Home Gérer L'intégration du salarié Les millenials et la génération Z, deux générations qui n’ont pas dit leur dernier mot

Les millenials et la génération Z, deux générations qui n’ont pas dit leur dernier mot

Inutile de se fermer les yeux, les millenials et la génération Z sont liés à l’information exponentielle issue des réseaux sociaux, des médias, que celle-ci soit bienveillante ou malveillante et aux sites internet. Elles vivent au moment où les informations circulent sans frontières et ont appris au fil des années à détecter le vrai du faux pour certains ou bien à être envahis, pour d’autres, par des idées perverses ou a contrario se conforter dans leurs idées reçues. L’épidémie sanitaire avec son cortège d’informations contradictoires les a obligés à prendre conscience de la fragilité du monde dans lequel ils évoluent et à penser qu’ils devront agir.

L’enquête mondiale Deloitte 2021 s’est penchée sur des sujets liés à la pandémie, notamment ses effets sur les comportements, les niveaux de stress et les opinions des répondants. L’enquête a également porté, comme dans les baromètres précédents, sur la satisfaction des personnes interrogées quant au rôle des entreprises dans la société. Elle a de plus approfondi les questions qui intéressent les Millennials et la Génération Z, notamment l’environnement, l’égalité sociale et la discrimination.

Le cadeau du digital

Les Millennials, nés entre 1980 et la fin des années 1990 et la Génération Z née entre 1997 et 2010 ont eu pour cadeau, au moment de leur majorité, grâce aux plateformes en ligne et aux réseaux sociaux, de pouvoir s’exprimer sans limites, d’influencer des personnes et institutions sur toute la planète. Ce pouvoir leur a permis d’appréhender le monde, les valeurs et les comportements.

Des mouvements issus d’un pays qui gagnent la sphère mondiale

Ils vivent l’extraordinaire effet boule de neige des mouvements qui gagne la planète en quelques clics grâce à internet : #MeToo à Black Lives Matter, des marches sur le dérèglement climatique au printemps arabe, de la demande de produits écologiques la remise en question des produits respectueux de l’environnement ou de la remise en cause du capitalisme des parties prenantes, ces générations nées avec le digital imposent un réel changement réel dans la société et les entreprises.

La pandémie, une potion magique pour s’exprimer

Certes, les deux générations ont dû réduire les échanges conviviaux mais la pandémie ne les a guère réduites au silence bien au contraire. En fait, l’enquête mondiale Deloitte sur les Millennials de 2021 suggère que :

« la pandémie, les phénomènes extrêmes, ainsi qu’une atmosphère sociopolitique tendue, pourraient avoir renforcé les passions des gens et leur avoir donné de l’oxygène. ».

La prise de conscience de la gravité sanitaire

Pendant le premier épisode de confinement, les deux générations ont su improviser et apprécier certaines conséquences de cette pandémie comme le fait de ne plus avoir à se déplacer en transport en commun mais ils ont aussi étudier les opportunités. Aujourd’hui après deux années d’incertitudes et de confinements épisodiques, de vaccinations et de pass sanitaire, une certaine lassitude et désarroi se font ressentir – être enfermé et isolé, vivre avec la peur constante de tomber malade ou de voir ses proches tomber malade, et être témoin d’événements dévastateurs à travers le monde – a considérablement eu un impact sur leur optimisme.

Se responsabiliser et responsabiliser les autres

L’enquête de cette année montre de manière explicite que les que les Millennials et la Génération Z canalisent leur énergie pour se responsabiliser et à responsabiliser les autres. Ils n’hésitent pas à dénoncer le racisme et le sexisme, et à fuir les entreprises et les employeurs dont les actions sont en conflit avec leurs valeurs personnelles. Ainsi les Millennials et la Génération Z, n’hésitent pas à remettre en question, voire à bouleverser le statu quo qui s’est installé depuis trop longtemps à leur avis.

Ces générations croient au pouvoir des individus de créer le changement. Même s’ils veulent que les institutions en fassent plus et n’hésitent pas à demander l’intervention du gouvernement pour réparer ce qu’elles ne peuvent pas faire, ils embrassent la responsabilité personnelle. C’est évident dans leur approche de tout, de la pandémie à la justice sociale – une approche qui a des ramifications réelles pour les employeurs, les détaillants et toute autre organisation ou institution.

dynamique-mag.com

Quitter la version mobile