital humain et sur l’expertise de chaque métier de l’entreprise.

Juin / juillet / août : Etienne Dugas, fondateur du Groupe R

Le travail. On n’obtient rien sans efforts. Par définition, un dirigeant est mobilisé 24h/24 et 7j/7 et celui qui ne se plie pas à cette contrainte obère ses chances de réussite. Être à son bureau derrière son ordinateur ne suffit pas. Il faut savoir se montrer disponible et impliqué.

Le courage. « Le courage se situe à mi-chemin entre la lâcheté et la témérité, dont l’un est un manque et l’autre un excès de courage » (Plutarque). Il s’agit de saisir les opportunités et d’avoir le courage de quitter le confort de tel ou tel poste, de tel ou tel business model établi.

La vision. Pour un entrepreneur, il demeure indispensable de savoir où aller. Certes, la vie de l’entreprise n’est pas un long fleuve tranquille. Mais sans un objectif clair, une vision, qui peut évoluer au gré des événements, il ne pourra toutefois pas se surpasser et concrétiser ses rêves.

La capacité à déléguer. Un projet ne se réussit jamais seul mais en équipe. Déléguer, c’est avant tout faire confiance, faire grandir par la formation, le respect et la sanction quand les règles sont transgressées.

« Ne rien faire, tout faire faire, mais ne rien laisser faire ».

Hubert Lyautey

La chance. Sans un coup de pouce du destin, il s’avère difficile de réussir. Il est vrai que la chance ne sourit qu’aux audacieux, c’est-à-dire à ceux qui osent. Cela se révèle une statistique. Bien que la chance ne soit finalement que la résultante du courage, elle n’en reste pas moins nécessaire.

Septembre / octobre : Arnaud Monnier, fondateur d’Altima

L’ADN. L’un des éléments de réussite d’une agence est de lui donner un véritable ADN, qui porte le sens collectif du projet de l’entreprise. Nos fondations sont établies sur des valeurs entrepreneuriales, une ambition intemporelle unique et partagée par tous.

L’ambition. Nous avons de grandes ambitions pour chaque talent de l’entreprise mais nous détenons avant tout une ambition collective : « Satisfaire pleinement les marques pour lesquelles nous travaillons… Sans oublier de rendre heureux le client final, celui qui est derrière son écran ! »

La vision. L’ambition n’est rien s’il n’y a pas une vision pour la nourrir. Elle permet à chaque collaborateur de comprendre la stratégie actuelle et à venir de l’agence. Le partage de cette vision est d’autant plus important que ces formes d’attentes s’avèrent très fortes pour les générations actuelles.

L’exécution. Les fondations, l’ambition de servir et la vision forment un cadre mais la qualité d’une agence repose sur l’excellence de l’exécution. La précision des process, le souci d’excellence des missions délivrées et l’implication des équipes demeurent des clés pour réussir.

L’apprentissage. « Faire grandir ses collaborateurs chaque jour dans un climat bienveillant ». C’est en comptant sur eux et leur engagement que nous parvenons à atteindre nos objectifs. Nous nous devons de créer les conditions nécessaires afin qu’ils expriment et développent leur plein potentiel.

Novembre / décembre : Frédéric Mugnier, cofondateur de Faguo 

Avoir une chaine de valeur. Être sûr que l’on gagne de l’argent dès le début. C’est souvent trop tardif et on se dit trop souvent « on monte un business et on trouvera la chaine de valeur ensuite ». Sinon, vous allez concentrer votre énergie sur quelque chose qui n’est pas forcément fondamental pour l’entreprise.

Commencer petit.
Avant de remplir un restaurant de 1 000 couverts, il faut voir si on est capable de faire 10 couverts. Il faut monter l’escalier étape par étape. Cela permet de faire ses armes et d’éviter des erreurs irréversibles.

Fixer des objectifs personnels. Il faut analyser vos propres moteurs. Est-ce que ce sont des moteurs de pouvoir, de reconnaissance, de spécificité métier ? Cela permet de mieux se connaître et de mieux agir. Du coup, vous mettez en place les conditions de travail optimales, spécialement des associés.

Avoir une vision claire et simple. Il faut pouvoir la poser en 10 lignes maximum sur un papier. Cela est particulièrement important car toutes les décisions vont être prises en fonction d’elle. Si cela peut vous paraître évident, cela peut ne pas l’être pour tous les autres. Il faut qu’elle soit écrite, sur 5 ans maximum et révisable tous les 2 ans.

Être toujours à l’écoute. Que les conseils soient bons ou que votre interlocuteur n’ait pas l’ensemble des données, importe peu. Son avis reste toujours important parce qu’il vous fournit un regard externe et parce que si vous n’êtes plus à l’écoute d’autrui, vous êtes mort.

Comment adresser ses vœux en 2018 : papier, web, le dernier casse-tête !

Fin décembre et début janvier, les mois des vœux… Quelle que soit votre activité professionnelle et le support de communication que vous choisirez, la « carte de vœux » est une occasion unique pour activer votre réseau, renforcer votre visibilité, votre image de marque et vos liens avec vos amis, clients, partenaires et prospects. Les détails.

Si ces vœux sont liés à vos moyens financiers, ils le sont également au temps que vous pouvez y consacrer ainsi qu’à la protection de notre Planète bleue.

Quel moment choisir ?

Certains les envoient début décembre, d’autres, juste avant Noël ou après le Jour de l’An…, selon leur timing. Sachez que le retour des vacances pour l’année qui vient est le 8 janvier !!!

Attention ! À l’international : Choisissez bien le moment propice comme au Japon où il est coutume d’envoyer ses vœux avant la fin de l’année. À ce propos, les cartes de vœux sont distribuées par les facteurs le 1er janvier. Quoi qu’il en soit, tenez compte des coutumes, de la religion… Vous pouvez, en un instant, détruire un an d’efforts à cause d’une couleur mal choisie (le blanc est signe de deuil dans certains pays, le jaune est à éviter pour d’autres). Écartez les dates qui sont liées à la mort comme le 4 en Asie. N’envoyez pas n’importe quel graphisme ! Dans les pays du Moyen-Orient, par exemple, certains types de graphisme sont à exclure. Enfin, n’oubliez pas que travailler à l’international, c’est tisser des liens de cœur !

Attention aux maladresses !

La carte de vœux, qu’elle soit papier ou électronique, est là pour créer ou consolider le lien avec vos clients. Il est donc inutile et ridicule d’envoyer trois cartes identiques à la même personne parce que chacun veut lui adresser ses vœux. Cela dénoterait un vrai manque de cohérence et de cohésion stratégique : une concertation s’impose à l’intérieur de l’entreprise sur la manière d’agir.

Quelques principes liés à la carte de vœux

Comme toute action de communication, la carte de vœux doit respecter quelques règles essentielles.
Rituel incontournable et outil de différenciation, elle exprime vos valeurs et votre positionnement. Elle doit être créative, personnalisée et respecter votre image.

C’est également une attention particulière que vous adressez à une personne ou à une entreprise, et l’occasion de rappeler l’actualité de votre société, son professionnalisme ainsi que son savoir-faire. Le message que vous transmettrez doit respecter un équilibre : avoir de l’impact, transmettre les valeurs et les points forts de votre entreprise, sans être trop agressif, ni commercial ou décalé. Guère facile !

N’hésitez pas à diffuser, largement, vos vœux. À vos clients, bien sûr, pour les remercier et les fidéliser mais également à vos contacts professionnels, vos prospects ainsi que vos partenaires et fournisseurs. C’est aussi une occasion unique pour renouer des liens avec les professionnels que vous avez perdu de vue ou avec lesquels vous n’avez pas travaillé durant l’année.

Une démarche bien réfléchie

Pour éviter les loupés, quelques questions sont à se poser avant de souhaiter ses vœux :

• Quel est le but de la carte de vœux ? Faire comme tout le monde, suivre la tradition ? Innover ?

• Quel message souhaitons-nous envoyer ?

• Avons-nous des nouveautés à proposer pour l’année 2018 ?

• Souhaitons-nous évoquer les valeurs de notre entreprise ? De notre démarche de développement durable ? De nos actions en mécénat ? De nos innovations ? De notre savoir-faire ?

• Comment utiliser notre carte de vœux et délivrer un message à nos clients ?

• Comment rendre notre carte de vœux « originale » par rapport aux années précédentes ?

• Notre fichier de contacts est-il à jour et à quels destinataires souhaitons-nous envoyer les cartes ? Clients, prestataires, fournisseurs… ?

• Nos clients sont-ils exclusivement nationaux ou internationaux ?

• Quel rétroplanning ?

• Qui veille à la réussite de l’envoi des cartes de vœux d’entreprises, outil de communication envers nos clients ?
Quels sont les destinataires ?

Il faut tout d’abord définir le profil de vos destinataires :

• Le premier cercle. Autrement dit, celles et ceux avec lesquels vous avez une relation fréquente : c’est quand même grâce à eux que vous en êtes arrivé là, remerciez-les !

• Le deuxième cercle : vous avez déjà travaillé avec eux mais vous n’avez pas eu de nouvelles commandes depuis quelque temps. C’est le bon moment pour refaire parler de vous. C’est la piqûre de rappel (de l’année) qui va peut-être vous permettre de renouer avec eux.

• Les partenaires : un véritable atout pour votre société. Ce sont eux qui vous soutiennent. N’hésitez pas à les remercier, eux aussi, mais de manière personnalisée !

• Les liens potentiels : rien n’a encore été signé mais c’est juste une question de temps. Courtisez-les !

D’un point de vue logistique, prendre le temps d’envoyer vos cartes de vœux professionnelles est aussi un véritable moyen de réaliser un tri en mettant votre base de contacts à jour. Qui a déménagé ? Qui n’est plus dans le marché ?… Autant de questions pour lesquelles vous trouverez ainsi des réponses.

Quel type de carte ? E-card ou carte imprimée ?

Vous pouvez investir dans une création sur-mesure. Si vous avez un budget plus limité et optez pour une création dans un catalogue d’éditeur ou d’imprimeur, veillez à ce qu’elle soit cohérente avec votre activité et votre image. Attention, il vous reste peu de jours mais, avec les moyens web, tout est possible !

Autre option : les cartes de l’Unicef, de Médecins sans frontières ou de tout autre organisme. Bien choisies, elles peuvent être adaptées à certaines activités, par exemple, de conseil ou B to B. Attention, toutefois, à ce qu’elles n’apparaissent pas comme une solution de facilité, ni décalée avec votre image.

Le papier, une action à privilégier

L’email présente l’avantage d’être rapide, interactif et peu coûteux mais demande de l’originalité. Il vous faudra réfléchir à sa création et éviter à vos destinataires des chargements longs ou des cartes de vœux issues du web, qui pourraient bien se révéler les mêmes que celles qu’ils auront reçue d’un concurrent !

La carte imprimée est plus coûteuse mais également plus rare et personnelle. Son impact et sa mémorisation sont beaucoup plus importants et témoignent de l’intérêt que votre entreprise porte à ses interlocuteurs. Ceux-ci en seront d’autant plus touchés par votre attention. Dernier point et pas des moindres, vous aurez la chance de séjourner pendant des mois et des mois sur le bureau de vos clients et, pourquoi pas, de passer de main en main au sein de l’entreprise. N’est-ce pas le meilleur moyen de rester dans les mémoires ? À l’heure de la digitalisation, les moyens de communication les plus classiques restent les plus efficaces.

La carte de vœux papier est donc là pour prôner ce côté traditionnel tant apprécié dans cette ère si envoûtante du numérique.

Attention aux spams

Utilisez avec intelligence la version électronique et faites attention aux spams ! Si votre carte a pour destination le courrier indésirable, c’est-à-dire la poubelle, l’effet escompté sera nul. Alors, réfléchissez bien avant de l’envoyer si vous ne voulez pas voir vos efforts réduits à néant.