La croissance des entreprises au beau fixe

Contrairement à toutes les prévisions la croissance est là. Soutenues par de multiples aides, les entreprises ont pu traverser le torrent tumultueux de la pandémie. Loin d’être freinés par les annonces délétères, les porteurs de projet n’ont pas hésité à se lancer dans la création d’entreprises. Le gouvernement a enfin proposé un plan aux indépendants et le smic revalorisé ne peuvent que donner de l’espoir.

La croissance est là contrairement aux prévisions

La Banque de France a relevé à 6,3 %, sa prévision de croissance pour l’économie française en 2021, du fait d’un rebond « plus fort qu’anticipé » auparavant. Elle dépasse ainsi la prévision de 6 % du gouvernement, alors que jusqu’ici, la banque centrale française tablait sur une progression du produit intérieur brut (PIB) de 5,75 %. L’Insee de son côté mise sur une croissance de 6,25 %.

Selon Olivier Garnier, le directeur général de la banque de France : « L’économie française retrouverait plus rapidement son niveau pré-crise, au quatrième trimestre 2021 », plutôt que début 2022 comme anticipé lors des dernières prévisions publiées en juin. « À l’horizon de ces projections, on rentre dans une nouvelle phase de croissance », après le rattrapage de la récession record de 8 % enregistrée par la France en 2020 du fait de la crise sanitaire. La Banque de France prévoit ainsi une croissance encore soutenue en 2022, de 3,7 %, puis de 1,9 % en 2023, soit un peu moins que dans ses précédentes prévisions, respectivement de 4 % et 2 %. Le gouvernement mise, lui, sur 4 % de croissance en 2022. La Banque de France insiste toutefois sur les mêmes « deux points d’attention » : les difficultés d’approvisionnement et de recrutement.

Enfin, un plan du gouvernement pour les indépendants !

Le président de la République a annoncé un plan de soutien aux indépendants. Dans la poursuite de son action en faveur des indépendants, le gouvernement déploie donc 20 nouvelles mesures s’articulant autour de 5 piliers :

Les faillites d’entreprises au plus bas, la catastrophe évitée

Les défaillances d’entreprises sont restées à un niveau très bas en août, en recul de 26,3 % sur un an, toujours en raison des mesures réglementaires et des aides aux entreprises face à la pandémie, a indiqué, mercredi le 27 octobre 2021, la Banque de France. L’onde de choc provoquée par la pandémie n’a pas entraîné un tsunami de faillites, comme cela était craint. Près de 20 mois après l’arrivée du coronavirus sur le territoire européen, les faillites d’entreprises sont au plus bas. Selon les derniers chiffres dévoilés par la Banque de France mercredi 15 septembre, le nombre de défaillances s’est élevé à 28 000 au mois d’août, soit un repli de 26 % par rapport à la même période il y a un an. 

« C’est une surprise. On redoutait le mur de la dette des entreprises françaises. Finalement, la dette nette des entreprises est revenue à son niveau d’avant crise et leur taux de marge est même supérieur », a déclaré l’économiste de la banque centrale, Olivier Garnier, lors d’un récent point presse.« Les entreprises abordent la fin de l’année avec une situation globalement favorable. »

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