Ces mauvais comportements d’entreprise qui font le bad buzz

Régulièrement, certaines entreprises font l’objet de bad buzz sur la toile. Parfois, la toile s’enflamme. Pourtant, dans de nombreux cas, il faut l’avouer que ce sont les comportements des entreprises qui sont  limites. Elles font de temps en temps l’objet de sanctions judiciaires mais également de boycott. Zoom sur ces mauvais comportements d’entreprise qui font le bad buzz réguliers.

Le gaspillage en règle générale

Le gaspillage alimentaire avec des produits jetés qui ne sont pas encore périmés est loin d’un comportement responsable. Il faut dire qu’ils  représentent 10 millions de tonnes de produits par an soit 3 % de l’ensemble des émissions nationales. Ces « déchets », qui pourraient pourtant être utiles entraînent des coûts de gestion, ont fait l’objet notamment de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire. Celle-ci impose aux grossistes par exemple des obligations de non-destruction des invendus et de don alimentaire avec une amende pouvant atteindre jusqu’à 0,1 % du chiffre d’affaires du dernier exercice clos. Mais si l’alimentaire a fait l’objet de scandale, le domaine de l’habillement a également connu ces bad buzz. En effet, certaines enseignes qui n’hésitaient pas à détruire leurs produits plutôt que de les donner…

Les communications racistes, sexistes ou homophobes

Il est clair que les enseignes ont un véritable problème avec leur contrôle en termes de communication. Certaines se sont même fait une spécialité des publicités racistes, sexistes voire homophobes. Il n’est pourtant pas compliqué de regarder une publicité et de vérifier si les slogans sur des tee-shirts ne sont pas racistes ou d’éviter d’accoler des images sexistes. Créer une cellule de vérification quand on dépense des millions pour communiquer afin de vérifier les campagnes et mettre une charte de conduite devraient être une base pour l’ensemble des grandes entreprises. Pourtant certaines font encore l’objet de bad buzz. Les boycotts sont réguliers en la matière… Les consommateurs se demandent si ces publicités racistes ne sont pas là pour véhiculer des idées racistes et imprégner leur inconscient afin qu’ils fassent des amalgames à mauvais escient.

Une production plus que douteuse

Si on en n’entend plus parler ces derniers mois, les conditions de production restent un élément à vérifier si vous êtes entrepreneur. Que l’on parle d’exploitation d’enfants ou encore de fortes nuisances pour la santé de ceux qui produisent, vérifier que les conditions ne sont pas plus que douteuses devraient être un réflexe notamment si vous travaillez à l’étranger. Le secteur de l’habillement utilise souvent ces mauvaises pratiques. Une pratique d’autant plus scandaleuse que les marges se révèlent souvent impressionnantes entre le prix de ventes et le prix de production. La pénurie des masques a mis en exergue que le profit de quelques-uns pouvaient mettre en difficulté un pays entier. En effet, les entreprises de fabrication de masques ont été délocalisées à l’autre bout du monde. Les consommateurs vont être attentifs désormais à toutes délocalisations.

La maltraitance animale

On ne compte plus le nombre de scandales liées à la maltraitance animale. Certains ne mangent plus de viande tellement la manière de traiter les animaux est devenue scandaleuse dans certains cas. Les laboratoires et l’alimentaire sont devenues les figures de proue de ces pratiques. L214 éthique & animaux se donne la mission de contrôle sur « les conditions de vie, de transport et d’abattage des animaux ». Notamment par le biais d’enquêtes filmées et sourcées. L’association propose aussi des solutions à mettre en œuvre aux niveaux politique et individuel pour éviter la maltraitance animale par les entreprises.

Les problèmes liés à l’écologie

A la une des médias lors des marées noires, il y a quelques années. Si beaucoup d’entreprises se sont rachetées une conduite, les nuisances à la planète devraient être observées plus attentivement. La pollution et le réchauffement climatique, dont chacun a pu s’apercevoir qu’ils n’étaient pas inéluctables, devraient être profondément scrutés. Les entreprises vont subir des pressions énormes pour changer leur comportement. En l’espace de  deux mois, la diminution du taux de pollution permet d’envisager  de protéger la planète bleu de manière durable, lors du confinement. Autant le faire donc dès maintenant.

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