Focus sur 4 autodidactes qui ont réussi

Devenir entrepreneur sans une solide formation et un sérieux bagage universitaire peut sembler aujourd’hui impossible, cependant de nombreux exemples d’autodidactes existent. Créer sa propre entreprise et connaître le succès sans diplôme spécifique et sans expérience du monde entrepreneurial est en effet toujours possible, alors quels sont ces autodidactes qui ont réussi et qui ont su se hisser au sommet sans a priori bénéficier des meilleurs atouts pour réussir ?

Steve Jobs

Passion, inventivité et originalité constituent sans nul doute les qualificatifs les plus appropriés à Steve Jobs, l’exemple de réussite le plus retentissant de ces dernières décennies. Le cofondateur et regretté ex patron du mastodonte Apple a su faire de sa passion pour l’informatique et les nouvelles technologies un business model au succès retentissant. L’inventeur américain a en effet commencé dans les années 70 par le bricolage électronique avec son comparse Steve Wozniak, avant de créer le 1er ordinateur Apple en 1975 et investir dans le projet avec la modique somme de 5 000 $.

La multinationale qui allait devenir l’une des firmes les plus importantes de tous les temps avec ses 571 milliards de dollars de capitalisation boursière et plus de 182 milliards de dollars de chiffre d’affaires est ainsi issue de la seule inventivité de Steve Jobs. Novateur et précurseur, l’américain a réussi à faire d’Apple l’une des sociétés majeures du numérique en innovant sans cesse avec des produits multimédia grand public.

Philippe Ginestet

Bel exemple de réussite à la française, l’autodidacte Philippe Ginestet est le fondateur de l’entreprise GiFi spécialisée dans le hard-discount non-alimentaire. Marque qui emploie aujourd’hui près de 5 000 salariés avec un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros, GiFi a su s’imposer comme un modèle économique novateur et performant depuis sa création en 1981. Philippe Ginestet qui revendique son sens du commerce et du contact avec la clientèle avant les diplômes est ainsi un autodidacte assumé qui cultive le goût de l’effort et la réussite avant tout. Celui-si a alors hissé sa chaîne de magasins au sommet avec plus de 400 enseignes disséminées en France mais aussi en Belgique, en Espagne et au Maroc.

Olivier Jacques

Parfaitement conscient que la réussite passe avant tout par l’envie et la passion, Olivier Jacques, l’ancien PDG du Coq Sportif, s’est imposé sur un marché extrêmement concurrentiel. La marque constitue en effet dans le monde du sportswear une réussite non négligeable avec une forte présence sur le territoire national mais aussi international. Le Coq Sportif doit très certainement son succès à Olivier Jacques qui a racheté la marque auprès du groupe américain Brown Shoe alors qu’elle était sur le déclin. Ce coup commercial a alors relancé l’activité de l’équipementier historique français et redonné ses lettres de noblesse à l’un des précurseurs du sportswear en France.

Fabrice Larue

Après avoir abandonné sa scolarité avant même l’obtention du BEPC, Fabrice Larue est aujourd’hui le PDG de DI Group, l’un des pôles médias phares du géant du luxe LVMH. À 20 ans cet autodidacte confirmé créé sa société spécialisée dans la presse gratuite puis se lance ensuite dans les médias. Patron de l’une des filiales médias d’Havas puis de Radio Nostalgie, Fabrice Larue dirige depuis 5 ans d’une main de maître DI Group pour le compte de la multinationale du luxe. Celui-ci revendique ainsi une vision économique qui ne s’apprend pas à l’université mais à force de persévérance.

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