Les innovations autour du monde

Les innovations même les plus insolites ne cessent de fleurir autour du monde. Si dans un premier temps, elles paraissent farfelues, elles vont s’immiscer dans la vie quotidienne dans peu de temps. Zoom sur quelques innovations.

Espagne

Un steak imprimé en 3D dans nos assiettes

Il y a quelques années, on aurait pu croire que l’impression alimentaire n’était qu’une invention loufoque sortie d’un film de science-fiction. Pourtant le fait de créer des aliments via une imprimante 3D est aujourd’hui une réalité. Le steak fabriqué par la start-up espagnole NOVAMEAT se compose de petit pois, d’algues et de jus de betterave, remplaçant ainsi la viande. Dans le but de préserver la vie des animaux et d’avoir un impact environnemental moindre, l’entreprise a utilisé une formulation végétale nouvelle composée à environ 20 % des aliments comme des protéines de riz et des graisses de colza. Avec l’aide d’une imprimante 3D, cette pâte végétale a été superposée couche par couche pour former un authentique « faux » morceau de viande traditionnel. NOVAMEAT veut aller plus longtemps dans l’avenir, en proposant d’autres denrées comestibles végétales comme du « porc » ou du « saumon ».

Suisse

ClearSpace, la volonté de nettoyer l’espace

Si la planète Terre est fragilisée par la pollution due aux activités humaines, elle n’est pas la seule à être polluée. L’espace en fait aussi les frais. Près de 2 000 satellites opérationnels seraient dans l’espace tandis que plus de 3 000 seraient hors service. Quant à l’Agence Spatiale Européenne, elle estime que plus de 34 000 débris seraient en orbite. Une start-up suisse créée en 2018, ClearSpace, s’est donné la mission de résoudre cette problématique.

Dotée d’un budget initial de 86 millions d’euros de fonds publics apportés par huit pays européens, elle est en train de développer une sorte de satellite araignée robotisé à quatre bras . Celui-ci serait capable de capturer les satellites hors d’usage et débris de fusées pour les expédier vers l’atmosphère terrestre, où ils se désintégreront. Selon le fondateur de la jeune pousse, Luc Piguet, le lancement de ce robot nettoyeur de l’espace serait prévu fin 2024 ou début 2025. 

Allemagne

Un détecteur de peau pour activer son smartphone ?

Après les détecteurs d’empreinte digitale puis la reconnaissance faciale des smartphones, une nouvelle technologie pourrait voir le jour. La société TrinamiX, une des divisions du géant chimique allemand BASF, serait en mesure de résoudre les failles de la reconnaissance faciale qu’utilisent de nombreux pirates ou arnaqueurs pour débloquer un téléphone et usurper l’identité d’une personne vivante ou décédée. Elle a développé un capteur de détection capable de reconnaître une peau vivante et de faire la distinction avec des milliers de matériaux grâce à un ensemble d’algorithmes reposant sur un système d’imagerie infrarouge et de scanner 3D. En partenariat avec Qualcomm, entreprise américaine renommée dans le domaine de la technologie mobile, TrinamiX promeut sa technologie auprès des fabricants de smartphones comme Apple ou Google pour leur téléphone Iphone ou Android. 

États-Unis/Finlande

Google et Oura se passent la bague au doigt

Google a l’ambition de révolutionner la santé notamment dans les nanotechnologies, les biotechnologies et les sciences cognitives. En se lançant dans des secteurs divers comme les montres connectées, elle veut donner à ses clients la possibilité de comprendre leur santé. Le géant s’est ainsi lancé dans un marché encore peu mis en lumière, celui des bagues connectées, en investissant massivement dans une start-up finlandaise, Oura. Avec l’apport d’autres investisseurs comme Will Smith ou encore Lance Armstrong, la jeune pousse a pu lever plus de 28 millions de dollars. Ayant déjà vendu 150 000 bagues connectées à travers le monde, elle mise sur un produit qui propose des services pratiquement identiques aux montres connectées, comme la mesure du pouls, de la température et des mouvements ainsi que l’analyse du sommeil. Son principal atout réside dans son autonomie, plus d’une semaine en une seule charge. 

États-Unis

Un robot qui change vos pneus en quelques minutes

Fondée en 2018 à San Francisco, une jeune pousse, « RoboTire », s’est associée avec Mitsubishi Robotics de Mitsubishi Electric. La start-up a développé un système robotisé qui remplace les pneus d’une voiture. Avec l’aide de bras robotisés, les pneus usagés seront démontés, puis changés par des neufs en moins de 10 minutes. Or, selon le créateur, « il faut normalement environ 60 minutes à un opérateur humain pour faire une série de quatre. ». Il accélére la réalisation des tâches et pourrait se vendre aux garages et autres centres automobiles pour 250 000 dollars (230 000 euros). Pour s’offrir cette prestation, les clients devront débourser entre 10 et 15 dollars par pneumatique, soit entre 9 et 13 euros. 

Royaume-Uni

Phasa-35, le drone à énergie solaire

Le drone solaire, Phasa-35, a réussi son premier vol en Australie du Sud, en volant au-dessus de la Royal Australian Air Force. Selon BAE Systems, à l’initiative de ce projet, il représente une « alternative durable et abordable aux satellites, combinée à la flexibilité d’un avion ». Conçu pour évoluer dans la stratosphère, jusqu’à 21 000 mètres d’altitude, sans pilotes, il mesure plus de 35 mètres d’envergure pour un poids relativement léger, 150 kg. L’appareil hybride serait capable d’atteindre 145 km / h, pendant un an sans se poser, grâce à ses panneaux solaires. Ceux-ci alimentent ses batteries lithium-ion. L’engin pourrait être utile pour diverses actions civiles et militaires. Ainsi, surveiller les océans et les frontières, détecter des incidents comme les incendies ou encore servir de relais télécom pour permettre l’accès à Internet dans des zones non desservies. 

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