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Sachez conclure une vente

Aie, conclure, le talon d’Achille de nombreux commerciaux. La conclusion c’est le moment qui couronne un processus certes long mais surtout tous vos efforts. Alors clamez le vent de panique qui s’élève en vous. Voici quelques conseils pour réussir cette ultime étape. Le premier d’entre eux : vous êtes venu pour faire signer le client, ne l’oubliez jamais !

Maîtrisez vos peurs

Quand un commercial rate une vente, neuf fois sur dix c’est parce qu’il a peur de conclure et qu’au dernier moment, il biaise ou fuit. Cette peur provoque chez lui un flux ininterrompu de paroles, qui finit par semer le trouble dans l’esprit du client. Devenu indécis, celui-ci quitte la boutique ou le bureau sans même voir la couleur du bon de commande ou du contrat qui aurait dû lui être tendu. Par crainte d’essuyer un refus, le vendeur « oublie » de lui demander s’il veut acheter. C’est pourtant la meilleure des choses à faire pour conclure une vente. En B to C, la conclusion est le moment ou la vente devient effective.
En B to B, l’objectif de la conclusion est un peu différent. Il peut être d’obtenir une signature au bas d’un bordereau de commande. Mais il peut être aussi de franchir une étape supplémentaire dans le processus de vente. Quoi qu’il en soit, la peur de l’échec est une émotion normale car les enjeux sont importants.
Si toutefois le commercial a correctement préparé l’entretien, il n’y a pas de raison pour qu’il échoue. Il doit alors prendre l’initiative et demander à son client s’il est d’accord pour signer. Pour autant, pas question de se jeter à l’eau sans prendre de précautions. Le commercial doit guetter les signes indiquant que son client est prêt à conclure.

Dirigez par vos questions l’entretien

Certains comportements ne trompent pas. Si le prospect regarde le vendeur en souriant, en hochant la tête et en posant soudain des questions, il est intéressé et souhaite que les choses s’accélèrent.
De la même façon, lorsqu’il pose une question précise, du type :
 « Vos fournitures peuvent-elles être livrées la semaine prochaine et par colis de 50 ? »
Il est c’est évident prêt à conclure.
Vérifiez-le en disant à votre tour :
« Si nous vous livrons la semaine prochaine, êtes-vous prêt à signer aujourd’hui ? ».
Si au contraire, il croise les bras, fronce les sourcils et demande des explications, il reste des objections. Vous devez découvrir lesquelles et les lever. Enfin, lorsque vous n’êtes pas certain de l’état d’esprit dans lequel il se trouve, faites un essai.
Reformulez exprès une fausse information pour voir s’il la corrige :
« Vous voudriez être livré dans deux semaines mais à quelle adresse ? »).
S’il la laisse passer, c’est qu’il n’est pas encore convaincu. Une fois que votre client a fait comprendre qu’il est prêt à signer, il dit par exemple :
« J’ai apprécié de traiter avec vous »)
Laissez d’abord passer quelques secondes de silence (comptez jusqu’à sept dans votre tête) pour vous assurer qu’il n’a plus rien à ajouter. Puis tendez votre stylo et les bons de commande.
Si la conclusion a été bien menée, il s’en empare et paraphe les documents. À cet instant, pas la peine de trop parler. Montrez par votre silence que le moment est important. Évitez surtout de reparler du contrat : vous pourriez faire naître de nouveaux doutes dans son esprit.

Article par EVELYNE PLATNIC-COHEN | FONDATRICE | BOOSTER ACADEMY

La protection du dirigeant à ne jamais négliger

Remettre à plus tard sa protection en tant que dirigeant est une négligence. Il existe dans l’hexagone des moyens de se garantir contre les aléas de la vie de l’entreprise. La protection du dirigeant est une préoccupation qui doit intervenir en amont et suffisamment tôt (ceci est fortement recommandé avant la création d’entreprise). Il est, pour cela, préférable de prendre le temps nécessaire à la réflexion et de s’entourer de conseils avisés (centres de gestion, experts-comptables, assureurs).

Quelles sont les protections et garanties possibles ?

La mutuelle incontournable aujourd’hui

Si vous souhaitez prendre une mutuelle spécifique à votre statut, sachez que la couverture sera la même que pour un indépendant. Il n’y a pas de déduction possible des cotisations d’assurance santé ou de mutuelle santé dans la mesure où les charges sont forfaitisées.

L’assurance chômage, si vous êtes titulaire d’un contrat de travail

Comme tous les salariés, les dirigeants mandataires et autres (gérant, président du conseil d’administration, dirigeant de société par actions simplifiées) participent au régime d’assurance chômage, dans la mesure où ils cumulent leur mandat social avec un contrat de travail. Néanmoins, le fait de détenir un contrat de travail n’est pas la condition suffisante pour obtenir des indemnités de l’UNEDIC. Pour permettre aux sociétés et aux mandataires sociaux de connaître leurs droits en matière d’assurance chômage, l’UNEDIC a mis en place une procédure d’interrogation préalable. Celle-ci répond à des critères de sélection stricte et encadrée par la jurisprudence.
Pour bénéficier des allocations chômage, le contrat de travail doit justifier de plusieurs éléments. Notamment, l’exercice de tâches techniques, l’existence d’une rémunération, l’existence d’un lien de subordination juridique permettant à l’employeur de diriger et de contrôler le salarié, et le contrat de travail correspond à un travail effectif.
Après analyse du contrat de travail, l’UNEDIC peut émettre un avis favorable ou défavorable.
Dans le cas d’un avis favorable : l’intéressé pourra prétendre en cas de perte d’emploi aux allocations chômage.
Dans le cas d’un avis défavorable, le dirigeant ne pourra pas bénéficier des allocations chômage au titre de son activité professionnelle. Il lui faudra alors au plus tôt souscrire une assurance chômage volontaire auprès d’un assureur. Notez qu’il existe un délai de carence entre la souscription et l’application de cette couverture. A savoir : la couverture s’élève à 12 mois et l’indemnisation augmente alors au bout de 18 mois de souscription.

La retraite complémentaire facultative

Les régimes de retraite par répartition vous prémunissent contre l’érosion monétaire. Toutefois leur rendement dépend du rapport démographique entre cotisants et bénéficiaires. En France, le rapport démographique n’ait de cesse de se dégrader dans les années qui viennent.
Les régimes de retraite par capitalisation vous prémunissent contre l’évolution à la baisse du rendement des régimes par répartition, en acceptant le risque du marché financier. À vous et votre conseiller de trouver la solution de retraite complémentaire la plus adaptée à votre situation personnelle. C’est-à-dire choisir entre les systèmes de répartition, de capitalisation, d’assurance-vie et d’autres formes d’épargne. Ce choix doit tenir compte de la fiscalité de l’épargne. Ainsi, l’imposition à l’entrée pour l’assurance-vie et à la sortie pour les retraites par répartition et par capitalisation.

La garantie homme clé

L’absence durable dirigeant (plus de 90 jours) en cas de maladie, d’accident, d’invalidité voire de décès, peut être très néfaste à l’entreprise. La garantie homme clé permet de se protéger face à ce risque. Il est intéressant de savoir qu’au-delà du dirigeant de l’entreprise elle peut aussi concerner toute personne déterminante dans la bonne marche de la société. Par exemple, un commercial qui assure un pourcentage conséquent du chiffre d’affaires ou un employé indispensable à la continuité d’un processus de fabrication.
Elle est souscrite par et pour l’entreprise. Elle fait l’objet d’une souscription à une assurance spécifique. C’est l’entreprise qui la souscrit et c’est elle qui touchera les indemnités journalières ou encore un capital.
Les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés ou imposables dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) peuvent déduire ces cotisations au titre des charges d’exploitation. En revanche, les sommes versées pour pallier l’absence de l’homme clé doivent s’intégrer dans le résultat imposable de l’entreprise.

La garantie responsabilité civile

Celle-ci est le plus souvent proposée dans un contrat distinct. Elle garantit les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile que le dirigeant peut encourir dans l’exercice de ses fonctions à l’égard de tiers, du fait des fautes commises. Les fautes généralement couvertes par cette garantie sont les erreurs de droit ou de fait, les omissions, les négligences ou les fautes de gestion. L’entreprise peut également demander une extension de la garantie au domaine fiscal ou social.
En principe, les conséquences civiles de la responsabilité pénale, dans la mesure où les faits pour lesquels l’auteur de l’infraction a été condamné, ne sont pas exclues de la garantie. Le contrat d’assurance de responsabilité civile les prend en charge.

La garantie des revenus en cas d’absence prolongée

Le dirigeant peut également contracter une assurance spécifique pour vous garantir. Celle-ci permet au dirigeant de percevoir une indemnité en cas de problèmes de santé ou d’accident.
Vous pouvez adapter librement le niveau de garantie en fonction de vos revenus.

Article par Philippe Zourabichvili, fondateur www.citemplois.com

Travailler chez vous, première décision de l’année 2018

Je travaille chez moi, première décision de l’année 2018 ! Vous avez courageusement pris la décision de créer votre propre entreprise et, désormais, le compte à rebours est lancé ! Il vous apparait évident et pertinent de vous installer au sein de votre domicile pour ne pas commencer à entamer votre trésorerie et de plus les moyens technologiques vous permettent de le faire. Un grand nombre de questions s’entrechoquent dans votre tête ! Prenez le temps de réfléchir. Et, surtout, de conserver du bon sens pour éviter de vous lancer dans des frais inutiles !

Votre premier objectif doit être de mettre en place une séparation étanche entre votre nouvelle vie de travailleur à domicile et votre vie privée. Cela va sans dire, mais le mieux est de se fixer un cadre strict dès le départ. Une fois les mauvaises habitudes enclenchées, difficile de revenir en arrière !

Installez-vous un open space à votre domicile.

En premier lieu, installez-vous (si possible) dans une pièce séparée dans votre logement. Pas question de bricoler un espace travail dans un coin de cuisine ou dans le salon. Une pièce fermée avec une porte, histoire de marquer votre territoire, tant vis-à-vis de votre famille, de vos enfants que de vous-même. En dehors, votre vie privée reprend tous ses droits, et surtout vous n’êtes pas tenté de suivre un bout d’émission à la télévision tout en terminant une mission urgente !

Fixez-vous des horaires de travail avec bon sens.

Ensuite, qui dit travail, dit horaires « précis » comme pour tout professionnel. Ce n’est pas parce que vous travaillez chez vous que vous êtes corvéable à merci et que vous devez vous laisser déborder par vos clients. Aussi, n’oubliez pas de notifier très clairement vos heures d’activité, de prendre le temps de déjeuner et de basculer sur le répondeur téléphonique dès que nécessaire. Si vous devez travailler en dehors de ces horaires, cela ne regarde que vous. Bref, évitez d’ouvrir une brèche dans laquelle nombre de clients risquent de s’engouffrer sans vergogne !

Investissez dans un matériel fiable !

L’investissement de base est avant tout matériel. Achetez un bon ordinateur et n’oubliez pas que la direction informatique de votre entreprise désormais, ce sera vous ! Offrez-vous du matériel récent : toute panne aura des répercussions fortes sur votre activité, surtout si vous n’arrivez pas à boucler une mission. Limitez-vous à ce dont vous avez réellement besoin. En termes d’applications, pas la peine de remplir votre ordinateur de produits inutiles.

Enfin, si vous devez vous déplacer régulièrement, choisissez d’emblée un ordinateur portable. Mais, dans tous les cas, investissez impérativement dans deux disques durs externes et pas moins. Et n’oubliez pas d’en laisser un à la maison. Et, bien entendu, dans une application correspondante pour synchroniser le disque dur interne de votre ordinateur et le disque externe. La sauvegarde quotidienne de tous vos contenus comme de votre système est un impératif. Perdre ses données numériques, ses contacts, réinstaller un système complet et vos applications serait dramatique.

Le téléphone portable et l’abonnement

Pour finir, choisissez un abonnement internet de qualité avec téléphonie sur IP. Internet est indispensable pour échanger courriels et pièces jointes, un téléphone IP pour joindre vos correspondants sans vous retrouver avec une facture pharaonique à régler à la fin du mois. Ce téléphone ne va pas servir exclusivement à contacter des clients mais aussi à tricoter des liens avec d’autres professionnels aux activités complémentaires. Pensez également que vous n’allez pas rester tous les jours devant votre écran, qu’il vous faudra vous rendre à des rendez-vous, rencontrer vos clients et séduire des prospects.
Un téléphone portable professionnel avec la possibilité de récupérer vos mails et d’y répondre pendant vos déplacements n’est pas inutile et vous donnera assez de liberté pour ne pas craindre de perdre une mission importante en cas d’absence. Et surtout, n’oubliez pas de vus équiper d’une batterie externe qui vous évitera de vous retrouver dans l’impossible de communiquer à cause de la batterie déchargée.
Comparez les offres et les durées des engagements des divers opérateurs. Et prenez le temps de lire les clauses en petits caractères !

Créez une ambiance de travail !

Vous voilà doté d’un espace de travail fermé, d’un ordinateur et d’un téléphone : vous êtes prêt à lancer votre activité. Mais attention à l’ambiance de travail : la porte de votre bureau doit être fermée : pas question d’aller fouiner dans les placards de la cuisine ou le réfrigérateur ! Pas question non plus de travailler en pyjama. Habillez-vous correctement, même si vous n’allez pas sortir de la journée. Ceci représente une excellente façon de vous mettre au travail, même si vous vous habillez de manière nettement plus décontractée que dans votre ancien job.

Reste désormais à vous faire connaître, à vendre vos compétences. Rien ne vous empêche d’informer toutes vos connaissances et de rassembler sur une page de présentation sur le net vos spécificités, vos « plus », les services que vous offrez. N’hésitez pas à communiquer par ce biais, cela rassurera également vos clients. Accessoirement, il vous reste un ultime investissement à faire : acquérir un nom de domaine, tant pour y placer quelques pages explicatives (pas la peine d’investir dans un site qui clignote de partout !) que de pouvoir communiquer avec une adresse email à votre nom. Ce domaine sera, à terme, votre marque professionnelle.

Article par Jean-Christophe COURTE

Qui sont ces start-up prometteuses de l’année ?

60 entrepreneurs de talent, déjà « Success story » ou en devenir ont illustré la dynamique de l’entrepreneuriat en 2017. Pour cette nouvelle année, suivons leur parcours et leurs challenges. Dynamique Entrepreneuriale accompagne les ces start-up prometteuses sur le chemin de la réussite !

Isabelle Veyrié de Recoules

Isabelle Veyrié de Recoules, d’avocate à entrepreneure, n’a fait qu’un pas puisqu’elle s’oriente vers ce qui va devenir sa spécialité : l’accompagnement des PME en conseil et en contentieux de droit commun commercial.

Didier Lecoq

Didier Lecoq, le dirigeant de l’entreprise Alsys Sécurité, spécialisée dans les métiers de la protection électronique qui rend possible l’assistance avec géolocalisation sans carte SIM, ni téléphone pour mieux sécuriser les personnes, a créé un système qui ne passe pas par la voie traditionnelle du téléphone.

Sébastien Chatrousse

Sébastien Chatrousse, l’entrepreneur qui repense le principe de la défiscalisation. A 42 ans, il se retrouve à la tête d’Hexa Service, qui permet aux professionnels de financer des prestations par des dispositifs fiscaux avantageux tout en améliorant leur confort de vie privée. Une première en France en termes de défiscalisation.

Benoit Gueguen

Benoit Gueguen, l’entrepreneur pour qui rien n’est impossible et qui n’a pas hésité à reprendre ses études pour pouvoir réaliser ses rêves : aider les autres à trouver des solutions pour financer leurs projets.

Laurence Gabriel

Laurence Gabriel, c’est 25 ans de carrière dans la communication et les relations médias, un tempérament solide et une force tranquille. Avec Gen-G, son agence, elle entend remettre l’humain au cœur de son métier et rendre sa nouvelle vie d’entrepreneure palpitante.

Stéphane Malherbe

Stéphane Malherbe, un entrepreneur au rendez-vous de l’innovation. Il est fondateur et directeur général d’Offiscenie, première entreprise française offrant aux TPE/PME une sphère globale de produits pour le bureau associé à des services d’experts.

Didier Nefzi

Didier Nefzi, l’entrepreneur au cœur de l’événement et qui réussit tout ce qu’il entreprend. Son dernier projet en date : Magnitude Events et Services qu’il lance avec ferveur.

Beya Zerguine

Beya Zerguine, quand entrepreneure se marie avec l’optimisme. Elle est passée du recrutement à l’accompagnement avec deux mots clefs pour devise : s’ouvrir au monde et accueillir les opportunités.

Grisel Lamotte

Grisel Lamotte, une créatrice qui concilie parfaitement pro et perso. Avec son entreprise, CM Plus France, elle entend répondre aux besoins des entrepreneurs en matière de relation clients notamment sur le retard de paiement des factures. Grâce à son parcours, la chef d’entreprise a plus d’un conseil dans son sac et se fait une joie de les partager.

Samantha Montalban

Samantha Montalban, cofondatrice de Mina Stor, une marque de sous-vêtements spécialisée qui accompagne les jeunes filles dans leur adolescence. S’appuyant sur le concept de la vente en ligne, la dirigeante souhaite se développer rapidement à l’international.

Frédéric Voyer

Frédéric Voyer, le dirigeant qui démocratise l’immersion professionnelle et a entrepris de favoriser la création d’emplois en optimisant les rencontres entre entreprises et étudiants grâce à une plateforme dédiée.

Adrien Salamon

Adrien Salamon est le cofondateur de Balibart, service en ligne d’impression à la demande à destination des artistes. S’étant rapproché de nombreux acteurs du marché pour mieux les comprendre, le dirigeant soulève un véritable enjeu pour les artistes : vivre de leur talent.

Yann Legros

Yann Legros, fort de son expérience de salarié mais également d’associé chez un promoteur, décide de créer sa propre société. Il redéfinit le concept même du métier de promoteur en faisant de son entreprise le premier site d’information sur le conseil pour vendre un terrain à un promoteur.

Prashan Sithi et Cédric Morvan

Prashan Sithi et Cédric Morvan sont les fondateurs de l’aile française de iHorse, une société spécialisée dans le conseil et la stratégie dans le digital et les nouvelles technologies informatiques. Les deux entrepreneurs qui vous aident à diminuer sans conteste vos coûts.

Alexandre ZABULON

Alexandre ZABULON, un entrepreneur dans le transport routier de marchandise et la logistique qui fait de la livraison un challenge : « Tant que la commande n’est pas livrée, tout peut arriver. »

ROLAND DEBOST

ROLAND DEBOST, dont le crédo est d’être accélérateur de croissance, a fait du développement de PME son challenge personnel. Qu’il s’agisse de doubler voire tripler le CA, financer cette croissance, recruter ou développer à l’international, les enjeux des sociétés qu’il accompagne constituent son propre défi.

Thibaud Elzière

Thibaud Elzière crée Tex Master, la start-up de la traduction professionnelle en ligne qui s’impose, aujourd’hui, comme le leader européen. Avec 7 millions d’euros levés auprès d’investisseurs de premier plan, elle connaît depuis sa création une croissance annuelle moyenne de plus de 100 %. La start-up compte aujourd’hui plus de 10 000 clients dans 110 pays.

William Boiché

William Boiché, cofondateur de Compta Clémentine, votre comptabilité en ligne vous raconte son chemin semé d’embûches mais prometteur.

Luis Filipe Martins

Luis Filipe Martins est le cofondateur et président de Foresight Entreprises, une société spécialisée dans le Conseil en management de transition. Un entrepreneur que rien n’arrête avec une entreprise comme mode de vie.

Christophe Matias

Christophe Matias a décidé de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale en fondant Electric Loading, spécialisée dans les bornes de rechargement pour véhicules électriques.

Jennifer Plaisant

Jennifer Plaisant, fondatrice de DecoForDesk, l’architecte d’intérieur qui décore les start-up. Après une carrière dans plusieurs sociétés de services informatiques, Jennifer Plaisant monte son entreprise pour se consacrer à sa passion : la décoration et l’architecture d’intérieur !

Olivier Muller

Olivier Muller, un courtier en assurance qui répond aux besoins des clients ainsi qu’à leurs demandes spécifiques et surtout, aux évolutions des modes de vie.

Véronique Bergeot et Sylvain Eche

Véronique Bergeot et Sylvain Eche, cofondateurs de 62 degrés s’occupent de tout, de A à Z, de la conception à la livraison des plats. Après avoir levé 2 millions d’euros l’année dernière pour agrandir la cuisine et produire davantage, leur défi est désormais d’élargir le service au-delà des frontières de l’Hexagone.

Olivier Peyronnel

Olivier Peyronnel, cofondateur de Coopaturage, l’entreprise qui permet à chaque producteur de mettre en ligne ses produits et au consommateur de les obtenir directement chez lui ou sur son lieu de travail.

Antoine Chatelain

Antoine Chatelain, cofondateur de Wecasa a créé une plateforme qui permet de réserver tout type de services à domicile (coiffure, beauté, massages, cours particuliers) et à tout moment.

Patrick Dumoulin

Patrick Dumoulin, Directeur général du label Great Place to Work, dirige l’Institut Great Place to Work France, l’expert mondial de l’évaluation des entreprises, présent dans 45 pays où il fait bon travailler.

Vincent Paolantonacci

Vincent Paolantonacci, porteur du projet Phoenix, dont l’objectif est de faciliter la vie des personnes en fauteuil roulant mais aussi d’augmenter le champ des possibles des personnes handicapées et soulager le quotidien des aidants.

Laurent Gaudens

Laurent Gaudens, porteur du projet Burns & Smiles pour permettre aux personnes « brulées » de retrouver le sourire.

Thierry Attal

Thierry Attal, ce serial entrepreneur, qui vous aide à trouver des financements et vous aide à lever des fonds.

Jérôme Blanchon

Jérôme Blanchon, fondateur de Bizdev, un entrepreneur qui ne ménage pas ses efforts, définit sa stratégie en citant Vidal Sasson : « le seul endroit où le succès arrive avant le travail… c’est dans le dictionnaire ! »

Christophe Auvray

Christophe Auvray, c’est l’aventurier-entrepreneur. Profil multi-casquettes, il intervient sur deux créneaux : informatique et financement. Pour lui, l’informatique demeure un secteur en permanente ébullition, on ne s’y ennuie jamais, la réalité dépasse toujours l’imagination.

Christelle Rouvet

Christelle Rouvet, dirigeante de Rêves de Café fait du sourire et de la relation humaine ses premières valeurs pour développer sa clientèle. Elle propose une solution professionnelle et une couverture nationale pour la pause-café des entreprises.

Juliette ESKENAZI

Juliette ESKENAZI, une communicante qui aide les entrepreneurs à faire connaître leur entreprise ! La réussite des autres pour challenge.

Laurent Bellone

Laurent Bellone, l’entrepreneur qui fait revivre l’Âge d’Or du babyfoot ! Passionné de « football de table », il crée Babyfoot Vintage aux États-Unis, avant de revenir sur le territoire de l’Hexagone.

Erwan de Puymorin

Erwan de Puymorin se retrouve plongé dans l’univers entrepreneurial et crée Escape Hunt : 60 minutes chrono pour s’évader. Le concept de son entreprise, fondée en 2013, s’inscrit dans la fameuse tendance des « escape games ».

Nicolas Venaut

Nicolas Venaut, l’entrepreneur qui dope votre site web. Dirigeant et fondateur de l’entreprise VNC Online. Une agence spécialisée dans le webmarketing qui met en place et optimise les campagnes de ses clients grâce à son expertise.

Emmanuel Camus

Emmanuel Camus, fondateur et président de FINARTUP, propose son expertise de directeur financier aux TPE et PME à temps partagé. Il devient leur copilote financier et leur permet de se libérer du temps pour le consacrer au développement de leur entreprise.

David Baranes et Dan Gomplewicz

David Baranes et Dan Gomplewicz, cofondateurs d’Armis dont la création a pour origine une anecdote : « Chaque année, lorsqu’arrive l’anniversaire de ma femme, je me révèle très mauvais pour lui faire un cadeau. Je m’y prends en retard, je n’achète pas le bon… Désormais, nous permettons aux commerces de proximité de communiquer sur internet via la publicité en ligne. »

Maxime Mussard

Maxime Mussard, cofondateur de Twins for Peace, entreprise dont l’origine se trouve dans les secrets de son enfance et qui pour chaque paire achetée en offre une à un enfant qui n’en a pas.

Hugo Mulliez

Hugo Mulliez, cofondateur d’Artsper, une marketplace spécialisée dans l’art contemporain. « Après des études de finances, j’ai effectué un stage aux Etats-Unis au sein d’un fonds d’investissement. Aujourd’hui, nous sommes présents en ligne mais aussi dans des galeries d’art physiques et avons d’ailleurs bouclé une levée de fonds de 2 millions d’euros en février dernier. »

Pauline Chatin

Pauline Chatin, porteuse du projet Vigne de Cocagne s’est découvert une véritable passion pour les vignes et le vin.

David Biasio

David Biasio, cet entrepreneur dans le conseil en Système d’information qui considère que l’éthique doit être au centre de l’entreprise.

Matthieu Le Clech

Matthieu Le Clech a cofondé Pragmatan, avec l’aide de son associé, Tan-Huy Nguyen. Autofinancés afin de « rester libres », ils revoient le concept même du recrutement : se servir de l’Information Technology pour repenser le recrutement.

Marc Guet

Marc Guet, pour qui entreprendre c’est le moyen de se réaliser et d’être skipper au Vendée globe : « C’est à la fois affronter et maîtriser des éléments qui vous dépassent et vivre des moments de bonheur où les alizées vous portent ! Un chef d’entreprise ressent son entreprise comme un skipper ressent son bateau. Chacun sait si la machine tourne au ralenti, pas assez vite ou trop vite. »

Sebastian Krawczyk et Sébastien Loyer

Sebastian Krawczyk et Sébastien Loyer ont lancé Coders’ Corner, une agence de développement digital proposant des prestations pointues : des digital entrepreneurs restés fidèles à leurs valeurs.

Christophe Lemée

Christophe Lemée, l’entrepreneur qui développe le monde de demain. Après une longue carrière dans les télécoms, ce serial entrepreneur se penche sur la blockchain et voit en cette technologie l’avenir de l’informatique.

Mikaël Buffet

Mikaël Buffet, cofondateur de Golf Inside, veut permettre aux amateurs comme aux professionnels de pratiquer le golf, quotidiennement, en plein cœur des grandes villes quelle que soit la saison. Le concept ? Un bar lounge moderne dédié au Golf indoor, muni de simulateurs ultra réalistes.

Pierre-Emmanuel Saint-Esprit

Pierre-Emmanuel Saint-Esprit, Timothée Mével et Casimir de Hauteclocque, cofondateurs d’HelloZack : un service qui simplifie le processus de revente de produits pour les particuliers. Ils ont réalisé une levée de fonds dans le but d’accélérer leur développement.

Karine Zaouche, Charlotte Lajoux & Aymeric Du Mesnil,

Karine Zaouche, Charlotte Lajoux & Aymeric Du Mesnil, porteurs du projet MerciDocteur qui se rendant compte de la difficulté d’attirer des médecins au sein de certains territoires qu’on appelle des déserts médicaux ont établi un projet pour créer du lien entre médecins et les territoires.

Anne Mével et Alan Ripaud

Anne Mével et Alan Ripaud, porteurs du projet YES, WE CAN ! Pour insérer professionnellement leur fils autiste, ils décident de créer eux-mêmes une solution pour lui et pour d’autres.

Ugoline Soler

Ugoline Soler, porteuse du projet RecNoRec, une solution pour recycler des déchets sales et mélangés et rendre rutiles des déchets ultimes (voués à la décharge, ndlr).

Grégoire Roty, Céline Nguyen (Chef de cuisine), Etienne Boix (Directeur des opérations)

Grégoire Roty, Céline Nguyen (Chef de cuisine), Etienne Boix (Directeur des opérations), cofondateurs de Quitoque livrent à domicile un panier contenant tous les ingrédients et recettes pour constituer, de façon équilibrée et en seulement trente minutes, les repas de la semaine. Ils ont levé 1,5 million d’euros pour conserver et accroître leur position de leader sur le marché français.

Guillaume Leymonerie

Guillaume Leymonerie, fondateur de H2O, baigné dans l’univers de l’écologie depuis son enfance, a rencontré la microfibre au cours de sa carrière, utilisée pour nettoyer avec de l’eau, d’où le nom de H2O at Home. En conséquence, moins de solvants au niveau de la peinture destinée aux produits de constructeurs automobiles, aéronautiques et ferroviaires. Le fil conducteur demeure de consommer mieux et de consommer moins.

Olivier Le Faouder

Olivier Le Faouder, l’entrepreneur qui s’assure de votre santé partout dans le monde !

Sylvain Berlemont

Sylvain Berlemont, fondateur de Keen Eye Techn a fondé son entreprise en s’appuyant sur ses recherches réalisées en France et aux Etats-Unis. Il a développé plusieurs algorithmes qui permettent de rechercher, non plus manuellement mais automatiquement, des informations dans une image de biologie. L’idée est de gagner du temps dans la recherche mais également de gagner en fiabilité.

Sebastian Krawczyk et Sébastien Loyer

Sebastian Krawczyk et Sébastien Loyer ont lancé Coders’ Corner, une agence de développement digital proposant des prestations pointues. Deux amis devenus digital entrepreneurs.

Philip Bianchi

Philip Bianchi, cofondateur de Proximis, éditeur d’une solution en Saas de commerce omnicanal pour gérer les ventes en ligne et les ventes en magasins. Serial entrepreneur, il transmet sa vision et ses secrets.

58. Marie-Laure Amiaud, l’entrepreneure qui répare votre réseau informatique avec le sourire ! Elle a cofondé SWAP informatique avec son associé, passionné par ce domaine.

Thierry Poubeau

Thierry Poubeau, l’homme qui revisite vos intérieurs de A à Z. Il crée et apporte à ses clients une réponse sur-mesure, de l’esquisse à la décoration complète, tout en gérant chaque phase liée à la réalisation du second œuvre.

Thierry Tea

Thierry Tea, fondateur de Tearus, qui après avoir quitté la France revient pour investir et faire bouger l’économie française.

Dynamique Entrepreneuriale est toujours à côté des entrepreneurs, que ce soit à travers son magazine, son site web ou son club, il s’agit d’un véritable réseau dernière génération !

Best of des clés de la réussite pour bien démarrer l’année 2018 !

6 entrepreneurs à succès nous ont transmis, tout au long de l’année dans Dynamique Entrepreneuriale, leurs 5 clés de la réussite. Pour bien commencer l’année 2018, quoi de mieux que de s’en inspirer et tenter de se rapprocher un peu plus du succès ? Découvrons sans plus attendre les fameux ingrédients qui les ont menés là où ils en sont aujourd’hui.

Décembre / janvier : Adam Levy Zauberman, cofondateur de Costockagefr 

Simplifier la vie de ses clients. Nous avons inventé le garde-meubles entre particuliers pour résoudre un problème fréquent de manière simple. Désormais, il est possible de stocker ses meubles en quelques clics et dans son quartier.

Bien choisir son associé. On cherche souvent avec une grille de critères en tête alors qu’il faut privilégier l’entente sur la complémentarité. En pratique, une association c’est un mariage. Et vu le temps qu’on est amené à passer ensemble, il vaut mieux choisir quelqu’un avec qui on s’entend bien.

Éviter la complexité. Si le produit ou service est une innovation, les chances pour que l’adoption se fasse exactement comme on l’imaginait sont assez faibles. Nous avons créé pas mal de fonctionnalités que nous avons dû supprimer parce qu’elles compliquaient la vie de nos clients et la nôtre.

Lever de l’argent auprès des meilleurs. Nous avons la chance d’avoir des actionnaires extraordinaires. Ils sont spécialistes de notre business model et experts des start-up ou grands patrons du secteur du self-stockage. 

Se méfier des conseils de dirigeants ! Ils ont la manie de penser qu’ils ont réponse à tout, parce qu’ils ont eu réponse aux problèmes rencontrés eux-mêmes. Ne pas oublier qu’un entrepreneur, souvent, n’a que sa propre expérience comme référentiel.

Février / mars : David Bitton, cofondateur de MyBestPro

L’opiniâtreté. Même si tout le monde vous ferme la porte et vous dit que ce n’est pas possible, vous devez rester animé de la conviction profonde que vous allez y arriver. On s’est trompé de cap à de nombreuses reprises mais on a toujours gardé cette envie d’entreprendre et de créer quelque chose.

L’exigence. C’est un trait qui, selon moi, me caractérise. Si vous ne traitez pas vos clients correctement et n’avez pas d’exigences particulièrement élevées, je pense que cela finira par se ressentir sur vos résultats.

Le travail. Je n’ai jamais connu de boulot facile. Nous avons souvent eu de la chance, certes, mais il ne s’est jamais rien passé sans que l’on doive continuer de travailler au quotidien.

La solidarité. Cela fait partie de l’histoire de MyBestPro. Nous étions quatre associés au départ, et aujourd’hui nous sommes 250. Et je crois que l’on est beaucoup plus forts, du fait que l’on soit nombreux, mais aussi parce que chacun des collaborateurs peut apporter sa pierre à l’édifice.

L’envie. Cela peut sembler assez logique, mais si on n’est qu’opiniâtre, exigeant, travailleur, et solidaire, on loupe une partie de l’objectif. Il faut savoir se faire plaisir et faire en sorte que les gens soient contents de venir bosser. Il s’agit de veiller à ce que l’envie continue d’animer ses journées.

Avril / mai : Jean-Philippe Bosnet, fondateur du Groupe Global Concept

L’audace. Pour entreprendre, il faut prendre des risques et l’entreprise doit libérer les énergies plutôt qu’enfermer les talents dans des moules. Le droit à l’audace n’est ni une question de diplômes, ni de compétences, mais de volonté.

La bienveillance. Lieu de réalisation à la fois individuelle et collective, l’entreprise constitue la rencontre entre deux projets, et doit se vivre en toute bienveillance afin de permettre à chacun de s’épanouir pleinement. La bienveillance est, pour moi, le postulat de la relation.

La proximité. L’un des maîtres-mots du groupe. Notre force réside dans la relation que nous entretenons avec nos clients et avec nos équipes. Nous avons pour devise « L’Humain au centre de l’entreprise ». Dans le business, peut-on réellement aller loin sans être proche des autres ?

L’innovation. La clé de voûte du progrès et de la pérennité de notre groupe. Elle demeure une priorité afin d’être précurseur sur un marché très concurrentiel. J’encourage « le pas de côté » chez tous mes collaborateurs afin de développer une intelligence collective unique.

La transmission. À mes yeux, un devoir indispensable. Pour créer de la richesse, il faut savoir investir sur la durée, non seulement sur ses capitaux, mais surtout sur son capital humain et sur l’expertise de chaque métier de l’entreprise.

Juin / juillet / août : Etienne Dugas, fondateur du Groupe R

Le travail. On n’obtient rien sans efforts. Par définition, un dirigeant est mobilisé 24h/24 et 7j/7 et celui qui ne se plie pas à cette contrainte obère ses chances de réussite. Être à son bureau derrière son ordinateur ne suffit pas. Il faut savoir se montrer disponible et impliqué.

Le courage. « Le courage se situe à mi-chemin entre la lâcheté et la témérité, dont l’un est un manque et l’autre un excès de courage » (Plutarque). Il s’agit de saisir les opportunités et d’avoir le courage de quitter le confort de tel ou tel poste, de tel ou tel business model établi.

La vision. Pour un entrepreneur, il demeure indispensable de savoir où aller. Certes, la vie de l’entreprise n’est pas un long fleuve tranquille. Mais sans un objectif clair, une vision, qui peut évoluer au gré des événements, il ne pourra toutefois pas se surpasser et concrétiser ses rêves.

La capacité à déléguer. Un projet ne se réussit jamais seul mais en équipe. Déléguer, c’est avant tout faire confiance, faire grandir par la formation, le respect et la sanction quand les règles sont transgressées.

« Ne rien faire, tout faire faire, mais ne rien laisser faire ».

Hubert Lyautey

La chance. Sans un coup de pouce du destin, il s’avère difficile de réussir. Il est vrai que la chance ne sourit qu’aux audacieux, c’est-à-dire à ceux qui osent. Cela se révèle une statistique. Bien que la chance ne soit finalement que la résultante du courage, elle n’en reste pas moins nécessaire.

Septembre / octobre : Arnaud Monnier, fondateur d’Altima

L’ADN. L’un des éléments de réussite d’une agence est de lui donner un véritable ADN, qui porte le sens collectif du projet de l’entreprise. Nos fondations sont établies sur des valeurs entrepreneuriales, une ambition intemporelle unique et partagée par tous.

L’ambition. Nous avons de grandes ambitions pour chaque talent de l’entreprise mais nous détenons avant tout une ambition collective : « Satisfaire pleinement les marques pour lesquelles nous travaillons… Sans oublier de rendre heureux le client final, celui qui est derrière son écran ! »

La vision. L’ambition n’est rien s’il n’y a pas une vision pour la nourrir. Elle permet à chaque collaborateur de comprendre la stratégie actuelle et à venir de l’agence. Le partage de cette vision est d’autant plus important que ces formes d’attentes s’avèrent très fortes pour les générations actuelles.

L’exécution. Les fondations, l’ambition de servir et la vision forment un cadre mais la qualité d’une agence repose sur l’excellence de l’exécution. La précision des process, le souci d’excellence des missions délivrées et l’implication des équipes demeurent des clés pour réussir.

L’apprentissage. « Faire grandir ses collaborateurs chaque jour dans un climat bienveillant ». C’est en comptant sur eux et leur engagement que nous parvenons à atteindre nos objectifs. Nous nous devons de créer les conditions nécessaires afin qu’ils expriment et développent leur plein potentiel.

Novembre / décembre : Frédéric Mugnier, cofondateur de Faguo 

Avoir une chaine de valeur. Être sûr que l’on gagne de l’argent dès le début. C’est souvent trop tardif et on se dit trop souvent « on monte un business et on trouvera la chaine de valeur ensuite ». Sinon, vous allez concentrer votre énergie sur quelque chose qui n’est pas forcément fondamental pour l’entreprise.

Commencer petit.
Avant de remplir un restaurant de 1 000 couverts, il faut voir si on est capable de faire 10 couverts. Il faut monter l’escalier étape par étape. Cela permet de faire ses armes et d’éviter des erreurs irréversibles.

Fixer des objectifs personnels. Il faut analyser vos propres moteurs. Est-ce que ce sont des moteurs de pouvoir, de reconnaissance, de spécificité métier ? Cela permet de mieux se connaître et de mieux agir. Du coup, vous mettez en place les conditions de travail optimales, spécialement des associés.

Avoir une vision claire et simple. Il faut pouvoir la poser en 10 lignes maximum sur un papier. Cela est particulièrement important car toutes les décisions vont être prises en fonction d’elle. Si cela peut vous paraître évident, cela peut ne pas l’être pour tous les autres. Il faut qu’elle soit écrite, sur 5 ans maximum et révisable tous les 2 ans.

Être toujours à l’écoute. Que les conseils soient bons ou que votre interlocuteur n’ait pas l’ensemble des données, importe peu. Son avis reste toujours important parce qu’il vous fournit un regard externe et parce que si vous n’êtes plus à l’écoute d’autrui, vous êtes mort.

Comment adresser ses vœux en 2018 : papier, web, le dernier casse-tête !

Fin décembre et début janvier, les mois des vœux… Quelle que soit votre activité professionnelle et le support de communication que vous choisirez, la « carte de vœux » est une occasion unique pour activer votre réseau, renforcer votre visibilité, votre image de marque et vos liens avec vos amis, clients, partenaires et prospects. Les détails.

Si ces vœux sont liés à vos moyens financiers, ils le sont également au temps que vous pouvez y consacrer ainsi qu’à la protection de notre Planète bleue.

Quel moment choisir ?

Certains les envoient début décembre, d’autres, juste avant Noël ou après le Jour de l’An…, selon leur timing. Sachez que le retour des vacances pour l’année qui vient est le 8 janvier !!!

Attention ! À l’international : Choisissez bien le moment propice comme au Japon où il est coutume d’envoyer ses vœux avant la fin de l’année. À ce propos, les cartes de vœux sont distribuées par les facteurs le 1er janvier. Quoi qu’il en soit, tenez compte des coutumes, de la religion… Vous pouvez, en un instant, détruire un an d’efforts à cause d’une couleur mal choisie (le blanc est signe de deuil dans certains pays, le jaune est à éviter pour d’autres). Écartez les dates qui sont liées à la mort comme le 4 en Asie. N’envoyez pas n’importe quel graphisme ! Dans les pays du Moyen-Orient, par exemple, certains types de graphisme sont à exclure. Enfin, n’oubliez pas que travailler à l’international, c’est tisser des liens de cœur !

Attention aux maladresses !

La carte de vœux, qu’elle soit papier ou électronique, est là pour créer ou consolider le lien avec vos clients. Il est donc inutile et ridicule d’envoyer trois cartes identiques à la même personne parce que chacun veut lui adresser ses vœux. Cela dénoterait un vrai manque de cohérence et de cohésion stratégique : une concertation s’impose à l’intérieur de l’entreprise sur la manière d’agir.

Quelques principes liés à la carte de vœux

Comme toute action de communication, la carte de vœux doit respecter quelques règles essentielles.
Rituel incontournable et outil de différenciation, elle exprime vos valeurs et votre positionnement. Elle doit être créative, personnalisée et respecter votre image.

C’est également une attention particulière que vous adressez à une personne ou à une entreprise, et l’occasion de rappeler l’actualité de votre société, son professionnalisme ainsi que son savoir-faire. Le message que vous transmettrez doit respecter un équilibre : avoir de l’impact, transmettre les valeurs et les points forts de votre entreprise, sans être trop agressif, ni commercial ou décalé. Guère facile !

N’hésitez pas à diffuser, largement, vos vœux. À vos clients, bien sûr, pour les remercier et les fidéliser mais également à vos contacts professionnels, vos prospects ainsi que vos partenaires et fournisseurs. C’est aussi une occasion unique pour renouer des liens avec les professionnels que vous avez perdu de vue ou avec lesquels vous n’avez pas travaillé durant l’année.

Une démarche bien réfléchie

Pour éviter les loupés, quelques questions sont à se poser avant de souhaiter ses vœux :

• Quel est le but de la carte de vœux ? Faire comme tout le monde, suivre la tradition ? Innover ?

• Quel message souhaitons-nous envoyer ?

• Avons-nous des nouveautés à proposer pour l’année 2018 ?

• Souhaitons-nous évoquer les valeurs de notre entreprise ? De notre démarche de développement durable ? De nos actions en mécénat ? De nos innovations ? De notre savoir-faire ?

• Comment utiliser notre carte de vœux et délivrer un message à nos clients ?

• Comment rendre notre carte de vœux « originale » par rapport aux années précédentes ?

• Notre fichier de contacts est-il à jour et à quels destinataires souhaitons-nous envoyer les cartes ? Clients, prestataires, fournisseurs… ?

• Nos clients sont-ils exclusivement nationaux ou internationaux ?

• Quel rétroplanning ?

• Qui veille à la réussite de l’envoi des cartes de vœux d’entreprises, outil de communication envers nos clients ?
Quels sont les destinataires ?

Il faut tout d’abord définir le profil de vos destinataires :

• Le premier cercle. Autrement dit, celles et ceux avec lesquels vous avez une relation fréquente : c’est quand même grâce à eux que vous en êtes arrivé là, remerciez-les !

• Le deuxième cercle : vous avez déjà travaillé avec eux mais vous n’avez pas eu de nouvelles commandes depuis quelque temps. C’est le bon moment pour refaire parler de vous. C’est la piqûre de rappel (de l’année) qui va peut-être vous permettre de renouer avec eux.

• Les partenaires : un véritable atout pour votre société. Ce sont eux qui vous soutiennent. N’hésitez pas à les remercier, eux aussi, mais de manière personnalisée !

• Les liens potentiels : rien n’a encore été signé mais c’est juste une question de temps. Courtisez-les !

D’un point de vue logistique, prendre le temps d’envoyer vos cartes de vœux professionnelles est aussi un véritable moyen de réaliser un tri en mettant votre base de contacts à jour. Qui a déménagé ? Qui n’est plus dans le marché ?… Autant de questions pour lesquelles vous trouverez ainsi des réponses.

Quel type de carte ? E-card ou carte imprimée ?

Vous pouvez investir dans une création sur-mesure. Si vous avez un budget plus limité et optez pour une création dans un catalogue d’éditeur ou d’imprimeur, veillez à ce qu’elle soit cohérente avec votre activité et votre image. Attention, il vous reste peu de jours mais, avec les moyens web, tout est possible !

Autre option : les cartes de l’Unicef, de Médecins sans frontières ou de tout autre organisme. Bien choisies, elles peuvent être adaptées à certaines activités, par exemple, de conseil ou B to B. Attention, toutefois, à ce qu’elles n’apparaissent pas comme une solution de facilité, ni décalée avec votre image.

Le papier, une action à privilégier

L’email présente l’avantage d’être rapide, interactif et peu coûteux mais demande de l’originalité. Il vous faudra réfléchir à sa création et éviter à vos destinataires des chargements longs ou des cartes de vœux issues du web, qui pourraient bien se révéler les mêmes que celles qu’ils auront reçue d’un concurrent !

La carte imprimée est plus coûteuse mais également plus rare et personnelle. Son impact et sa mémorisation sont beaucoup plus importants et témoignent de l’intérêt que votre entreprise porte à ses interlocuteurs. Ceux-ci en seront d’autant plus touchés par votre attention. Dernier point et pas des moindres, vous aurez la chance de séjourner pendant des mois et des mois sur le bureau de vos clients et, pourquoi pas, de passer de main en main au sein de l’entreprise. N’est-ce pas le meilleur moyen de rester dans les mémoires ? À l’heure de la digitalisation, les moyens de communication les plus classiques restent les plus efficaces.

La carte de vœux papier est donc là pour prôner ce côté traditionnel tant apprécié dans cette ère si envoûtante du numérique.

Attention aux spams

Utilisez avec intelligence la version électronique et faites attention aux spams ! Si votre carte a pour destination le courrier indésirable, c’est-à-dire la poubelle, l’effet escompté sera nul. Alors, réfléchissez bien avant de l’envoyer si vous ne voulez pas voir vos efforts réduits à néant.

Le congé création ou reprise à temps partiel, à temps complet ou sabbatique

Le congé création et le temps partiel pour création ou reprise d’entreprise, le congé création ou le congé sabbatique permettent au salarié créateur ou repreneur d’entreprise de se consacrer à son projet grâce soit à une activité salariée à temps partiel, soit à congé à plein temps ou à un congé sabbatique.

Quelles sont les nouvelles dispositions pour les congés ?

A compter du 1er janvier 2017, les dispositions stipulées pour les congés exceptionnels font référence à la loi du 8 août 2016 (dite loi « Travail ») et des décrets n° 2016-1552 et n° 2016-1555 du 18 novembre 2016.
Cette loi distingue :
– les domaines d’ordre public pour lesquels le législateur fixe des règles auxquelles il n’est pas possible de déroger,
– les domaines pour lesquels les règles pourront être fixées par convention ou accord collectif (avec la primauté de la convention ou de l’accord collectif d’entreprise sur la convention ou l’accord de branche).
Des dispositions dites « supplétives » sont prévues et s’appliquent en cas d’absence d’une convention ou d’un accord collectif fixant ces règles.
Attention !
À l’issue de la période en cause, le salarié pourra si tel est son vœu retrouver son activité ou son emploi au sein de l’entreprise.
Durant cette période, le contrat de travail est simplement suspendu et non pas rompu. Ainsi, le versement du salaire est suspendu à moins qu’il ne s’agisse d’un travail à temps partiel. Il est alors maintenu en fonction du nombre d’heures de travail honorées. Dans tous les cas, certaines obligations demeurent à la charge du salarié dont les obligations de loyauté et de discrétion.

A. Le congé et la période de travail à temps partiel pour la création ou la reprise d’entreprise

Ce congé permet d’assurer des fonctions de direction au sein d’une jeune entreprise innovante (JEI). Il trouve aussi à jouer dans le cas de création ou de reprise d’une entreprise.

Qui peut en bénéficier ?

Ce congé peut bénéficier aux salariés de toutes les entreprises privées. Les fonctionnaires, quant à eux, disposent selon leur position statutaire de différents mécanismes : la mise en disponibilité pour création ou reprise d’entreprise, la disponibilité pour convenance personnelle et l’accomplissement d’un service à temps partiel durant une année, renouvelable une seule fois.
Quelles sont les conditions d’octroi ?
Pour bénéficier de ce congé, le salarié doit justifier d’une ancienneté d’au moins 24 mois, consécutifs ou non, dans l’entreprise ou dans toute entité du même groupe, ne pas avoir bénéficié au cours des 3 dernières années d’un congé création ou d’un temps partiel pour création ou ne pas avoir bénéficié au cours des 3 dernières années d’un congé ou d’un temps partiel pour exercer des fonctions de direction dans une JEI.
À noter que ce congé peut succéder à un congé sabbatique lorsqu’il est mis en œuvre pour créer une entreprise ou exercer des fonctions de direction dans une JEI.

Quelle en est la durée ?

Une année au maximum et renouvelable une seule fois.

Quelles sont les démarches à effectuer ?

Les formalités obligatoires

Le salarié est tenu d’informer l’employeur deux mois à l’avance par lettre simple remise en main propre contre décharge ou par lettre recommandée avec accusé de réception.
Le salarié doit aussi préciser la date de début du congé ou de la période de travail à temps partiel envisagée, la durée dudit congé ou de ladite période, la réduction du temps de travail souhaitée si nécessaire, la nature de l’activité de l’entreprise créée ou reprise et la nature de l’activité de la JEI où sont exercées les fonctions de direction.
Aucune disposition n’évoque la précision de la description de l’activité en cause. L’employeur peut demander de plus amples détails mais le salarié n’est pas tenu de les lui fournir. De même, l’employeur ne peut refuser le bénéfice du congé en faisant valoir le caractère imprécis de cette description. Il doit aussi informer le salarié de sa réponse par lettre remise en main propre contre décharge, ou par lettre recommandée avec accusé de réception. Le défaut de réponse de l’employeur durant 30 jours à compter de la réception de la lettre vaut acceptation. Enfin, la transformation du contrat de travail à temps plein en temps partiel doit faire l’objet d’un avenant au contrat.

Quelle est l’obligation de l’employeur à l’égard du comité d’entreprise ?

À chaque semestre, l’employeur communiqué au comité d’entreprise la liste des demandes de congés et de transformation des contrats de travail à temps plein en temps partiel pour création d’entreprise accompagnée de sa décision.

L’employeur peut-il reporter la demande ?

Quel que soit l’effectif de l’entreprise, l’employeur peut sans justification différer le départ en congé ou le passage en temps partiel dans la limite de 6 mois à compter de la présentation de la lettre recommandée.
Ce départ en congé peut être différé de 9 mois au maximum pour les entreprises de moins de 200 salariés et de 6 mois au maximum pour les entreprises qui comptent plus de 200 salariés. Dans ce dernier cas, l’employeur peut aussi différer le début de la période de travail à temps partiel si plus de 2% des salariés est déjà à temps partiel pour la création d’entreprise ou assumer les fonctions de direction au sein d’une JEI.

L’employeur peut-il refuser la demande ?

Dans les entreprises qui comptent moins de 200 salariés et après avis du comité d’entreprise ou, s’il n’en existe pas, des délégués du personnel, l’employeur peut refuser le congé ou le temps partiel s’il estime que son octroi aura des conséquences préjudiciables pour l’entreprise ou si le salarié envisage de créer une activité directement concurrente de son employeur.
L’employeur est tenu de motiver son refuser et doit en avertir le salarié par lettre recommandée par lettre remise en main propre contre décharge ou par lettre recommandée avec accusé de réception. Le salarié dispose de 15 jours pour contester en référé cette décision devant le conseil des prud’hommes.

Est-il possible de renouveler le congé ?

En cas de prolongation du congé, le salarié est tenu d’informer l’employeur par lettre recommandée avec accusé de réception deux mois avant le terme dudit congé ou de la période de travail à temps partiel. Si renouvellement il y a dans ce dernier cas, un nouvel avenant au contrat de travail doit être signé.
L’employeur peut différer le renouvellement pendant 6 mois à partir de la demande de prolongation. Il peut aussi le reporter dans les entreprises de plus de 200 salariés ou même le refuser les entreprises de moins de 200 salariés s’il considère que le fonctionnement de l’entreprise peut en être compromis.

A quel moment se termine le dispositif ?

Avant expiration du congé ou de la période de travail à temps partiel, le salarié ne peut faire valoir aucun droit à être réemployé. Lors de sa réintégration, aucun texte ne lui impose de fournir à son employeur la preuve de la création ou de la reprise de l’entreprise.
Au cours du congé ou du temps partiel pour création d’entreprise, il doit informer son employeur, par lettre recommandée avec accusé de réception trois mois avant la fin du congé ou du temps partiel, de sa volonté de réintégrer l’entreprise ou de démissionner. Cette obligation est absente du régime du congé sabbatique.
À l’issue de sa période de travail à temps partiel, le salarié peut retrouver une activité à temps plein avec un salaire au moins équivalent.

Qu’en est-il des congés payés ?

Le salarié à temps partiel demeure soumis au régime légal ou conventionnel des congés payés et ne peut pas bénéficier du report de ses congés. Il peut, le cas échéant, utiliser son compte épargne temps pour financer les heures non travaillées.

Quelle est la protection sociale du salarié en congé ?

Le salarié bénéficie du régime de protection sociale des salariés au titre de son contrat de travail à temps partiel.

Est-il possible de débloquer la participation aux résultats de l’entreprise ?

Le déblocage anticipé des droits du salarié au titre de la participation aux résultats de l’entreprise est possible lorsque les sommes épargnées sont affectées à la création ou à la reprise d’une entreprise par le salarié, son conjoint marié ou uni par un PACS ou par ses enfants.

B. Congé création

Ce congé permet d’assurer des fonctions de direction au sein d’une JEI. Il trouve aussi à jouer dans le cas de création ou de reprise d’une entreprise.

Qui peut en bénéficier ?

Ce congé peut bénéficier aux salariés de toutes les entreprises privées. Les fonctionnaires, quant à eux, disposent selon leur position statutaire de différents mécanismes : la mise en disponibilité pour création ou reprise d’entreprise, la disponibilité pour convenance personnelle et l’accomplissement d’un service à temps partiel durant une année, renouvelable une seule fois.

Quelles sont les conditions d’octroi ?

Pour bénéficier de ce congé, le salarié doit justifier d’une ancienneté d’au moins 24 mois, consécutifs ou non, dans l’entreprise ou dans toute entité du même groupe, ne pas avoir bénéficié au cours des 3 dernières années d’un congé création ou d’un temps partiel pour création ou ne pas avoir bénéficié au cours des 3 dernières années d’un congé ou d’un temps partiel pour exercer des fonctions de direction dans une JEI.
À noter que ce congé peut succéder à un congé sabbatique lorsqu’il est mis en œuvre pour créer une entreprise ou exercer des fonctions de direction dans une JEI.

Quelle en est la durée ?

Une année au maximum et renouvelable une seule fois.

Quelles sont les démarches à effectuer ?

Les formalités obligatoires

Le salarié est tenu d’informer l’employeur deux mois à l’avance par lettre simple remise en main propre contre décharge ou par lettre recommandée avec accusé de réception. Le salarié doit aussi préciser la date de début du congé ou de la période de travail à temps partiel envisagée, la durée dudit congé ou de ladite période, la réduction du temps de travail souhaitée si nécessaire, la nature de l’activité de l’entreprise créée ou reprise et la nature de l’activité de la JEI où sont exercées les fonctions de direction.
Aucune disposition n’évoque la précision de la description de l’activité en cause. L’employeur peut demander de plus amples détails mais le salarié n’est pas tenu de les lui fournir. De même, l’employeur ne peut refuser le bénéfice du congé en faisant valoir le caractère imprécis de cette description. Il doit aussi informer le salarié de sa réponse par lettre remise en main propre contre décharge, ou par lettre recommandée avec accusé de réception. Le défaut de réponse de l’employeur durant 30 jours à compter de la réception de la lettre vaut acceptation. Enfin, la transformation du contrat de travail à temps plein en temps partiel doit faire l’objet d’un avenant au contrat.

A quelle obligation l’employeur est-il tenu à l’égard du comité d’entreprise ?

À chaque semestre, l’employeur communiqué au comité d’entreprise la liste des demandes de congés et de transformation des contrats de travail à temps plein en temps partiel pour création d’entreprise accompagnée de sa décision.

L’employeur peut-il reporter la demande ?

Quel que soit l’effectif de l’entreprise, l’employeur peut sans justification différer le départ en congé ou le passage en temps partiel dans la limite de 6 mois à compter de la présentation de la lettre recommandée.
Ce départ en congé peut être différé de 9 mois au maximum pour les entreprises de moins de 200 salariés et de 6 mois au maximum pour les entreprises qui comptent plus de 200 salariés.
L’employeur peut aussi différer le départ en congé dans les entreprises de moins de 200 salariés si le nombre de jours d’absence au titre de ces congés dépasse 2 % du nombre total de jours travaillés effectués dans les 12 mois précédant le départ en congé et dans les entreprises de plus de 200 salariés tant que plus de 2 % de l’effectif salarié bénéficie déjà d’un congé pour création d’entreprise ou d’un congé sabbatique.

L’employeur peut-il refuser la demande ?

Dans les entreprises qui comptent moins de 200 salariés et après avis du comité d’entreprise ou, s’il n’en existe pas, des délégués du personnel, l’employeur peut refuser le congé ou le temps partiel s’il estime que son octroi aura des conséquences préjudiciables pour l’entreprise ou si le salarié envisage de créer une activité directement concurrente de son employeur.
L’employeur est tenu de motiver son refuser et doit en avertir le salarié par lettre recommandée par lettre remise en main propre contre décharge ou par lettre recommandée avec accusé de réception. Le salarié dispose de 15 jours pour contester en référé cette décision devant le conseil des prud’hommes.

Est-il possible de renouveler le congé ?

En cas de prolongation du congé, le salarié est tenu d’informer l’employeur par lettre recommandée avec accusé de réception deux mois avant le terme dudit congé ou de la période de travail à temps partiel. Si renouvellement il y a dans ce dernier cas, un nouvel avenant au contrat de travail doit être signé.
L’employeur peut différer le renouvellement pendant 6 mois à partir de la demande de prolongation. Il peut aussi le reporter dans les entreprises de plus de 200 salariés ou même le refuser les entreprises de moins de 200 salariés s’il considère que le fonctionnement de l’entreprise peut en être compromis.

A quel moment se termine le dispositif ?

Avant expiration du congé ou de la période de travail à temps partiel, le salarié ne peut faire valoir aucun droit à être réemployé. Lors de sa réintégration, aucun texte ne lui impose de fournir à son employeur la preuve de la création ou de la reprise de l’entreprise.
Au cours du congé ou du temps partiel pour création d’entreprise, il doit informer son employeur, par lettre recommandée avec accusé de réception trois mois avant la fin du congé ou du temps partiel, de sa volonté de réintégrer l’entreprise ou de démissionner. Cette obligation est absente du régime du congé sabbatique.
À l’issue de sa période de travail à temps partiel, le salarié peut retrouver une activité à temps plein avec un salaire au moins équivalent.

Qu’en est-il des congés payés ?

Dans le cas où un salarié envisage de demander un congé création ou un congé sabbatique, il peut demander un report des congés payés annuels dus au-delà de 24 jours ouvrables jusqu’à la date de départ en congé et sur une période de 6 années maximum. Il demande que lui soit versée une indemnité compensatrice correspondant aux congés payés dont il n’a pas bénéficié. Le cas échéant, il peut utiliser le compte épargne temps qu’il détient, pour financer les heures non travaillées.

Quelle est la protection sociale du salarié en congé

Les salariés bénéficiaires d’un congé création ou d’un congé sabbatique restent couverts par la sécurité sociale pendant 12 mois pour les prestations en nature et en espèces.
Le maintien de la couverture sociale ne vaut pas pour l’assurance vieillesse. Le salarié pourra ainsi souscrire une assurance volontaire ou acheter ultérieurement les points de retraite correspondant à l’année du congé.
Ce régime de maintien de droit disparaît dès l’instant où l’intéressé débute une activité indépendante. Il dépendra alors du régime social résultant de son statut dans l’entité créée. Dès l’instant où le salarié retrouve son emploi à l’expiration du congé, il est de nouveau couvert par la sécurité sociale.

Est-il possible de débloquer la participation aux résultats de l’entreprise ?

Le déblocage anticipé des droits du salarié au titre de la participation aux résultats de l’entreprise est possible lorsque les sommes épargnées sont affectées à la création ou à la reprise d’une entreprise par le salarié, son conjoint marié ou uni par un PACS ou par ses enfants.

C. Congé sabbatique

Aucun motif particulier n’est requis pour bénéficier d’un congé sabbatique.

Qui peut en bénéficier ?

Ce congé peut bénéficier aux salariés de toutes les entreprises privées. Les fonctionnaires, quant à eux, disposent selon leur position statutaire de différents mécanismes : la mise en disponibilité pour création ou reprise d’entreprise, la disponibilité pour convenance personnelle et l’accomplissement d’un service à temps partiel durant une année, renouvelable une seule fois.

Quelles sont les conditions d’octroi ?

Pour bénéficier de ce congé, le salarié doit justifier d’une activité professionnelle de 6 ans minimum, faire état d’une ancienneté d’au moins 36 mois, consécutifs ou non, dans l’entreprise ou dans toute entité du même groupe ou ne pas avoir bénéficié au cours des 6 dernières années d’un congé sabbatique, d’un congé création ou d’un temps partiel pour création.

Quelle en est la durée ?

De six mois minimum à 11 mois maximum.

Quelles sont les démarches à effectuer ?

Les formalités obligatoires

Le salarié est tenu d’informer l’employeur trois mois à l’avance par lettre simple remise en main propre contre décharge ou par lettre recommandée avec accusé de réception. Il doit simplement l’informer de la date du départ et de la durée envisagées sans avoir à préciser le motif dudit congé qui peut être pris en cas de création ou de reprise d’une entreprise par un salarié qui ne souhaite pas révéler son projet à l’employeur.

A quelle obligation l’employeur est-il tenu à l’égard du comité d’entreprise ?

À chaque semestre, l’employeur communiqué au comité d’entreprise la liste des demandes de congés et de transformation des contrats de travail à temps plein en temps partiel pour création d’entreprise accompagnée de sa décision.

L’employeur peut-il reporter la demande ?

L’employeur peut sans justification différer le départ en congé dans la limite de 6 mois pour les entreprises de plus de 200 salariés et 9 mois pour les entreprises de moins 200 salariés.
L’employeur peut aussi différer le départ en congé dans les entreprises de moins de 200 salariés si le nombre de jours d’absence au titre de ces congés dépasse 2 % du nombre total de jours travaillés effectués dans les 12 mois précédant le départ en congé et dans les entreprises de plus de 200 salariés tant que plus de 2 % de l’effectif salarié bénéficie déjà d’un congé pour création d’entreprise ou d’un congé sabbatique.

L’employeur peut-il refuser la demande ?

Dans les entreprises qui comptent moins de 200 salariés et après avis du comité d’entreprise ou, s’il n’en existe pas, des délégués du personnel, l’employeur peut refuser le congé ou le temps partiel s’il estime que son octroi aura des conséquences préjudiciables pour l’entreprise ou si le salarié envisage de créer une activité directement concurrente de son employeur.
L’employeur est tenu de motiver son refuser et doit en avertir le salarié par lettre recommandée par lettre remise en main propre contre décharge ou par lettre recommandée avec accusé de réception. Le salarié dispose de 15 jours pour contester en référé cette décision devant le conseil des prud’hommes.

Est-il possible de renouveler le congé ?

Un congé sabbatique ne peut être prolongé.

A quel moment se termine le dispositif ?

Avant expiration du congé ou de la période de travail à temps partiel, le salarié ne peut faire valoir aucun droit à être réemployé. Lors de sa réintégration, aucun texte ne lui impose de fournir à son employeur la preuve de la création ou de la reprise de l’entreprise.
Au cours du congé ou du temps partiel pour création d’entreprise, il doit informer son employeur, par lettre recommandée avec accusé de réception trois mois avant la fin du congé ou du temps partiel, de sa volonté de réintégrer l’entreprise ou de démissionner. Cette obligation est absente du régime du congé sabbatique.
À l’issue de sa période de travail à temps partiel, le salarié peut retrouver une activité à temps plein avec un salaire au moins équivalent.

Qu’en est-il des congés payés ?

Dans le cas où un salarié envisage de demander un congé création ou un congé sabbatique, il peut demander un report des congés payés annuels dus au-delà de 24 jours ouvrables jusqu’à la date de départ en congé et sur une période de 6 années maximum. Il demande que lui soit versée une indemnité compensatrice correspondant aux congés payés dont il n’a pas bénéficié. Le cas échéant, il peut utiliser le compte épargne temps qu’il détient, pour financer les heures non travaillées.

Quelle est la protection sociale du salarié en congé ?

Les salariés bénéficiaires d’un congé création ou d’un congé sabbatique restent couverts par la sécurité sociale pendant 12 mois pour les prestations en nature et en espèces.
Le maintien de la couverture sociale ne vaut pas pour l’assurance vieillesse. Le salarié pourra ainsi souscrire une assurance volontaire ou acheter ultérieurement les points de retraite correspondant à l’année du congé.
Ce régime de maintien de droit disparaît dès l’instant où l’intéressé débute une activité indépendante. Il dépendra alors du régime social résultant de son statut dans l’entité créée. Dès l’instant où le salarié retrouve son emploi à l’expiration du congé, il est de nouveau couvert par la sécurité sociale.

Est-il possible de débloquer la participation aux résultats de l’entreprise ?

Le déblocage anticipé des droits du salarié au titre de la participation aux résultats de l’entreprise est possible lorsque les sommes épargnées sont affectées à la création ou à la reprise d’une entreprise par le salarié, son conjoint marié ou uni par un PACS ou par ses enfants.

5 raisons de fêter la nouvelle année avec ses salariés !

Vous vous remettez à peine des excès faits à Noël et voilà que vous devez déjà penser au nouvel an… Fêter 2018 avec vos salariés et autres collaborateurs s’impose comme l’occasion de leur témoigner de la reconnaissance pour repartir, ensemble et motivés, sur une nouvelle année, qui sera, à coup sûr, riche en émotions.

1. Relâcher la pression

La première raison de fêter la nouvelle année avec vos salariés demeure, sans doute, de pouvoir relâcher la pression. Un argument qui vaut aussi bien pour vos collaborateurs que pour vous. Si eux se sont donnés toute l’année à votre entreprise et méritent cet évènement dépourvu de stress et de pression, ils ne sont pas les seuls. Entrepreneur dans l’âme, vous vous êtes investi tout au long de l’année et parfois même, chaque jour de celle-ci, y compris les weekends. Bien que l’on puisse souvent croire que vous êtes une machine à tout faire, vous restez humain. Ne plus penser au travail le temps d’une soirée est, non seulement normal, mais, en plus de cela, nécessaire. Tâchez de ne pas l’oublier si vous ne voulez pas succomber à la pression.

2. Témoigner de la reconnaissance à vos salariés

Peu importe leur fonction ou niveau de responsabilités, vos salariés ont, tous sans exception, apporté leur pierre à l’édifice. Ce n’est pas à vous qu’on va apprendre qu’au sein d’une entreprise, chaque maillon de la chaîne compte. Il convient donc de savoir remercier vos salariés, sans lesquels la société ne serait pas là où elle en est. Organiser un évènement d’entreprise pour fêter la nouvelle année reste gage de la reconnaissance que vous pouvez avoir envers eux. En plus de leur faire plaisir, ce qui peut ne sembler, à première vue, qu’un détail aura tendance à booster leur motivation. Se sentant considérés et appréciant ce moment agréable qui rassemble chaque membre de l’entreprise, ils auront d’autant plus envie d’y rester !

3. Créer un sentiment d’appartenance à l’entreprise

Comme évoqué plus haut, organiser une fête pour le réveillon implique de réunir chaque salarié (ou presque) de votre société dans un même lieu, au même moment. Vous devez, sans doute, vous dire que ceci est déjà le cas chaque jour de la semaine, au bureau. Seule différence par rapport à d’habitude : vos salariés ne se réunissent pas pour travailler mais pour faire la fête ! Quoi de mieux qu’un évènement d’entreprise placé sous le signe de la bonne humeur pour y rapprocher ses membres, presque naturellement ? Resserrer les liens entre vos salariés tout en leur offrant un moment de détente aura l’effet immédiat de les faire se sentir plus impliqués dans l’entreprise, organisatrice de l’évènement. Inutile de le rappeler, en tant que dirigeant, votre présence compte également. Vous représentez votre entreprise et vous vous devez ainsi de montrer l’exemple.

4. Revenir sur ce qui a été fait pendant un an…

Si cet évènement est destiné à fêter la nouvelle année et ne doit pas être entaché par des problématiques liées au travail, il reste judicieux de l’amorcer par un court bilan annuel. Avant de laisser place à la fête et au cocktail qui l’accompagne, vous pouvez tout à fait revenir sur ce qui a été réalisé cette année. Énoncer ce qui s’apparente à un petit récapitulatif des éléments accomplis durant toute une année permettra à vos salariés de prendre conscience de ce qu’ils ont réalisé mais surtout, de leur importance dans l’avancée de l’entreprise. Les remercier pour leur implication fera naître, chez eux, un sentiment de fierté d’autant plus motivant en ce qui concerne la suite des évènements. Votre discours ne doit, toutefois, pas excéder une vingtaine de minutes. L’évènement ne doit pas servir de prétexte à une réunion de travail mais, avant tout, à faire la fête !

5. …Et annoncer les objectifs de 2018

Toujours au travers d’un petit discours (bien préparé en amont), le dernier point à aborder avant de souhaiter à tous une bonne année 2018, demeure les objectifs à venir. Après avoir énoncé ceux atteints, la logique veut d’évoquer ceux à atteindre. Sans trop les détailler pour le moment, les partager, clairement, à vos collaborateurs leur donnera un premier aperçu de la direction à suivre pour cette nouvelle année. La fête deviendra alors, presque inconsciemment, une sorte de transition entre ce qu’il y avait à faire cette année (et ce qui a été fait) et ce qu’il reste à faire pour celle qui vient. De quoi bien préparer vos salariés sans trop de pression.

Maintenant que vous n’avez plus d’excuses pour ne pas fêter la nouvelle année en compagnie de vos salariés, profitez bien de cet instant de répit ! Vous en aurez besoin pour attaquer 2018 plus en forme que jamais. Bonne année !

10 citations qui donnent la pêche

Nous sommes déjà le 25 décembre alors quoi de mieux que de s’inspirer de ces citations par des personnes qui ont lutté courageusement pour que leur idées et leurs passions soient transmises à tous…Lisez-les et transmettez-les à vos amis afin qu’ils y puisent une inspiration et une nouvelle énergie pour leur vie, leur idée, leur entreprise….

1. « On doit vivre sa vie en essayant d’en faire un modèle pour d’autres. »
Rosa Parks

2. « Chaque arbre est le symbole vivant de la paix et de l’espoir. »
Wangari Muta Maathai

3. « Jamais jamais jamais. N’abandonnez jamais. »
Winston Churchill

4. « Le succès c’est tomber sept fois, se relever huit. »
Proverbe japonais

5. La vie c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre.
Albert Einstein

6. « Quoique vous puissiez faire ou rêver de faire, commencez-le. »
Fabrice Grinda

7. « L’un des plus grands plaisirs de la vie consiste à faire ce que les autres vous pensent incapable. »
Bagehot

8. « Le seul risque, c’est de ne pas prendre de risque. »
Aurélien Amacker

9. « Certains veulent que ça arrive, d’autres aimeraient que ça arrive et d’autres font que ça arrive. »
Michael Jordan

10.« Faites jaillir le courage. Plutôt que de penser aux échecs d’aujourd’hui, il vaut mieux penser aux succès de demain… Lorsqu’une porte de bonheur se ferme, une nouvelle porte s’ouvre. Mais nous restons trop longtemps les yeux fixés sur la porte fermée et nous ne regardons pas le nouvelle porte ouverte devant nous. »  Helen Keller

Quel avenir pour le métier d’expert-comptable ?

Alors que de nombreux secteurs sont secoués par l’arrivée des nouvelles technologies, certains métiers se doivent d’évoluer sous peine de disparaître. Les entrepreneurs issus des secteurs concernés doivent alors s’adapter. L’expertise comptable n’échappe pas à la règle, du moins en partie. Explications.

On connaît l’expertise comptable sous trois aspects : la saisie comptable, l’écriture des bilans et autres formalités administratives ainsi que le conseil financier. Seules la saisie et l’écriture sont fortement concernées par l’émergence de nouveaux outils dits “intelligents” et “automatiques”. Conséquence : le métier d’expert-comptable évolue, presque malgré lui, et ceux qui entreprennent dans le secteur n’ont pas d’autres choix que de s’adapter.

Ces outils qui bousculent l’avenir du métier d’expert-comptable

Même si Excel reste l’outil le plus utilisé par la profession en France (80 %, selon Grégory Desmot, DG Exact France), les outils dits « SaaS », (Software as a Service, ndlr), en Cloud, sont de plus en plus populaires auprès des cabinets et viennent transformer la relation avec le client.

Si chacun des outils Cloud détient ses spécificités, sa cible, dans la majorité des cas seuls quelques outils proposés par les plus grands acteurs permettent de s’émanciper de la saisie manuelle des factures ou encore de l’écriture manuelle des formalités comptables.

Plusieurs raisons viennent expliquer ce phénomène :

1 – Les factures ne sont pas toujours électroniques et rendent l’interprétation par les machines et intelligences artificielles complexes.

2 – La qualité des flux de données de la part des prestataires bancaires ou des fournisseurs complexifient l’automatisation, voire la rende impossible lorsque ces flux n’existent pas.

3 – Les outils informatiques utilisés n’intègrent pas ou mal l’automatisation de la saisie comptable et des écritures légales.

4 – Des réticences internes au changement perdurent.

L’offre née de l’intelligence artificielle n’en reste pas moins alléchante pour autant. Plus rapide, moins cher et jamais malade, le robot se place presque comme l’employé modèle pour les tâches répétitives. Si toutes les entreprises n’ont pas encore pris le pas du changement, elles sont de plus en plus amenées à le faire.

Alors, comment anticiper tous ces changements technologiques quand on dirige un cabinet d’expertise comptable ? Comment transformer la menace de l’intelligence artificielle en opportunité ?

La révolution du « No Hands Accounting »

Certaines entreprises spécialisées dans les outils comptables relèvent le défi complexe de l’automatisation et accompagnent les cabinets d’expertise comptable dans le changement, comme Sage ou encore Exact, spécialisés dans le Cloud Accounting, pour ne citer qu’eux.

Le postulat est simple : les tâches humaines s’orientent autour de l’analyse critique, de la projection et de la stratégie sectorielle. En clair, les tâches simples et répétitives reviennent  à la machine de demain. C’est la révolution du “No Hands Accounting”.

Grégory Desmot, Directeur général d’Exact France, partage sa vision sur le sujet : « Le gain de temps est primordial pour un expert-comptable. Non pas qu’il souhaite partir plus souvent en vacances mais il sera en mesure de se libérer suffisamment de temps pour apporter plus de conseil et plus de d’agilité à son client. Cela lui permet ainsi d’optimiser ses flux financier, la gestion de la trésorerie ou de stock, facteur déterminant dans la réussite de son projet entrepreneurial. »

Aujourd’hui, des produits tel que Sage One ou encore Exact Cloud, proposent des solutions de scan sur mobile, de récupération de données à travers les API (Application Programming Interface) bancaires ou des services d’intégration des différents softs de production. Les factures ne sont plus à saisir, elles arrivent directement dans le système, qui se charge de les intégrer à la comptabilité de l’entreprise.

Le dirigeant de cabinet d’expertise-comptable de demain devra ainsi s’équiper des meilleurs outils pour se dégager du temps sur les aspects stratégie et conseil, irremplaçables par la machine, devenant un pilier essentiel dans la réussite de l’entreprise. Et qui sait, il pourra peut-être réconcilier les entrepreneurs avec leur tenue comptable !