Capital immatériel : la richesse cachée de l’entreprise

En lisant cet article, vous vous demanderez peut-être : Quelle est la richesse cachée de mon entreprise ? Elle vous servira à évaluer votre entreprise en cas de levée de fonds ou même de revente voire si vous souhaitez simplement en évaluer la « vraie » valeur pour prendre de bonnes décisions stratégiques. Comment évaluer le capital immatériel ?

Selon les analystes, le capital immatériel représente environ 2/3 de la valeur d’une entreprise. Il n’est donc pas à négliger. Cette discipline vise à étudier la valeur de tous les facteurs de production de richesse, parfois quantitatifs, parfois qualitatifs.

Lorsque le capital immatériel est mesuré, sa volatilité est faible, alors qu’elle est très grande lorsqu’aucune mesure n’est faite. C’est au dirigeant de donner l’impulsion de la mise en œuvre de cette mesure. En revanche, c’’est au directeur financier qu’incombe cette nouvelle mission de valorisation car :

Principes de valorisation

Il existe deux grandes approches de la valeur financière d’une entreprise, celle qui vise à cerner le patrimoine et celle fondée sur la rentabilité. La valorisation se définit comme la somme actualisée des cash-flows qu’elle pourra générer dans le futur.

Ceci étant exposé, nous savons que :

Il est donc nécessaire de mieux comprendre où se trouve cette richesse cachée.

Pour comprendre où se trouve le capital immatériel

On peut le répartir en trois catégories dont les deux premières montrent la valeur visible de l’entreprise, il s’agit de ce que nous appellerons : les solides et liquides

Pour les Actifs, ce sont 

Pour le passif, ce sont :

Les « gazeux », quant à eux, montre la valeur invisible de l’entreprise ou le capital immatériel.

Pour les actifs, ce sont :

Pour le passif, il s’agit du goodwill

Un peu d’histoire

Le capital immatériel est une notion née en Suède dans les années 90, il explose au début des années 2000 avec la Net économie et se retrouve sur le devant de la scène en 2005 suite à l’arrivée des normes IFRS & USGAP.

En France, Thierry Breton (Ministre des finances) nomme en 2006 une commission pour étudier le capital immatériel français, qui donnera naissance à l’APIE (Agence des actifs immatériels de l’État).

En 2010 Christine Lagarde (Ministre des finances) mandate Alan Fustec pour constituer le référentiel français de mesure de la valeur extra-financière et financière du capital immatériel des entreprises. Ce dernier est actif depuis fin 2011.

Quitter la version mobile