Le choix du nom de domaine

Le nom de domaine et son extension ne sont pas à choisir au hasard. On entend par nom de domaine la partie qui se situe entre le https et l’extension (.com, .fr, .org …) et le https. Si celui-ci peut contenir entre 3 et 63 caractères, il y a évidemment des bonnes pratiques qui sont à connaître pour que les internautes l’adopte facilement.

HTTP ou HTTPS ?

Il s’agit du protocole de communication client-serveur. Si la lettre S, qui signifie que vous avez opté pour un certificat de sécurité SSL, peut paraître anodine, elle est en réalité aujourd’hui incontournable si vous souhaitez que des internautes viennent sur votre site. Pourquoi ? Déjà parce qu’il évite que le navigateur de votre internaute le signale comme potentiellement dangereux, ce qui fait fuir, bon nombre d’internautes, vous le comprendrez, quand le message d’alerte arrive. Ensuite, parce que les moteurs de recherche prennent en compte cette donnée.

Les bonnes pratiques pour le nom de domaine

Il faut le distinguer du sous-domaine qui se traduit par les www. Celui-ci n’est pas obligatoire et vous pouvez très bien vous en passer même si les habitudes font que les internautes sont habitués à les insérer.

Quels sont les choix des entreprises ?


La plupart des entreprises choisissent de prendre le nom de l’entreprise ou de la marque pour le nom de domaine, tout simplement car cela favorise le référencement sur ce ou ces mots-clés. Les internautes qui cherchent à se rendre sur votre site en les tapant dans un moteur de recherche vous trouveront placés en premier dans les résultats des moteurs de recherche. S’ils tapent directement dans la barre de navigation, ils arriveront naturellement sur votre site. Faites le plus court possible et ne dépassez les 30 caractères (sous domaine inclus). Dans l’idéal, il faut même faire moins de 15 caractères. A défaut, cela peut favoriser les fautes de frappe ou rendre plus difficile la mémorisation pour les internautes.
Dans le cas où vous souhaitez y ajouter un tiret, car vous avez plusieurs mots, sachez que cela reste généralement apprécié en SEO et que cela le rend parfois plus lisible. Il est cependant plus difficile généralement de l’épeler. Les autres caractères spéciaux comme les accents sont vivement contre-indiqués même si cela est possible depuis quelques années de les insérer. Les internautes étant habitués à ne pas les mettre, c’est évidemment une pratique à éviter. À noter que si certains inclus un mot-clé pour améliorer le référencement naturel, cela a peu d’impact en réalité sur celui-ci et va à l’encontre de la pratique d’un nom de domaine court.

Quelques critères à garder en tête :

  • Le nom de domaine doit être court et facilement mémorisable.
  • Il doit de préférence ne pas y avoir d’ambiguïté sur son orthographe.
  • Il doit être facile à prononcer.

La signification des extensions

L’extension a une signification : elle peut indiquer votre position géographique, le type de site ou encore la nature de l’objectif de l’entreprise. Les plus utilisées en France restent les .org, .com, .fr et .net. Le .com est le plus courant (environ 50 % des sites) et signifie souvent qu’il s’agit du site principal. Il n’est pas rare d’avoir un site qui se décline en plusieurs langues avec les autres extensions. Dans le cas où vous avez une organisation à but non lucratif, le .org est cependant à privilégier. Le .net équivaut au .com même s’il faut noter que les smartphones proposent souvent le .com sur le clavier, ce qui peut représenter un léger plus pour ce dernier.

Mon nom de domaine est-il libre ?

Avant tout, sachez que ce n’est pas parce qu’un domaine est libre que vous pouvez forcément le prendre. Vous devez respecter le droit des marques. Ainsi, il n’est sûrement pas possible de prendre un nom de domaine qui serait construit ainsi : « lvmh-fashion », si vous évoluez dans le secteur de l’habillement. Votre nom de domaine peut-être déjà pris et vous pouvez effectuer une première vérification, en tapant votre nom de domaine avec l’extension désirée. Vous pouvez vous rendre sur un « registar » pour faire cette vérification puisque celui-ci va généralement se connecter à la base de données de l’AFNIC (Association Française pour le Nommage Internet en Coopération), qui vérifiera sa disponibilité avec l’extension souhaitée. Dans ce cas, vous pouvez opter pour une extension alternative ou encore y ajouter un mot-clé en prêtant attention au respect du droit des marques.

Comment faire si le nom de domaine est déjà pris ?

Inutile de vous entêter à vouloir le prendre, vous risqueriez de vous retrouver devant les tribunaux. Cependant, si vous constatez que ce nom n’est plus actif, vous pouvez contacter le propriétaire pour qu’il vous le vende ou attendre que le nom de domaine expire et donc que celui-ci redevienne disponible (entre un à 10 ans). Vous pouvez également utiliser le Whois (annuaire des propriétaires de noms de domaine) afin de déterminer quand un nom de domaine va expirer.

Cependant, que ce soit pour des raisons juridiques ou pour des raisons de confidentialité des données, la plupart des informations du Whois sont masquées. Il vous faudra donc effectuer une recherche approfondie pour retrouver le propriétaire. Vous pouvez également changer l’extension. La version en .COM est la plus utilisée mais d’autres extensions peuvent vous permettre d’utiliser le nom de domaine. Pour vérifier un nom de domaine et le réserver ainsi que ces extensions, vous pouvez vous appuyer sur des outils spécialement dédiés qui vous permettent de vérifier en quelques clics la disponibilité du nom de domaine et de toutes ses extensions. 

 

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