Comment tester son offre et/ou son service ?

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Que ce soit en phase de création ou de développement de son activité, il est impensable de lancer un nouveau produit ou service sans en avoir vérifié le potentiel. Dans ce cadre, l’étude de marché doit permettre à l’entrepreneur de valider la faisabilité de son projet auprès de possibles clients, au moyen de différentes méthodes, et d’effectuer le cas échéant les changements de direction nécessaires. Comment tester son offre et/ou son service ? Focus sur les outils à votre disposition.

Avant de soumettre son idée

Avant de partir à la conquête de clients potentiels pour leur soumettre son projet, il est primordial de passer par plusieurs étapes préparatoires pour obtenir une analyse la plus juste possible. En effet, l’entrepreneur doit établir son questionnaire d’enquête, en s’assurant que celui-ci permette bien de recueillir toutes les informations souhaitées, et ce de manière claire (questions fermées, ouvertes, à choix multiple…). La seconde phase consiste à déterminer l’échantillon représentatif destinataire du sondage. Ensuite pourront alors être envisagées les différentes méthodes pour l’administrer (enquête de terrain, entretien téléphonique, internet…), tenant compte de du temps, du budget et des compétences de l’entrepreneur. A noter que ce dernier peut choisir entre un mode unique ou plusieurs.

L’enquête de terrain

Grand classique, l’enquête de terrain est la méthode idéale et largement déployée par les entrepreneurs envisageant de lancer une activité de proximité. En effet, celle-ci est particulièrement adaptée pour confronter son idée en face à face à un public local, départemental voire régional. Outre les avis récoltés sur le projet, elle est aussi un moyen de se faire connaître voire d’obtenir des contacts. Cependant, elle peut s’avérer compliquée et nécessiter un accompagnement si l’entrepreneur n’est pas à l’aise dans l’exercice de la prise de la parole.

L’entretien téléphonique, un moyen chronophage

Alternative possible, l’entretien téléphonique peut aussi être réalisé par l’entrepreneur lui-même, et permet de couvrir un échantillon plus large sur le territoire. La méthode, moins directe, présente néanmoins l’inconvénient que beaucoup de personnes n’apprécient pas d’être sollicitées par téléphone, et les risques de refus peuvent donc être importants.

Le courrier et le fax, des moyens obsolètes

Le courrier et le fax sont des ancêtres qui paraissent peu adaptés au monde d’aujourd’hui. En effet, les frais d’envoi sont onéreux par rapport à d’autres moyens, pour des taux de retour faibles. Ils restent toutefois utilisés dans des cas bien particuliers, notamment si la mission a été confiée à un institut spécialisé.

Le sondage sur internet, un outil indispensable

Plus dans l’ère du temps, on peut estimer que les enquêtes administrées via internet ont remplacé en grande partie le courrier et le fax. En effet, la méthode présente de sérieux avantages. Tout d’abord, grâce au web, il n’est plus nécessaire de dépouiller les questionnaires et d’en saisir les résultats, via un logiciel spécifique acquis spécialement pour le traitement de ces données. Un gain de temps et d’argent donc.
Dans ce cadre, il existe deux variantes possibles. L’entrepreneur peut réaliser le sondage par lui-même, en s’appuyant sur les solutions gratuites comme Docs.google.com ou Mon-enquete-enligne.fr par exemple, ou faire appel à un institut spécialisé comme Survey Monkey. Le principal intérêt de prendre l’attache d’un professionnel est qu’il dispose de panels de répondants qualifiés, alors qu’en opérant par lui-même, l’entrepreneur peut vite se rendre compte que le moyen repose sur un réseau d’importance et une communication spécifique pour diffuser le questionnaire vers le public cible.

Le test et la réunion de consommateurs, une remise en question nécessaire

Enfin, toujours via l’attache d’un professionnel, l’entrepreneur peut valider son idée par le biais de tests ou de réunions de consommateurs. Dans le premier cas, il s’agit de faire essayer le produit à un individu seul ou en groupe, puis de recueillir les impressions. Dans le second, aussi appelé groupe de parole, il s’agit de réunir plusieurs personnes et de les faire échanger sur un service, un thème…

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