Interview d’Harold Parisot, fondateur du Chinese Business Club, qui nous donne des détails sur le prochain évènement organisé par le club le 18 décembre prochain dont l’invité officiel sera Michel-Edouard Leclerc.
Quelle était votre ambition au moment de créer le Chinese Business Club ? Et comment cette vision a-t-elle évolué au fil du temps ?
Lorsque j’ai fondé le Chinese Business Club en 2012, mon ambition était simple : créer un pont entre les élites économiques françaises et chinoises. À l’origine, il s’agissait surtout d’accompagner les investisseurs chinois dans l’immobilier de prestige à Paris. Mais très vite, j’ai compris que le potentiel allait bien au-delà. Aujourd’hui, le Club est devenu un véritable accélérateur de business, ouvert à toutes les nationalités, et surtout un lieu de rencontres stratégiques entre dirigeants, politiques, entrepreneurs, artistes et médias.
Le Club est souvent décrit comme un réseau d’influence qui reste assez discret mais puissant. Quelle est sa mission aujourd’hui ?
Le Chinese Business Club est avant tout un moteur de rencontres stratégiques entre les décideurs économiques, politiques et culturels. Sa mission est claire : créer des opportunités d’affaires concrètes, accélérer les synergies entre acteurs clés, et offrir un espace de dialogue de haut niveau. Chaque mois, nous organisons à Paris un déjeuner d’affaires réunissant des dirigeants d’entreprise, des entrepreneurs innovants, des personnalités politiques, des ambassadeurs, des investisseurs et des leaders d’opinion. L’invité d’honneur, souvent une figure emblématique du monde économique ou institutionnel, donne le ton de la rencontre et ouvre des perspectives inspirante. Mais le cœur du Club, c’est sa capacité à générer du business réel. Les échanges ne sont pas théoriques : ils débouchent sur des collaborations, des partenariats, des investissements. Nous avons vu naître des projets ambitieux dans le luxe, la tech, la santé, la finance, la culture… Le Club agit comme un catalyseur, en réunissant les bonnes personnes au bon moment, dans un cadre élégant, professionnel et propice à la confiance.
Depuis 2012, les relations économiques entre la France et la Chine ont changé. Quels principaux virages avez-vous observés ?
Les relations ont connu des hauts et des bas. La période post-Covid a marqué un tournant, avec une baisse des déplacements et une réorientation des investissements. Les entreprises françaises sont devenues plus prudentes, mais aussi plus stratégiques dans leur approche du marché chinois. On observe également une montée en puissance des partenariats technologiques et une diversification des secteurs d’intérêt, notamment dans le luxe, la santé et la transition énergétique.
Vous réunissez dirigeants, politiques, artistes, leaders d’opinion. Comment trouvez-vous l’équilibre entre notoriété et création de valeur ?
C’est tout l’art du Club. La notoriété attire, mais seule la qualité des échanges crée de la valeur. Nous sélectionnons nos membres avec soin, en privilégiant les profils qui ont une vraie capacité à collaborer. Les artistes apportent une touche d’émotion et de culture, les politiques une vision stratégique, et les chefs d’entreprise l’expertise opérationnelle. Ce mélange est notre force.
Enfin, quels sont vos prochains projets pour le Club ?
Nos projets pour le Chinese Business Club s’inscrivent dans une dynamique de consolidation et d’innovation. Avec un taux de fidélité exceptionnel de 90 % parmi nos 140 sociétés membres, notre priorité est de renforcer ce qui fait déjà notre force : la qualité des mises en relation, la confiance mutuelle et l’efficacité des opportunités d’affaires générées lors de nos événements. Mais pour rester le meilleur réseau d’affaires de France, il est essentiel de garder une longueur d’avance. C’est pourquoi nous allons introduire plusieurs innovations structurantes. La plus stratégique est l’ouverture à l’international. Nous développons actuellement des passerelles avec des réseaux d’affaires à l’étranger, afin d’élargir les horizons de nos membres et de leur offrir un rayonnement bien au-delà de l’Europe. Cette expansion permettra à nos entreprises partenaires de capter de nouvelles opportunités sur des marchés porteurs, tout en bénéficiant de notre savoir-faire relationnel. J’en profite au passage pour vous annoncer en avant-première les invités d’honneur des deux prochains déjeuners d’affaires du Chinese Business Club : Michel-Edouard Leclerc le 18 décembre et Nina Métayer, élue meilleure pâtissière au monde, le 9 février prochain.

