Pourquoi l’impression n’est pas morte ?

Si certains prônaient la disparition des documents imprimés, il faut bien constater que ce n’est pas le cas. On serait même tenté de penser qu’il n’y a jamais eu autant de documents imprimés qu’aujourd’hui. Zoom sur les raisons qui poussent à conserver le format papier. 

Des formats impactants

Malgré les nombreuses applications qui ne font que progresser et offrir toujours plus de personnalisation, il reste que certaines habitudes ont la vie dure. L’imprimé publicitaire disponible dans les boîtes aux lettres n’a pas disparu. D’ailleurs la majorité des personnes admettent s’être rendues en magasin après avoir reçu ce type de communication. Nul ne doute aussi que dans de nombreux cas, l’impression a un impact nettement supérieur à d’autres formes de communication. Elles n’ont pas lieu dans le même temps et ne dégagent pas forcément une image intrusive comme le serait des campagnes de communication par email par exemple. 

Les habitudes en fer de lance

Nos habitudes jouent aussi dans le choix de ce type de format. De nombreuses nouvelles applications apparaissent …. Et disparaissent. Nous ne pouvons pas tout tester et il reste souvent difficile de se mettre à l’apprentissage de l’ensemble des nouveautés. Il s’agit parfois d’évoluer dans un cadre rassurant et qui dégage une certaine image de professionnalisme comme le fait d’avoir une carte de visite. 

Une question de rapidité.

L’imprimé possède encore une belle vie devant lui car il faut noter qu’il garde un côté pratique notamment quand il s’agit d’annoter rapidement des documents en toute situation. Le gain de temps est parfois précieux par exemple lorsque vous annotez des cartes de visites lors d’une soirée business où les contacts peuvent aller très vite. Certaines opérations demeurent plus longues à exécuter avec un smartphone par exemple qu’un simple stylo.

Les défauts du web ou de l’électronique en cause

Comme nous le notions plus haut, si l’impression a encore de beaux jours devant elle c’est d’abord parce que les nouvelles technologies possèdent des défauts qu’elles vont devoir combler dans les prochaines années. On pense d’abord au fait que parfois la connexion à internet n’est pas possible, ce qui rend différents objets inutilisables dans certaines conditions. Les batteries ont également leur lot de complexité et on a souvent l’impression de passer notre vie à recharger nos différents outils électroniques. 

D’autres éléments comme la capacité à rester concentré sur un écran ou encore l’impact sur notre santé et notre fatigue peuvent rapidement nous pousser à imprimer des documents. La nécessaire connexion à internet peut également jouer par exemple si vous êtes en déplacement et que celle-ci peut s’avérer instable. 

L’image de l’imprimé

On le sait quand on imprime une communication, celle-ci ne peut être corrigée comme le serait un article sur le web. La vigilance reste donc accrue avant toute impression et le nombre de contrôle est renforcé. Une belle plaquette ou encore des imprimés de tout format et de grande qualité continuent ainsi à renforcer l’image de professionnalisme d’une société. Les start-ups ne s’y trompent pas et continuent d’imprimer de nombreux éléments comme leurs valeurs qu’elles affichent encore partout dans leurs locaux. Pour cela, elles font appel à des sociétés comme Printoclock, spécialisées dans l’impression. 

Car cela ne pollue pas tant que ça

Si quand on évoque la déforestation, pollution, gaspillage… le papier semble être l’un des grands maux de la terre, la réalité est fort différente. L’industrie papetière en France a très nettement réduit son empreinte carbone. Elle n’utilise d’ailleurs que du bois provenant des sous-produits de la forêt A contrario l’élevage de bétail est en réalité, bien plus, négatif. Selon l’association Culture Papier, les investissements pour répondre aux besoins écologiques ont généré « une diminution de 80% des rejets dans l’eau, une réduction de plus de 30% des consommations d’énergie, ou encore une diminution de 50% des émissions de CO₂ fossiles par tonne produite ». Et puis contrairement à ce qu’on pense l’email pollue notamment du fait que les pièces jointes ont leur impact écologique.

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