
Les Petites et Moyennes Entreprises (PME), de 20 à 249 salariés, et les Etablissements de Tailles Intermédiaires (ETI) représentent près de 60% de la valeur ajoutée et 60 % des emplois, mais elles restent pour la plupart invisible et inconnues du grand public, en particulier des étudiants et des jeunes diplômés.
Du fait de leur manque de notoriété, les PME et ETI attirent peu et n’ont pas l’image « glamour » des grands groupes. Ceux-ci sont en 2014, les premiers choix des jeunes diplômés et restent perçus comme la meilleure porte d’entrée sur le marché du travail.
Google, LVMH, PWC ou EY font briller les yeux des étudiants en école de commerce car ils représentent une certaine forme de stabilité et de dynamisme et bénéficient surtout d’une visibilité très importante due au développement de leur marque employeur.
Un écosystème pourtant dynamique
Or, ne nous trompons pas, les PME représentent un véritable potentiel d’embauches et de perspectives professionnelles. Selon la Banque Publique d’Investissement, les PME et avec elles les ETI, qui sont près de 5000 sur le territoire national, sont le principal moteur de la dynamique de recherche et d’innovation en France et sont parmi les entreprises les plus actives en matière d’innovation sociale.
Polyvalence : un maître-mot
Elles sont en réalité parmi les premiers pourvoyeurs d’emplois durables et stables, aussi bien que de stage ou de contrats d’alternance. Les postes proposés y sont souvent polyvalents et le fait de travailler au sein d’une petite structure permet de voir directement les fruits de son travail. La polyvalence étant très recherchée par les recruteurs, cela pousse à y regarder à deux fois. Les emplois des PME ne sont pas des emplois au rabais contrairement à ce que l’on pourrait croire.
De plus, avec en prime un environnement de travail le plus souvent propice à l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle (que recherchent par ailleurs beaucoup de jeunes), ce type d’entreprise possède de nombreux atouts. Stop aux préjugés et oui à l’emploi !