La délégation, un acte de confiance en soi et envers les équipes

La délégation est loin d’être une décision aisée à prendre car elle remet d’abord en cause son propre travail. Il va donc falloir lâcher prise et en même temps transmettre des tâches qui nous étaient imparties et souvent que nous prenions du plaisir à effectuer. . Focus sur la délégation

Il est vrai que le travail est toujours mieux fait par soi-même et surtout que si vous le faites vous-même cela ira plus vite. Mais vous le savez bien vous n’avez pas le don d’ubiquité et vous ne pouvez pas faire les tâches de vos collaborateurs aux risques de freiner le développement de l’entreprise. Souvent une petite voix vient conforter le dirigeant dans l’idée de ne pas déléguer « à quoi bon déléguer à mes collaborateurs ? Je mettrais plus de temps à leur expliquer qu’à le faire moi-même ! ». 

Changer de posture

Vous allez passer de l’homme qui fait tout, qui est indispensable jour et nuit à l’homme qui dirige une équipe et qui leur permet de prendre des initiatives, des responsabilités et qui vous en sauront gré puisque vous leur permettez de développer leur potentiel. La délégation s’appuie sur la confiance en l’autre et sur l’abandon d’une partie de son pouvoir ou de ses responsabilités à valeur ajoutée au profit d’un collaborateur. Elle peut être totale ou partielle, les limites de la délégation doivent être expressément indiquées et précisées dans un document écrit afin de ne laisser aucune place à la division. Le plus important est que vous assuriez ce qui est spécifique à votre rôle de manager : la coordination de l’équipe, la stratégie, etc. Si vous passez trop de temps sur des activités opérationnelles, vous ne pourrez assumer vos fonctions mais surtout vous freinerez la croissance.

Quelles raisons peuvent empêcher la délégation pour un manager :

Le manager doit bien analyser les freins qui l’empêche de conduire une délégation à bon escient comme :

Mais aussi la peur de rencontrer les critiques des collaborateurs 

Et la crainte d’exacerber des jalousies entre les collaborateurs.

Il vous faudra bien réfléchir en amont pour vous débarrasser des peurs paralysantes.

Se poser les raisons de la délégation

Il vous faudra donc en amont :

Vous avez besoin de déléguer mais vous n’attendez pas d’être pris à la gorge par vos multiples activités urgentes pour déléguer :

A qui déléguer ?  Il va falloir choisir la bonne personne et donc cerner les compétences de chacun de ses collaborateurs afin de déterminer celui qui sera le plus apte à recevoir la délégation.

Quelles missions ou tâches à déléguer ? Le dirigeant devra cerner avec précision la mission qu’il est prêt à déléguer et se préparer à expliquer au délégataire sélectionné les raisons de son choix et sa mission précise.

Quels sont les Feed-back ?

Il est indispensable de formaliser les contours précis de la délégation et le mode de contrôle afférent. Cette formalisation valide l’engagement du dirigeant et du délégataire et fixe le périmètre et les limites de cette délégation. Vous déléguez, certes, mais il ne s’agit pas de se débarrasser purement et simplement d’une tâche et de ne plus s’en préoccuper. 

Quelques principes pour le manager

Avant de commencer toute démarche de délégation, il est essentiel d’avoir une compréhension correcte du sens de votre délégation :

Attention les collaborateurs peuvent refuser la délégation pour les raisons suivantes :

Toutes ces raisons ne doivent pas décourager le dirigeant, au contraire, son rôle s’en trouve réactivé.

Déléguer pour garantir le bon fonctionnement de l’entreprise

Les collaborateurs sont sûrement les mieux placés pour savoir quoi faire et comment agir dans leur quotidien. Déléguer, c’est donner l’initiative à ceux qui sont les plus proches du terrain. C’est donc vous donnez l’opportunité de découvrir le potentiel de vos collaborateurs et leur donner l’occasion de montrer leur valeur.

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