Mieux s’alimenter reste une bonne pratique si vous ne souhaitez pas subir le fameux « coup de barre » de l’après-midi. Mais si on parle de la malbouffe dans l’environnement de travail, il existe aussi des astuces pour rester en bonne santé et augmenter son efficacité. Se nourrir mieux pour travailler mieux ?
Une mauvaise alimentation peut vous fatiguer, vous rendre nerveux, et se révélera à plus ou moins long terme mauvaise pour votre santé. Votre bien-être et votre travail seront alors affectés. Un rapport du BIT (Bureau International du Travail) de 2005 indiquait déjà qu’une alimentation inadaptée pouvait faire baisser la productivité de 20%. Avant de vous intéresser à la meilleure alimentation possible, il vous faudra éviter les pièges de base.
Les pauses : règles de base
- Pas plus de 4 tasses (soit 2 mugs) de café par jour.
- S’hydrater régulièrement (toutes les 15 à 20 min). Pour un rythme de travail soutenu dans le cadre d’une activité physique, il est recommandé de boire 1L d’eau froide par heure.
- Collations : évitez les aliments sucrés, salés et gras (non, cet article ne reprend pas le bandeau télévisuel du ministère de la santé). Privilégiez pour vos collations des fruits et des céréales.
- Mais aussi, demandez-vous si vous avez réellement faim. Comme pour un fumeur qui arrête la cigarette, la faim peut être un sentiment factice. Levez-vous, allez prendre l’air, et vous retrouverez dans la plupart des cas une sensation de satiété.
Redonnez ses lettres de noblesse au repas du déjeuner
Même s’il est, dans la plupart des cas, directement lié à votre environnement de travail (et donc moins « sympathique » qu’un dîner chez soi en famille), le déjeuner est beaucoup plus important que le dîner. Il doit être plus complet et ne pas être ingurgité trop vite. Si vous avez tendance à manger le plus rapidement possible le midi pour vous replongez rapidement dans vos dossiers, il s’agit donc d’une mauvaise habitude.
Dans le cas où vous avez un restaurant d’entreprise, évitez les plats en sauce et frites. Optez pour un poisson /ou une viande blanche et accompagnez-les plutôt de légumes et féculents. Ce sera peut-être même bon, qui sait ? Pour le dessert, un laitage et un fruit valent mieux que l’indétrônable gâteau au chocolat. Mais cela, vous le saviez déjà. Et bien sûr, l’alcool n’est pas vecteur d’efficacité : il est concentré en calories et entraine des somnolences.
Si vous n’avez pas de cantine professionnelle, évitez le sandwich, très répandu mais qui n’est pas forcément une bonne idée. Dirigez-vous plutôt vers une boulangerie que vers des sandwichs « triangle ». Le meilleur sandwich pour le déjeuner est à base de viande blanche ou poisson (décidément !), de crudités et de pain complet. Ne faites pas confiance aux plats et salades toutes prêtes (d’ailleurs Mesdames, les salades toutes prêtes sont rarement moins caloriques qu’un vulgaire sandwich). Ils sont bourrés de colorants, conservateurs, sel et sucre. Aussi, ces plats sont souvent chers.
Pour mieux manger, n’hésitez pas à prendre le temps de préparer votre plat la veille. Tout d’abord, vous n’élaborerez pas votre menu en fonction de votre faim (ce qui vous dirige de temps en temps vers les fast Food pour la pause déjeuner). Vous utiliserez des produits plus frais, et pourrez confectionner des salades originales grâce aux restes. Ainsi vous économiserez !
Prendre son temps
Il y a 30 ans, on observait une pause d’une heure et demie pour déjeuner ! Contrairement à trente minutes aujourd’hui… Bien que vous n’ayez pas toujours le choix au travail, faîtes en sorte de prendre votre temps pour manger. La sensation de satiété n’arrive au cerveau qu’au bout de 20 minutes. C’est-à-dire que vous pouvez avaler cinq sandwichs en un quart d’heure et toujours avoir faim ! Mastiquer lentement, et vous pourrez sans doute voir vos portions à la baisse. De plus, avoir trop de matière à digérer fatigue votre corps et donc affecte directement votre attention au travail.
A propos de temps… mangez à heures fixes ! Pour notre corps, nos repas sont des repères. Une irrégularité chronique dans ce domaine. Votre sommeil peut s’en trouver perturber et votre rythme alimentaire se désynchroniser.
Un dernier point à savoir si vous étiez convaincu que la traditionnelle somnolence digestive d’après déjeuner était universelle ? Que nenni ! Certains aliments fatiguent (ceux trop riches en graisses et sucres) alors que d’autres font gagner en attention (viandes, poissons, œufs).
Ainsi, manger léger et équilibré vous permettra de rester frais et dispos et d’éviter la baisse de régime qui fait chuter votre performance aux alentours de 14h…