Pauline Chatin, porteuse du projet Vigne de Cocagne

Une partie de ma famille est issue de la viticulture et, après une première vie professionnelle passée dans un autre secteur, j’ai décidé de me former, en parallèle, dans ce domaine. Je me suis découvert une véritable passion pour les vignes et le vin. 

Lors d’un stage au sein d’une exploitation agricole, les viticulteurs m’ont fait part de leurs difficultés à recruter localement. Au même moment, est arrivé un jeune homme en situation précaire avec le profil type des personnes accompagnées pour l’insertion et qui n’a pas pu rester à cause de problèmes familiaux et sociaux alors qu’il aimait ce métier. Cette expérience illustre la nécessité d’un accompagnement social visant à lever des freins vers l’emploi en plus d’une formation au métier. J’ai alors eu l’idée de créer un pont entre ces exploitants, qui peinent à recruter et à fidéliser des ouvriers en local, et des personnes au parcours compliqué, qui ont besoin de reprendre confiance et d’apprendre un métier. En creusant un peu, je me suis rendu compte que les chiffres coïncidaient : sur la liste des métiers les plus recherchés en France, publiée chaque année par Pôle Emploi, celui d’ouvrier viticole apparaît systématiquement dans le top 10, avec 100 000 projets de recrutement. On sent une vague assez forte du côté de l’entrepreneuriat social et je suis agréablement surprise de la dynamique d’Aviva, qui fait cet effort de trouver des partenaires pour aller dénicher les projets en local et faciliter ces initiatives un peu partout sur le territoire. Les 50 000 euros du concours vont nous permettre de financer une partie du matériel destiné aux vignes et aux caves, nécessaire au lancement de l’activité.

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