Entreprendre pour aider les entrepreneurs

Tout part d’un constat simple : il y a trop peu d’information sur les startups disponible sur internet. Devant ce constat, et refusant toute fatalité, l’aventure Maddyness est lancée. Louis Carle, cofondateur, nous en dit plus.

Le hasard fait bien les choses

Il n’est pas rare que les réussites entrepreneuriales tiennent, en plus du talent des créateurs, d’une certaine part de hasard. Maddyness ne déroge pas à cette règle. Comme nous l’explique Louis Carle, les conditions se sont montrées favorables à la création du magazine web : « Mes associés étaient tout comme moi à la tête d’un blog sur les startups. On a été amené à faire plusieurs articles, partenariats et dossiers ensemble et donc à se rencontrer plusieurs fois dans le cadre de ces collaborations. Du coup on s’est dit : “c’est idiot de disperser nos efforts, on a la même philosophie, on va tous se réunir et en faire une cause commune. » Tout part en quelque sorte d’un hasard mais au final ça a été une très bonne surprise et je suis bien sûr très heureux d’avoir rencontré mes associés. ». 

En plus d’avoir la même philosophie et la même méthode de travail, nos trois anciens blogueurs disposent de compétences complémentaires. Tout semblait fait pour que leur association réussisse. Louis Carle possède une formation en journalisme (management des médias) à Science Po Rennes alors que ses deux associés sortent d’école de commerce : « L’un de mes associés a fait un master en innovation et l’autre un master en entrepreneuriat. On a des profils assez complémentaires et on est tous les trois très axés sur l’entrepreneuriat. ».

Une expérience à faire partager

Si les trois fondateurs de Maddyness ont décidé de parler de startups et d’entrepreneuriat, ce n’est évidemment pas un hasard, tous les trois connaissent le sujet puisqu’ils ont eux même déjà tenté l’expérience avant Maddyness. L’idée est avant tout de nous faire partager leurs expériences sur le sujet et de répondre aux besoins qu’ils ont rencontrés lorsqu’ils ont monté leur entreprise : « On a tous lancé une entreprise avant de monter Maddyness et on s’est rapidement retrouvé devant un certain vide sur internet, surtout sur les startups, sur la phase amorçage, que ce soit pour les informations, sur la visibilité des autres startup, les conseils pratiques, les outils utiles. Du coup, on s’est dit qu’on allait tenter de combler ce manque en lançant Maddyness. ».

Un vecteur d’aide et d’information

Maddyness, ce n’est pas juste l’histoire de trois personnes qui se rassemblent pour faire du business, c’est une vision plus large de ce qu’est leur entreprise. Le concept, la philosophie, ont été dès le départ centrés autour de l’aide aux entrepreneurs, afin de leur apporter un panel de services le plus large possible pour les aider dans leurs démarches, à monter leur entreprise et à la faire prospérer. Le but initial était vraiment d’être pour les startups françaises un vecteur d’informations et d’aides : « Notre rôle est vraiment d’aider les startups ou les personnes qui veulent créer une entreprise. On tient beaucoup à apporter une aide de A à Z, de l’idée jusqu’au développement de l’entreprise. On essaie vraiment de s’adresser au public le plus large possible, avec un focus sur les startups qui n’ont pas encore fait de levée de fonds, même si on parle aussi aux autres ».

L’offre de service proposé par Maddyness est extrêmement diversifiée, avec aussi bien des idées de business, des interviews d’experts, des dossiers sur des marchés précis ou encore des formations. Le cofondateur de Madyness nous en dit plus à ce sujet : « Le business model va plus s’axer sur de la formation et des conférences à destination des entrepreneurs, sur des points précis : comment réussir sa levée de fonds, comment monter sa boite, comment réussir à se faire connaître, à augmenter sa visibilité, etc. Nous tenons à faire participer des intervenants de qualité, dans des lieux de qualité mais tout en proposant un tarif préférentiel et peu élevé pour les startups, afin de rester accessible pour les entreprises qui en ont le plus besoin. Notre première formation aura lieu en octobre, probablement sur le thème de la levée de fonds. Nous aborderons le sujet sous le plus d’angles possibles. ».

Une vision large de l’entrepreneuriat

Maddyness se distingue également par une vision large de l’entrepreneuriat. Le message est fort puisqu’il s’agit d’une part d’apporter à tous les entrepreneurs des conseils et une actualité sur ce qui se passe dans leur domaine, mais également d’inciter les personnes à dépasser les limites qu’ils se fixaient et qui les empêchaient de lancer leur boite. Louis Carle nous confie à ce sujet : « On s’est mis dans la tête que l’entrepreneuriat et l’innovation sont le futur de l’économie de la France, et qu’en promouvant les initiatives, on peut pousser à recréer un tissu économique plus dense sur ce domaine-là. Après l’explosion de la bulle internet, l’entrepreneuriat a un peu baissé, mais commence à revenir depuis quelques années. Les startups sont de nouveau à la mode, et c’est tant mieux. Notre propos, c’est de dire que là, ce n’est plus juste une bulle, c’est un mouvement de fond qui va redynamiser le tissu économique français. » .

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