Les pièges à éviter dans les relations presse

Vous êtes une jeune entreprise, et vous souhaitez communiquer auprès des médias sans passer par les services d’un attaché de presse sans être obligé d’investir des sommes qui mettraient en difficultés votre trésorerie. Cette solution est tout à fait envisageable, mais gare aux nombreux pièges qui vous attendent. Dans cette tribune, nous allons vous présenter les erreurs les plus fréquentes dans les relations presse. 

Le just timing

Un communiqué de presse doit d’abord s’adapter au temps. Inutile de vouloir être mis en avant lorsque tous les esprits sont tournés vers l’actualité numéro 1 comme celle de la démission ou non  de Jean Castex et la nomination de la Première ministre. Inutile de vouloir capter l’attention des journalistes si une annonce comme le confinement ou le pass vaccinal est le centre de toutes les attentions…Donc avoir conscience du temps et être obligé parfois de reporter une information aux journalistes est souvent opportun.

Envoyer un communiqué quand vous n’avez rien d’intéressant à dire

Il est important de ne pas confondre publicité et information ! En ce sens, envoyer des communiqués dès qu’un changement dans votre entreprise s’opère, l’arrivée d’un nouveau collaborateur ou bien encore un partenariat avec l’entreprise « X » sont certes des informations importantes pour vous mais pas forcément pour les journalistes.

Citer votre marque dans tout votre communiqué de presse

On le sait, il est important pour vous que les médias se rappellent parfaitement votre marque. Malgré tout, ce n’est pas une raison pour mettre le nom de votre entreprise/produit/service, dans toutes les lignes de votre communiqué. Deux ou trois citations devraient suffire. Au-delà, les journalistes pourraient finir par faire des cauchemars de votre marque, et sauf erreur, ce n’est pas le but.

Se vanter à tout va

Vous rédigez un communiqué à destination des journalistes, il est donc primordial d’adapter votre discours. Oubliez les titres trop pompeux, les phrases trop marketées qui donnent l’impression aux journalistes que vous faites de la publicité et que vous souhaitez absolument les convaincre que vous êtes le meilleur. Laissez les journalistes se faire leur propre opinion.

Utiliser des termes trop techniques

Ce n’est pas parce que vous communiquez à des journalistes spécialistes, que vous devez intégrer des termes trop techniques. Bien au contraire ! Rappelez-vous que les journalistes s’adressent au grand public, et qu’il est préférable de simplifier pour une meilleure compréhension de ce que vous faîtes.

Essaimer votre communiqué à tous les journalistes du monde

Il vaut mieux que j’envoie à tous les journalistes, il y en a bien un ou deux qui seront intéressés pour parler de mon service. Si vous pensez de cette manière, je vous invite à oublier cette technique qui est contre-productive pour vous et pour les journalistes. Je vous assure, il vaut mieux avoir 20 journalistes qualifiés plutôt que 100 journalistes non qualifiés.

Penser que votre communiqué doit-être traité

J’ai un service/produit du tonnerre alors pourquoi les journalistes n’en parlent pas ? C’est la phrase à laquelle vous pensez régulièrement, vous vous dites que les journalistes n’y entendent rien et qu’ils devraient écrire sur vous ! Rappelez que les journalistes sont libres de choisir les sujets qui les intéressent, et ce, même si vous avez le service qui va révolutionner le monde.

Appeler tous les jours pour savoir si le journaliste va parler de vous

Relancer les journalistes pour savoir ce qu’ils ont pensé de votre communiqué est tout à fait possible, voire recommandé. Cependant ne soyez pas trop insistant ! Vous risqueriez de finir à la case poubelle ou alors avec une mauvaise critique.

Vouloir contrôler la pensée des journalistes

Vous avez donné le contexte, les chiffres, et l’information principale aux journalistes, le reste n’est plus entre vos mains. En général, les articles sont élogieux, mais il arrive parfois que les journalistes émettent un avis qui ne correspondrait pas à vos attentes. À ce moment, vous n’avez pas de contrôle sur cela. Après tout, accepteriez-vous que quelqu’un vous dise quoi écrire ?

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