Êtes-vous aligné professionnellement ?

On parle aujourd’hui de démission silencieuse, de grande démission, de bore-out ou de burn-out. Ce n’est pas étonnant quand on sait que 89% des salariés s’ennuient au travail selon un sondage d’OpinionWay. Si ses thématiques sont souvent abordées quant à l’identification des symptômes précurseurs, l’origine de ces maux réside souvent dans l’alignement entre les attentes du salarié ou du dirigeant et la réalité. Bien entendu, ce n’est pas la seule cause mais il peut se révéler intéressant de s’y pencher.

Un alignement professionnel nécessaire

Un salarié passe 50% de son temps éveillé en entreprise. Si certains distinguent très fortement leur travail de leur bonheur, force est de constater qu’il représente dans l’immense majorité des cas, une bonne part de leur emploi du temps. Une partie des français tentent de faire une distinction entre leur bonheur et leur travail mais on peut se demander si on peut être vraiment heureux quand ses aspirations et attentes personnelles à ce niveau ne correspondent pas du tout à la réalité.

Être heureux au travail commence par bien se connaître et être conscient des moteurs qui vous animent : êtes-vous friand d’autonomie ? De sécurité ? De reconnaissance ? D’une soif d’apprendre ? De salaire ? De liberté ? A chacun ses moteurs qui le poussent à vouloir s’investir dans son travail et qui lui sont propres. Il est regrettable de subir son travail et d’y aller à reculons alors que vous pouvez a minima, les prendre en compte pour qu’ils soient présents dans votre travail. 

Une vérification à faire pour les RH

Que l’on parle de RH ou plus globalement de management, l’alignement est à prendre en compte que ce soit pour l’évolution ou la motivation de vos collaborateurs. Vous devez cerner absolument les sources de motivation de vos salariés afin d’avoir un management humain et bienveillant. D’ailleurs rien ne sert de tenter d’impliquer un salarié si vous n’êtes pas capable de savoir ce qui l’anime. Vérifier l’alignement représente donc une bonne pratique si vous souhaitez renforcer l’engagement de vos salariés. 

Autre conséquence, celle de votre capacité à garder vos collaborateurs et à préserver leur santé. Selon Apicil, la question de la santé au travail « représente 62 milliards d’euros et le coût du désengagement des salariés, lui aussi toujours plus élevé : plus de 14 000 euros par an et par salarié » quand on compte les arrêts maladie, l’absentéisme ou la procrastination. Au-delà, ce désengagement entraîne une véritable souffrance au travail, un stress et un sentiment de pression qui peuvent conduire au bore et burn-out.

Faire le test : le Baromètre d’Alignement Professionnel

Si vous ne savez pas comment faire pour vérifier votre alignement professionnel ou celui d’un de vos salariés, il existe des tests dont celui, réalisé par Nicolas Lepercq, Docteur en Management à l’Université PSL-Dauphine et Responsable R&D d’Ignition Program, avec un résultat quasi immédiat et que vous pouvez réaliser en une quinzaine de minutes via ce lien.  

Inspiré du modèle de Schwartz et du questionnaire de valeurs proposé par Rokeach, il vous permet de vérifier si vous êtes aligné ou en décalage avec métier. Pour cela, des questions vous seront posées sur 9 grandes thématiques avec une analyse de 36 facteurs de motivation. Vous pourrez ainsi découvrir vos leviers intrinsèques qui font que vous vous sentez bien au travail ou votre collaborateur le cas échéant.

Pour Nicolas Lepercq, Responsable R&D Docteur en Management chez Ignition Program : « Chez Ignition Program, nous sommes convaincus que chaque salarié est en mesure de piloter sa vie professionnelle en s’assurant qu’il est aligné et en mesure d’enclencher des actions pour être plus heureux.

Il manquait cependant un outil gratuit et accessible qui permette de mesurer son taux de satisfaction professionnelle à un moment T, comme une photographie, et d’identifier les axes importants à modifier pour que le job soit plus épanouissant, ou à prendre en compte pour que le prochain le devienne. Notre volonté est d’offrir des pistes de réflexion claires, mettre des mots sur des ressentis avec, à l’appui, des données détaillées et chiffrées. » « Chaque personne a son ou ses drivers propres, des besoins primaires et viscéraux, toujours très personnels. Et quels qu’ils soient, il n’y a aucun jugement. Le tout, c’est de les connaître et de les accepter afin de leur donner toute la place qui leur convient dans son (prochain ?) job.” ajoute Nicolas Lepercq.
 

L’analyse des résultats

Si vous souhaitez analyser vos résultats, sachez : 

qu’en dessous de 50%, il existe un risque pour votre santé mentale et qu’il faut s’intéresser à un départ ou trouver un moyen de transformer le travail. A défaut, vous devez rapidement trouver des alternatives qui vous permettent de vous réaliser en dehors de votre métier.

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