Actualités des nouveaux espaces pour mieux vivre

Que ce soit sur la planète terre ou dans l’espace depuis le confinement recherche des lieux pour mieux vivre. En effet, la pandémie a montré que les pays étaient à tour de rôle sous le joug du virus et que ce qui est bien aujourd’hui ne le sera peut être pas demain. Mais gardons notre optimisme habituel si nous n’avons pas les moyens d’être les premiers passagers de l’espace.

Les villes les plus agréables du monde en 2021

Avec les interdictions de se déplacer, le Covid 19 a changé bien des regards et a bousculé le classement habituel. L’indice de l’EIU ( The Economist Intelligence Unit) a analysé les conditions de vie dans 140 villes selon plus de 30 critères regroupés sous cinq chapitres : stabilité et sécurité, soins de santé, culture et environnement, éducation et infrastructure. En 2021, des villes telles que Vienne ou Copenhague, qui faisaient partie du podium cèdent leur place aux métropoles d’Océanie et du Japon. Il faut dire que les citoyens ont pendant des mois scruté les lieux où l’épidémie n’apparaissait pas et la stratégie employée par les dirigeants pour laisser vivre les habitants en toute sérénité.

Auckland, ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande, prend la première place dans le podium comme capitale où il fait bon vivre. Il faut le reconnaitre son isolement géographique et les mesures de confinement précoces, ont permis à a Nouvelle-Zélande de bien résister à la pandémie et à ses mesures draconiennes imposées dans nombre de pays.

La France avec ses chiffres et ses annonces délétères sur les ressources hospitalières, les vaccins et les restrictions aux mouvements et aux rassemblements, ses couvre-feux qui ont supprimé la vie culturelle et la vie quotidienne chaleureuse des cafés et restaurants ne pouvait garder son image de capitale de la lumière.

La conquête de l’espace, la nouvelle obsession

L’idée que la terre ne sera bientôt plus habitable et qu’il faudra trouver une nouvelle terre a l’air de faire son chemin. Par conséquent, les milliardaires semblent y voir leur nouvel Eldorado. Le 20 juillet prochain, le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, s’envolera dans l’espace avec son frère Mark et l’acquéreur d’un troisième billet pour le premier voyage de tourisme spatial, qui bien évidemment n’est pas à la portée de toutes les bourses. Ce premier vol habité de la société Blue Origin, propriété du milliardaire américain, devrait durer environ onze minutes et franchir la limite internationalement reconnue de l’espace à une altitude de 100 kilomètres. Les passagers à bord de la capsule pourront alors flotter en apesanteur durant quelques minutes et observer la courbure de la Terre.

Blue Origin fait partie de la nouvelle génération d’entreprises spatiales qui se sont lancées à la conquête de l’espace au cours du 21ème siècle. Fondée en septembre 2000, la société a réalisé une quinzaine de lancements orbitaux à ce jour et a déjà signé des accords avec plusieurs clients, notamment Eutelsat et Telesat, des entreprises de satellites.

Comme le montre le graphique proposé par Statista, la majorité des missions spatiales sont aujourd’hui effectuées par des acteurs privés. Selon Bryce Tech, les entreprises spatiales ont opéré 15 des 27 lancements de fusées en orbite qui ont eu lieu au cours du premier trimestre 2021. SpaceX, la société d’Elon Musk, arrive en tête avec neuf lancements effectués avec sa fusée Falcon 9 et pour terminer le palmarès c’est l’entreprise d’État et maître d’œuvre du programme spatial chinois, la China Aerospace Science Corporation (CASC) avec sept décollages, devant l’agence spatiale russe Roscosmos (4 lancements). 


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