[High Tech] Les objets connectés : le nouvel Eldorado

Nous sommes à l’aube d’une véritable révolution technologique avec l’apparition des objets connectés. Ce marché en pleine effervescence pourrait bien être une source énorme de profits que ce soit pour les TPE ou les firmes multinationales. 

Des objets connectés pour améliorer le quotidien

Les objets connectés, ou autrement dit objets intelligents, ont déclenché une vraie frénésie autour d’eux. Les grands groupes tout comme les PME s’intéressent sérieusement à ce marché doté d’un fort potentiel. Dès 2015, il pourrait peser près de 5 milliards de dollars et en 2020, 19 000 milliards. Du bracelet intelligent, pouvant mesurer le nombre de calories brulées, à la brosse à dent connectée, il semblerait que ces objets nous aideront à consommer mieux et plus judicieusement au quotidien.

Concernant ces innovations technologiques, force est de constater que les entreprises françaises ne sont pas en reste et sont récompensées pour leur ingéniosité. L’une d’entre elles, Withings, spécialiste des appareils intelligents axés sur la santé, décrit l’une de ses inventions. « Nous avons élaboré un pèse-personne qui est le plus sophistiqué au monde, puisqu’il permet bien évidemment de peser mais aussi d’analyser les masses grasses, les masses maigres, de mesurer le rythme cardiaque », expose Cédric Hutchings, directeur général de Withings.

Un enjeu majeur pour l’industrie française

Par ailleurs, ces objets nécessitent d’être fabriqué, ce qui va vraisemblablement entraîner l’accélération du développement de l’industrie française et créer des emplois dans ce nouveau secteur. Les retombées financières de ce marché peuvent être considérables. « […] Il y aura des opportunités réelles d’industrialisation en Europe, voire en France dans les années qui viennent », ajoute Cédric Hutchings.

La gadgétisation de la maison n’est pas la seule perspective possible pour ces objets, d’autres domaines sont concernés. « Autour de l’Internet de l’objet, de nombreux écosystèmes sont en train de se dessiner, autour de la voiture bien sûr mais aussi de l’énergie, la santé, la banque… », explique Gilles Pezet, responsable du pôle de l’économie des médias numériques chez NPA Conseil.

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