3 questions essentielles à se poser pour devenir entrepreneur

Pour devenir entrepreneur aujourd’hui, rien de plus facile ! Oui,  mais pour ne pas se prendre les pieds dans le tapis, il est nécessaire de se poser les questions essentielles. Vous comptez changer d’activité ? Vous souhaitez effectuer une reconversion professionnelle ? Pourquoi ne pas vous lancer dans les affaires ? De nombreux français sautent le pas et notre pays est le champion de la création d’entreprise. Il suffit de définir un projet cohérent et de suivre en amont les conseils qui suivent.

Première question : comment affiner mon projet et bien connaître le marché

Il est conseillé de choisir une activité dans laquelle on justifie d’une réelle expérience. Faute de quoi, le nouveau chef d’entreprise risque de commettre des erreurs grossières. Créer une entreprise n’est pas un parcours découverte même si les péripéties seront nombreuses. Dès le départ une boussole et un plan sont nécessaires pour ne pas se perdre par manque de sagesse. Rédiger son projet par écrit et demander l’avis de son entourage permet de peaufiner son projet et de lui apporter les premières retouches. Vos proches pourront vous soutenir et vous épauler dans cette épreuve car ils feront partie intégrante de votre projet, qui demande un important investissement personnel au départ.
Le nouvel entrepreneur devra aussi connaître son environnement et ses principaux concurrents. Une erreur souvent commise par bon nombre de jeunes créateurs consiste à ne pas s’intéresser à la concurrence, en estimant que ses produits (ou ses services) sont les meilleurs. Il ne s’agit pas d’une bonne idée, car il faut envisager l’environnement économique dans sa globalité. Par exemple, vous adorez écrire et vous souhaiter créer une maison d’édition spécialisée dans les romans policiers. Vous devrez étudier avec attention les produits commercialisés par les autres éditeurs (livres, romans numériques, essais), ainsi que les auteurs de polars contemporains (COBEN, LEMAITRE, IZNER, NED, MINIER).

Deuxième question : quelle forme juridique choisir ? comment calculer les prévisions financières et le financement ?

Aujourd’hui, il est possible de créer une entreprise sans apport financier mais l’investissement en temps et en énergie est loin d’être une sinécure. Alors, il faut se demander quels sacrifices sur le plan personnel on est capable de faire. Si vous souhaitez commencer seul, vous choisirez sans doute l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limité (EURL) ou l’entreprise individuelle. Si vous comptez démarrer votre activité à plusieurs, vous créerez une Société en Nom Collectif (SNC), une Société à Responsabilité Limitée (SARL), ou une Société par Actions Simplifiées (SAS).

Vous devez également déterminer les comptes prévisionnels de votre future structure. Différents documents vous seront demandés par les banques pour une demande de prêt, comme votre plan d’investissement, votre compte de résultats prévisionnels (qui évalue la rentabilité future de la société) et votre plan de trésorerie. Vous n’oublierez pas également de joindre un document détaillant point par point vos capacités, vos motivations et les avantages que vous apporterez à votre entreprise. Cet élément est important, car il permet de mettre en avant le dynamisme du nouveau chef d’entreprise et son implication sur le plan économique. En plus d’un crédit bancaire, vous devrez posséder quelques acquis personnels (capitaux, biens immobiliers, actions ou obligations). Dans certains cas, vous pourrez bénéficier d’un prêt spécifique (ou d’une aide). Il convient de se renseigner auprès de la chambre de commerce et d’industrie de son département.

Troisième question : comment développer ma structure ?

Lorsque le projet est bien défini, que les financements sont trouvés et que l’activité a commencé, il ne reste plus qu’à développer son entreprise, tout en anticipant les difficultés. Sur le même principe qu’une fleur qui vient d’être plantée, le nouvel entrepreneur sera attentif aux premiers pas de la société sur son marché. Au cours des trois premiers mois, il est conseillé de demander conseil à un spécialiste. Il peut s’agir d’un coach, d’un ancien chef d’entreprise ou d’un conseiller de la chambre de commerce. Il existe également des clubs de jeunes créateurs, qui mettent en relation les nouveaux dirigeants et les anciens chefs d’entreprise. N’oubliez pas qu’une nouvelle entreprise sur deux ne fête jamais son premier anniversaire. Il convient donc d’être très prudent lors de la première année d’activité de votre structure.

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