Sylvain Berlemont, fondateur de Keen Eye Technologies

La création de Keen Eye Technologies a été rendue possible, entre autres, par mon parcours. Ingénieur de formation, j’ai fait le choix de fonder cette entreprise en m’appuyant sur mes dix années d’expérience passées en recherche académique, en France et aux états-Unis.

J’ai commencé par faire une thèse à l’Institut Pasteur à Paris. Puis, je suis parti à Harvard Medical School, à Boston, où j’ai fait mes armes sur un certain nombre de thématiques liées à l’imagerie biomédicale. Au cours de ces expériences, j’ai développé plusieurs algorithmes et, en rentrant en France, j’ai fait le constat suivant : qu’il s’agisse d’industries pharmaceutiques, de laboratoires ou de biotechs, tous partagent cette même problématique liée aux images.

L’ensemble de ces acteurs éprouve le besoin de rechercher des informations utiles et parfois rares dans des images souvent trop grandes et y passe ainsi beaucoup trop de temps. C’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin. J’ai décidé de créer mon entreprise, aujourd’hui incubée à l’Institut de la Vision à Paris, qui permet, grâce à ces algorithmes, de rechercher, non plus manuellement mais automatiquement, des informations dans une image de biologie. L’idée est de gagner du temps dans la recherche mais également de gagner en fiabilité. Dans le domaine du life science, ce gage de fiabilité demeure essentiel, pour des essais cliniques notamment. L’utilisateur envoie l’image en question sur la plateforme, présente sur le Cloud et directement accessible depuis un ordinateur ou tablette, afin que celle-ci soit ensuite traitée par nos algorithmes. Une fois analysée, un rapport est, par la suite, envoyé au principal intéressé.

Quitter la version mobile