Cigarettes électroniques et cannabis au travail : ce qu’il faut savoir

Le vapotage en entreprise est une question centrale depuis l’apparition de la cigarette électronique il y a quelques années. Mais avec la présence grandissante du cannabis et autres dérivés dans les substances vapotables, qu’en est-il de la législation et de la consommation sur le lieu de travail ? Retour sur la réglementation en vigueur et les possibles évolutions.

Cigarette électronique, légale, pas légale ?

Depuis une loi sortie en octobre 2017, les cigarettes électroniques sont légalement interdites d’utilisation sur le lieu de travail. Ce n’est pas étonnant, car elle est aussi interdite dans les lieux publics, comme les avions ou les restaurants (en intérieur). En cas de non-respect de ces règles, les contrevenants s’exposent à des amendes pouvant aller jusqu’à 450 euros, rien que ça.

Pourtant, le vapotage en entreprise peut être autorisé dans certains contextes. En effet, s’il est interdit de vapoter dans les locaux fermés ou dans les lieux collectifs (comme les open spaces), cela peut être autorisé dans certains lieux accueillant du public. Sur les parkings d’hôpitaux, dans le hall extérieur (parfois intérieur) de l’entreprise, cela peut être autorisé. De plus, chaque entreprise peut proposer un règlement adapté, en fonction des demandes des salariés.

En somme, la cigarette électronique est légale et autorisée. Cependant, tout dépend de la substance qui est consommée.

L’usage du cannabis sur le lieu de travail

En France, la culture, la vente et la consommation de cannabis sont tout simplement interdites. Cela s’applique bien au cannabis fumé, mais aussi vapoté grâce à la cigarette électronique. Dans ce cas, l’interdiction de consommation s’applique à l’ensemble des options de vapotage : il n’est pas autorisé de fumer du cannabis sous forme électronique en extérieur, ni en intérieur. Sachez que même dans la sphère privée, cela n’est pas autorisé.

De plus, vapoter du cannabis comporte certains dangers. C’est pourquoi il est important de vapoter à la bonne température, de bien choisir son composant, mais aussi, de s’assurer que le taux de THC ne dépasse pas les limites autorisées. C’est en raison de ces difficultés que certaines substances issues du cannabis ont été autorisées récemment.

L’autorisation de certaines substances

Si le cannabis est interdit, de même que le vapotage, sur le lieu de travail, certaines substances sont de plus en plus répandues et encouragées. Parmi elles, on retrouve le CBD, ou cannabidiol, qui est un dérivé du cannabis. Pour le vapoter, il faut bien choisir le produit : il ne faut pas choisir un e-liquide à base d’huile de CBD, mais bien du liquide contenant un concentré de CBD. Ce dernier permet de profiter de tous les bienfaits du CBD, sous forme d’inhalation.

Cependant, même si les cigarettes électroniques et le liquide au CBD peuvent être consommés, il faudra faire attention à ce que le taux de THC (c’est-à-dire la substance psychoactive du cannabis) ne dépasse pas 0,2% de la totalité du liquide. Voilà une autre règle à suivre pour le vapotage en entreprise, ou dans votre vie privée.

Si le cannabis et la cigarette électronique sont un combo entièrement interdit sur le lieu de travail, la combinaison cigarette électronique et CBD pourrait être acceptée dans les lieux… Autorisés par la loi.

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