Comment ouvrir un site e-commerce ?

La création d’un site e-commerce devient souvent incontournable pour nombre d’entreprises. Si elles savent souvent comment le réaliser et à qui s’adresser pour le mettre en place sur la toile, elles se doivent aussi d’appréhender les obligations qui leur permettront d’éviter les écueils juridiques et à comprendre les bonnes pratiques.

Le vaste marché des e-commerce

La France comptait plus de 200 000 sites marchands actifs en 2021 avec un volume de chiffre d’affaires s’élevant à 146.7 milliards d’euros selon la Fevad. En fait, en large hausse quand on sait qu’il ne pesait « que » 81,7 milliards en 2018. Un vaste marché qui propose de nombreuses opportunités d’affaires. Leurs particularités attractives demeurent qu’ils touchent une large clientèle, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, avec des prix compétitifs par rapport aux magasins physiques

Comment créer votre site e-commerce ?

Pour ouvrir un site e-commerce, vous n’avez pas forcément besoin de coder votre site. Vous pouvez très bien penser à passer par une plateforme de vente ou une marketplace où il est possible d’ouvrir un compte professionnel, comme eBay, Amazon Marketplace ou PriceMinister. Autre solution si vous ne souhaitez pas recruter de développeurs, celui de louer une solution e-commerce hébergée « clé en main », appelée également « SaaS » (« software as a service »), auprès d’un prestataire spécialisé.

Créer votre site e-commerce de A à Z, entièrement personnalisé, réalisé par un développeur ou une agence web ou de créer votre site avec un système de gestion de contenu (ou CMS) open source (dont le code source est à la disposition du public). Mais ce choix n’est pas le plus aisé. En effet, il demande de posséder des connaissances techniques et de plus de gérer l’hébergement de votre site.

Quel nom de domaine donner à votre site ?

Lors de la création d’un site e-commerce, il faut choisir un nom spécifique ou une marque au site. Cependant, avant toute démarche, il faut vérifier que le nom n’est pas déjà utilisé. Par ailleurs, l’achat d’un nom de domaine se fait par le biais d’un bureau d’enregistrement. Vous pouvez également consulter l’outil de recherche de disponibilité de nom de domaine proposé par l’Association française pour le nommage Internet en coopération (Afnic).

La DGCCRF met en garde sur le fait de bien vérifier que le contact est associé à votre nom de domaine, notamment si celui-ci a été acheté pour vous par un prestataire. « A défaut, le nom de domaine ne vous appartiendrait pas » … » Pire encore, le prestataire pourrait vous réclamer de l’argent pour vous revendre votre propre nom de domaine. »

Quelles mentions obligatoires, visibles sur votre site e-commerce ?

Les mentions légales à faire apparaître sur votre site sont :

Le droit de rétractation ?

A noter : l’acheteur a un droit de rétractation de 14 jours. Bien sûr, il existe des limites en ce qui concerne les rétractations. En effet, les produits périssables, hygiéniques, cosmétiques ou les fichiers en téléchargement ne peuvent être réexpédiés au commerçant. Le remboursement du client doit se faire dans les 14 jours qui suivent la décision du consommateur de faire son retour. En cas de retard, une majoration de 10% peut être appliquée au commerçant. Le remboursement doit s’effectuer par le même moyen que celui utilisé par le client au moment de l’achat. Dans le cas contraire, le commerçant doit avoir l’accord de son client.

Faut-il déclarer le site internet à la CNIL ?

Les sites de e-commerce doivent généralement faire une déclaration auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), en raison du traitement de données personnelles liées au fichier clients. De même, si votre site dépose ou lit des « cookies » (des « traceurs » déposés et / ou lus lors de la consultation d’un site) sur l’ordinateur des internautes, vous devez informer les clients de la finalité des cookies, d’obtenir leur consentement et de leur fournir un moyen de les refuser. La durée de validité de ce consentement est de 13 mois maximum.

Attention !

La CNIL recommande que le consentement préalable ou le droit d’opposition soit recueilli par le biais d’une case à cocher. L’utilisation d’une case pré-cochée est à proscrire car contraire à la loi.

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