[Start-up] Bien-être et beauté grâce à l’application Crème et Ciseaux

Réserver un rendez-vous chez le coiffeur ou dans un institut, tout en bénéficiant de réductions, c’est l’idée de la start-up Crème et Ciseaux. La Fourchette, l’application de réservation de table en restaurant qui jouit d’une forte popularité depuis sa création, a été le modèle de la start-up, à la seule différence que l’application Crème et Ciseaux est destinée au secteur de la beauté et du bien-être.

Crème et Ciseaux, pour suivre son modèle, développe ses services par le biais d’une application mobile et d’un site internet. Jonathan Comte, le cofondateur de la société, a expliqué au magazine l’Express : « L’utilisateur nous fait part de ses besoins, et nous lui présentons nos partenaires. Les recherches peuvent être effectuées en fonction de la géolocalisation, du prix, et des promotions en cours ». Autre différence avec La Fourchette, la plateforme permet de réserver, mais ne propose pas de payer les prestations. Les paiements se font directement dans les salons ou les instituts.

24h/24 et 7j/7

La valeur ajoutée de cette application se trouve essentiellement sur la disponibilité permanente de cette dernière. En effet, les utilisateurs peuvent réserver leur rendez-vous à n’importe quel moment de la journée. D’ordinaire, pour obtenir un rendez-vous dans un institut par exemple, il fallait appeler aux moments où ils étaient ouverts ou alors il fallait y aller sans rendez-vous avec le risque d’attendre, parfois très longtemps.

Bien que le principal modèle de la start-up soit La Fourchette, l’idée a vu le jour en observant le développement d’offres de réservation en ligne que l’on peut déjà trouver dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration ou encore du transport. « Il n’y avait pas de concurrents en France sur ce marché, alors nous avons décidé d’y aller », poursuitJonathan Comte.

Deux types de revenus pour la start-up

Pour se rémunérer, la start-up a deux modèles économiques. Premièrement, à chaque réservation, Crème et Ciseaux touche une commission. Deuxièmement, la jeune entreprise s’est également lancée dans le développement d’applications et la gestion d’offres de fidélisation des clients pour de grands groupes. « Nous discutons d’ailleurs en ce moment-même avec une grande chaine de salons de coiffure » précise le cofondateur.

Paradoxalement, c’est cette deuxième activité qui génère le plus de revenus à l’entreprise et qui permet entre autre de financer le développement de l’application.

Se développer à l’étranger

La jeune start-up est pleine d’ambition et souhaiterait se développer à l’international d’ici à 2016. Les deux premiers marchés internationaux qu’elle vise, sont pour l’instant, l’Allemagne et l’Espagne, « Ce sont des grands marchés où la concurrence n’est pas encore implantée » confie Jonathan Comte.

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