Ces révolutions que tout le monde attend

De profonds changements sont à prévoir pour les années futures. Parmi eux : le vieillissement de la population et ses nouveaux besoins, l’explosion de l’Internet des objets et du Big Data ainsi que la sauvegarde d’une planète en péril écologique. 

Les seniors, des consommateurs différents

La croissance des seniors est rapide, très rapide. Les plus de 60 ans représentaient 9 millions de personnes en 1980, 15 millions aujourd’hui et plus de 22 millions en 2050. Le vieillissement de la population crée un nouveau marché bien que les seniors ne constituent pas une catégorie uniforme. Constat évident : les seniors ne vivent pas tous la même vie. Si on les imagine souvent comme dépendants de l’aide médicalisée, ce n’est en réalité qu’une infime partie d’entre eux qui sont concernés. Des sédentaires à la maigre retraite, aux globe-trotters, en passant par les adeptes du sport ou les aficionados de cures de jouvence, on passe par tous les types. Si peu échappent aux soucis de santé, l’assistance médicale n’est pas la norme. L’accroissement à venir de cette population va amplifier le besoin en personnel, en objets connectés et en robots pour lui faciliter la vie au quotidien.

Un monde hyper-connecté

Chaque jour, les technologies semblent gagner du terrain dans notre environnement. On entend davantage parler d’objets connectés, de robotique, de domotique. Leur présence grandissante est indéniable : avec 5 millions d’utilisateurs dont 14 % de jeunes de 18-24 ans. Ces derniers sont souvent considérés comme les témoins de nos futures habitudes de consommation. Selon le cabinet d’étude Gartner, d’ici 4 ans on passera le cap des 30 milliards d’objets connectés présents dans le monde, dont l’industrie devrait peser 1 900 milliards de dollars. L’IDATE, voyait bien plus grand en septembre 2014, en estimant ce nombre à 80 milliards. De quoi donner le vertige ! Ce phénomène est à suivre de près d’autant qu’il impacte tous les secteurs économiques. Certains comme la santé et le bien-être illustrent déjà un petit succès des « choses connectées ». Malgré ces chiffres, cet univers peine encore à convaincre et n’en est qu’à ses débuts. Si la collecte de données s’amplifie, des enjeux de sécurité et de confidentialité voient le jour.

La data, cette nouvelle donne !

Considéré comme le nouveau pétrole par les médias spécialistes, le Big Data jouera un rôle déterminant à l’avenir. La possession de données ne date pas d’hier et s’accentue fortement avec l’ère du numérique. Si le web a influencé la production des datas, ces dernières devraient à leur tour l’impacter, par leur volume qui offre quelques opportunités. Les méga-données permettent en effet de définir, identifier et géo-localiser des individus selon des critères de recherche diverses. Elles traduisent nos moindres faits et gestes personnels comme professionnels. Mais leur véritable usage reste commercial : comment booster un business avec le Big Data ? Les possibilités sont infinies. établir le profil du visiteur, client potentiel, anticiper ses besoins, proposer ce qui est susceptible de lui correspondre. Tout reste dans la personnalisation, la suggestion inclut : le marketing de masse est, par là-même, rendu obsolète. La donne dure et se confirme, la data demeure la condition sinéquanone à l’expérience de consommation 2.0. Cependant entre cette volonté et la réalité, le chemin est encore long. D’après l’étude « Customer data : privacy, profit and the new paradigm » menée par LoyaltyOne en 2012, 78 % du panel interrogé ne trouverait pas d’utilité aux informations personnelles partagées dans le processus de personnalisation d’un parcours de vente.

Vers un monde plus responsable ?

S’il y a une tendance positive qui se profile à l’horizon, c’est bien celle-ci. La protection de la planète représente un enjeu d’ordre mondial et crée des opportunités non négligeables pour les entrepreneurs prêts à surfer sur la vague écolo. La prise de conscience est collective : chacun est responsable de son impact sur l’environnement. L’urgence est à la sauvegarde de la Terre et l’on voit se développer au fil des ans les « green business » : supermarchés bio, traitements et recyclage des déchets, dépollution de l’eau, etc. L’éco-responsabilité demeure un domaine porteur de l’économie de demain.

Un plus pour la planète, mais pas que.

à y regarder de plus près, le développement durable s’avère rentable pour les sociétés en leur permettant d’optimiser leurs coûts. Le consommer moins et mieux passe de slogan à culture d’entreprise en intégrant « les bons gestes » tels que : éteindre les lumières, les ordinateurs, les imprimantes, ne rien laisser en veille ou en chargement avant de partir du bureau. Vous faites du bien à la planète tout en réduisant vos charges d’électricité.  De la même manière, les dépenses liées aux transports ont été revues à la baisse en améliorant le parcours de distribution moins gourmand d’essence. Il en va de même pour la quasi-totalité des centres de coûts d’une société qui s’inscrit dans une démarche « verte ».

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