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Les Bad Buzz à éviter à tout prix

Les Bad Buzz à se rappeler de 2017

La communication n’est plus ce qu’elle était ! En l’espace de quelques secondes l’investissement des agences et du service communication se trouve anéanti par un BAD BUZZ. Aujourd’hui les citoyens souhaitent écarter les  publicités racistes, mensongères ou encore inacceptables issues des concepts dépassés. De nombreuses marques ont essuyé les foudres des internautes et les ont laissées impuissantes devant le déferlement de critiques. Comme quoi faire le buzz est souvent une prise de risques. Il n’est pas toujours bon de la prendre pour les marques.

Aujourd’hui les réseaux sociaux sont à l’affût de la moindre défaillance des communicants pour développer leur audience et conquérir de nouveaux fans. C’est pourquoi la vigilance s’impose !

AGENCE LAFORET : l’annonce immobilière raciste

L’affaire débute en fin d’année 2016 pour le réseau d’agences immobilières Laforêt. Le moins qu’on puisse dire est bien que l’annonce affichée par l’un de ses franchisés aura créé une vague d’indignation. En effet, l’annonce qui ne stipulait « pas de noir » aura eu le don de mettre l’entreprise en difficulté. En l’occurrence, elle stipulait : « Attention important pour la sélection des locataires : nationalité française obligatoire, pas de Noir. »

Destinée pour un logement basé à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine, l’annonce n’aura pas tardé à se faire relayer sur le réseau social Twitter.  Puis, relayé par France info, une enquête a été ouverte par le Défenseur des droits, chargé de lutter contre les discriminations visant à la fois l’agence et la propriétaire de l’appartement. Conséquence immédiate pour le franchisé avec suspension du contrat jusqu’à nouvel ordre. L’entreprise n’a pas tardé à communiquer : « Un franchisé du réseau Laforêt, situé aux Lilas (93) se voit reprocher un fait d’une particulière gravité concernant des conditions de location d’un appartement situé à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) incluant une mention discriminatoire absolument contraire aux valeurs qui sont les nôtres et qui garantissent à chacun un accès équitable au logement ». La commission confirmant la décision d’exclure l’agence des Lilas du réseau Laforêt. L’entreprise a présenté ses excuses mais devra conquérir les clients perdus.

La « CHIZZA » de KFC ou la publicité mensongère ?

La chaîne de restauration rapide américaine a suscité quelques bad buzz. Déjà mise en cause pour ses glaçons qui auraient contenu de la matière fécale, la nouvelle recette de l’enseigne, la « Chizza » semble avoir agacé plus d’un client. Ainsi, en l’occurrence l’écart constaté entre le concept et la réalité de la « Chizza » la Chizza (contraction de chicken et pizza, ndlr) lancée par KFC France, semblait considérable. La publicité, qui affichait un produit plutôt appétissant, était accompagnée du slogan « Parce que c’est difficile de choisir entre deux choses que l’on aime ». La réaction ne se fait pas attendre.

En dehors des problèmes liés à la réalité du produit qui, une fois commandé, ne ressemblerait en rien avec celui présenté par la marque, le prix qui s’élevait tout de même à 6,95 euros, le consommateur ne s’est pas laissé berner. La promesse de la marque n’étant pas au rendez-vous, le bad buzz a logiquement suivi avec des internautes qui n’ont pas hésité à faire part de leur déception.

Les Twittos n’ont alors pas hésité à poster des messages accompagnés de la photo publicitaire et de celle prise lors de l’ouverture de la boîte contenant la Chizza et les exemples pleuvent : « Triste réalité #chizza #kfc », « La Chizza de la Pub et celle de KFC y a pas trop de ressemblance #KFC #Chizza », « meilleure blague 2017 », « top du horrorfood », « Alors @KFCFrance c’est encore plus mensonger que Pénélope Fillon votre Chizza là ! ».  La marque a tenté de réagir par l’humour sur Twitter : « Bon ok, on s’est un peu trop lâché sur la photo. Vous nous pardonnez ? #ChizzaGate ». Pas sûr que cela suffise à faire oublier cette faute de goût…

DOVE Toujours pas blanchie

Il n’aura fallu que quelques heures pour que DOVE provoque la polémique sur la toile et se voit retirée. Le scénario ? Une femme à la peau noire qui se transforme en une femme blanche. Un énième bad buzz pour la marque qui n’en finit plus de ternir son image auprès du grand public. Malgré les excuses, rapidement, formulées : « Une image que nous avons récemment postée sur Facebook a manqué son objectif de représenter les femmes de couleur. Nous regrettons profondément le tort qu’elle a pu causer. ».

Les consommateurs, au même titre que les associations ont vu rouge et ont boycotté la marque. En conséquence, les qualificatifs de « honteux », « mauvais goût », « d’irrespectueux » ou encore de « racistes » n’ont pas tardé à fuser. Selon une des mannequins de la publicité, la faute serait liée à la durée de la publicité : la version web ne durerait que treize secondes contre les 30 secondes prévues initialement. Dans la vraie version, sept femmes d’âge et d’origine différents seraient représentées et la marque souhaitait montrer une « beauté réelle », éloignée des images et des mannequins un peu plus traditionnels, mais aussi « améliorer l’estime de soi ». Une erreur de découpage. Toujours vérifié avant de mettre en ligne !

ADIDAS : UNE PUBLICITÉ ?

Ce dernier buzz peut être pris de façon positive ou négative. Dans la campagne publicitaire mise en cause, la marque Adidas a décidé de faire appel à la célèbre mannequin suédoise, Arvida Byström. Connue pour ses positions féministes, cette dernière s’expose, au sein du spot publicitaire, avec des jambes non épilées. Ce pari osé a valu à la marque une avalanche de critiques sur les réseaux sociaux. Le spot est plutôt simple en l’occurrence : des chaussures grises et blanches, une robe à dentelle rose et des jambes couvertes de poils… Visionnée plus de 1,4 million de fois, les critiques n’ont pas tardé à pleuvoir.  « Elle ressemble à un homme », « C’est dégoûtant, va te raser ! » ou encore « Les jambes poilues ce n’est pas féminin ».

Mais l’histoire ne s’arrête pas là puisque la jeune femme aurait reçu des menaces de viol ainsi que des agressions verbales sur sa messagerie privée Instagram. Globalement et malgré les posts de la mannequin, les retombées ne semblent pas avoir été positives. Cette publicité relance cependant le débat de l’émancipation de la femme : la promotion de l’image d’une femme naturelle et libérée des contraintes sociétales. Pour ou contre, à vous de voir.

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