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Management

Font chier ces salariés !

Ah que cela peut être énormément difficile d’avoir des salariés ! Il faut gérer les personnalités aux multiples facettes, des absences qui coûtent, … sans compter les situations extrêmes découlant de négociations non abouties. Bref, dur, dur d’avoir des salariés.

Des personnalités overstep

Entreprises et salariés. Un mariage parfois difficile. Et pour cause, il y a autant de salariés que de personnalités diverses avec qui il faut composer au quotidien.

  • Le manipulateur

L’une des personnalités les plus difficiles semble être le manipulateur. Et tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins avec une tendance à exprimer leurs colères pour dominer. Alors gare aux réactions émotionnelles impulsives et incontrôlées. Ce type de comportement peut vite arriver à un point de non retour. La solution, attendre que la tempête se calme pour réamorcer un dialogue constructif et serein.

  • Le râleur

Il y a aussi le salarié qui critique à outrance. Une critique qu’il va utiliser pour zapper l’ambiance de travail, créer une tension entre untel et untel, … C’est le champion des rumeurs. Il va sans dire qu’il ne faut pas prendre pour argent comptant ses propos souvent exagérés ou déformés. Jamais satisfait du travail, des collègues, … Rien ne va plus ! Mais là encore, il faudra rapidement essayer de peser le vrai, du faux. A voir…

  • Le démotivé

Rien de pire pour un patron, quelle que soit la taille de l’entreprise, de croiser dès le matin, à la cafétéria, un salarié démotivé. Vous le reconnaîtrez facilement. Il sirote son café alors que ses collègues sont déjà plongés dans les dossiers. Il ne faut pas lui demander quoi que soit. Son mot d’ordre : faire le strict minimum. Alors, il va falloir là encore explorer les raisons de ce manque de punch. Peut-être qu’une petite augmentation lui redonnerait un peu de peps ? Espérons que cela suffise… Sauf si le salarié est tout simplement malade ?

Des salariés jamais contents

Il est rare d’entendre quelqu’un parler du bien de son entreprise. Comme il est rare de voir au travail des salariés investis et motivés. Vous pourrez toujours les payer avec des salaires intéressants ce n’est pas pour autant qu’ils vont s’investir et être joyeux. Vous aurez beau mettre en place des déjeuners, des réunions pour motiver les troupes rien n’y changera. Ils iront même vous dire que l’ambiance est pourrie !

Et en plus, ils tombent…

… malades. Vous avez un panel de toutes ses personnalités dans votre entreprise ? Eh bien sachez qu’eux aussi, vont peut-être tomber malade. Comme apparemment bon nombre de salariés dans l’Hexagone. Et la tendance est à l’augmentation ! Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les dépenses d’indemnisation des arrêts maladies ont flambé de 46% en 10 ans pour atteindre 6,3 milliards d’euros. Le nombre d’arrêts en France est passé de 180 millions de journées à 205 Millions. Et le taux d’absentéisme a augmenté de 18% sur l’année 2012  dans le secteur privé. Ce qui a coûté 6,98 milliards d’euros aux entreprises françaises. Le taux d’absentéisme en 2012 s’élève à 4,53%. Rapporté en jours d’absence par salariés, cela représente 16,6 jours d’absence par salarié contre 14 jours en 2011.

Salariés : restez chez vous !

Tout patron est confronté à l’absentéisme. Un classique pourrait-on dire. Mais avez-vous déjà été confronté à son pendant, le présentéisme. Est-ce mieux ou pire ? Des salariés qui, au lieu d’être en congés maladie, viennent travailler avec en prime, leurs problèmes de santé. L’un avec son mal de dos, un second avec une blessure en cours de cicatrisation,… ou simplement un salarié fiévreux et enrhumé. Le risque est non seulement de contaminer ses collègues mais surtout de faire perdre du temps à l’équipe (s’il y a) et in fine, à l’entreprise. Eh oui ! Time is (always) money. Il ne faut pas oublier qu’un salarié présent est payé en salaires, alors que celui en congé maladie touchera des indemnités journalières de l’assurance maladie ou rien pendant les jours de carence.

Les salariés font de la résistance

Il y a un moment ultime où le patron est confronté à la difficulté d’avoir des salariés, c’est lorsque ces derniers le séquestrent (tout simplement oserait-on dire). Les négociations, le dialogue, … n’ont apporté aucune solution. Que faire ? La loi punit ces actions « sauvages », de 10 ans de prison en dessous de 7 jours. Au-delà de 7 jours, cela est assimilé à un crime passible de 20 à 30 ans de prison. Si la séquestration est le fruit d’une situation de crise. Faut-il absolument porter l’affaire devant les tribunaux ? Certains ne le font pas. En la matière, à chacun d’agir au mieux… selon le contexte.

Alors toujours motivé pour en avoir ?

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