Le cap des 3 à 5 ans en entreprise, une épreuve périlleuse à franchir ?

L’activité d’une entreprise n’est pas un long fleuve tranquille. Elle est faite de remous, de passages à vide, de périodes de difficultés et à l’inverse de périodes de croissance. L’entrepreneur doit donc mener la barque quelle que soit la situation à affronter et indiquer la bonne marche à suivre. Pourtant, il arrive assez souvent, que certains passages soient plus durs que d’autres à affronter. C’est le cas du fameux cap des 5 ans (couramment ramené à 3 ans), pour lequel on avance un chiffre qui fait froid dans le dos : 51% seulement des entreprises réussissent à développer leur activité au-delà de ces cinq années.

Le fantôme de l’échec ?

Force est de constater que ce sont des situations identiques qui amènent les entreprises à ne pas pouvoir dépasser ce cap des 5 ans. Des problèmes de trésorerie, des problèmes inhérents au statut initial choisi par le créateur d’entreprise, un effectif mal géré, trop important ou à l’inverse pas suffisant… Tous ces facteurs ont causé la faillite de bon nombre d’entreprises, avant même qu’elles aient pu atteindre le cap des 5 ans, voire même celui des 3 ans.

Il est certain que le démarrage d’une activité commerciale n’est pas chose aisée. Il est nécessaire de se prémunir contre toutes sortes de risques, tout en assurant le développement de son activité, ce qui demeure compliqué à gérer en même temps. C’est pour cette raison que les créateurs d’entreprise les plus soumis au risque d’échec à 3 ans restent les micro-entrepreneurs,solitaires dans leur aventure, souvent mal épaulés, et donc susceptibles de ne pas pouvoir pérenniser leur activité. Pourtant, certaines situations peuvent être anticipées.

Comment anticiper ?

Afin d’éviter cet échec qui menace toutes les entreprises dont l’existence ne dépasse pas encore 3 ans, il est important de bien veiller aux choses suivantes, à la fois avant la création de votre société, et pendant l’activité :

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