Zoom sur les aides à la création

Chaque mois, deux aides à la création d’entreprise sont désormais présentées. Le panorama des aides commence par le FGIF et Envie d’agir, deux dispositifs plutôt méconnus mais qui pourraient vous correspondre.

FGIF : Un fonds de garantie destiné aux femmes

Le FGIF est un dispositif d’état qui sert à favoriser la création, la reprise ou le développement d’entreprises par les femmes. Il vise à promouvoir une dynamique de création d’entreprise à l’initiative du public féminin qui ne représente qu’un tiers des porteurs de projet alors qu’elles manifestent une volonté de création au moins égale à celle des hommes. Piloté par le Service des Droits des Femmes et de l’égalité (SDFE), le dispositif est géré par France Active depuis 2002.

Les caractéristiques des prêts FGIF

Le FGIF garantit des prêts répondant aux critères suivants :

Les conditions pour avoir accès au FGIP

Destiné à financer des besoins en fonds de roulement ou des investissements (hors crédit bail) ; il s’agit de prêts inscrits dans le plan de financement de démarrage (création ou reprise d’entreprise) ou de développement de l’entreprise. Le FGIF peut être attribué à toutes les femmes qui veulent créer, développer ou reprendre une entreprise ; et ce quels que soient le statut de la créatrice (salariée, sans emploi…), la forme juridique de l’entreprise, son secteur d’activité… La responsabilité de l’entreprise doit être assumée en titre et en fait par une femme.

Pour pouvoir bénéficier de ce fonds de garantie, l’entreprise bénéficiaire doit avoir été créée ou reprise depuis moins de 5 ans. En 2010, le FGIF a permis à 1 356 femmes de créer leur entreprise contre 1 070 en 2009, soit une hausse de + 27 %. Le volume de prêts bancaires garantis par le FGIF croît au même rythme. En 2010, 36,3 millions d’euros ont été mobilisés contre 27 millions € en 2009, une progression de + 34 %.

Envie d’agir : un tremplin pour les jeunes

Le programme Envie d’agir est la succession d’expérimentations et d’initiatives du ministère de la jeunesse à l’endroit du soutien à l’initiative des jeunes. En 1987 avec la création de Défi jeunes, le ministère marquait sa volonté d’avoir un dispositif mobilisable sur tout le territoire avec un règlement unique. En 2003, à Défi jeunes vient s’ajouter Projets jeunes qui permet de s’initier à la conduite de projet contrairement à Défi jeunes qui d’emblée vise la professionnalisation. Ces deux dispositifs réunis constituent le programme Envie d’agir. Envie d’agir c’est déjà : 1 992 projets soutenus, 8 500 bénéficiaires, 10 000 jeunes sensibilisés et 3 564 000 € octroyés par le ministère pour le financement des bourses

 Envie d’agir –Deux types d’aide

Défi Jeunes

Projets Jeunes

Claudine Coin- Tentations sucrées

Je viens d’ouvrir une boutique de glaces artisanales et confiseries à Clermont-Ferrand. Avant de monter mon entreprise, j’ai décidé de suivre des stages de formation à la création. C’est là que j’ai découvert Auvergne Active du réseau France Active et le dispositif FGIF. Ma propre banque refusait alors de me soutenir, malgré un apport personnel de 40 000 €. J’ai alors sollicité Auvergne Active et bénéficié de l’expertise du fonds territorial du réseau qui travaille main dans la main avec les banques régionales. J’ai pu ainsi obtenir un prêt bancaire de 38 000 €. Ce que j’ai particulièrement apprécié ? Le dynamisme des accompagnateurs du FGIF qui m’ont permis de monter l’entreprise en 6 mois et d’ouvrir ma boutique pour la grosse période estivale.

Claudine Coin- Tentations sucrées

Mathieu Bellès– Producteur de Spiruline

Mon entreprise est la première ferme de spiruline artisanale, située dans l’Aude. La spiruline est un « superaliment » ancestral qui mérite d’être connu et consommé par tous ! J’ai souhaité bénéficié du dispositif défi jeune car mon projet est axé sur le développement durable (faible consommation d’eau et autonomie énergétique, récolte manuelle, séchage solaire…). Ce projet amène une solution nutritionnelle au niveau local car la spiruline représente une des solutions contre la malnutrition. Ce prix m’a apporté une reconnaissance. Le fait que le ministère de la jeunesse et des sports valide mon projet me permet de moins passer pour un extra-terrestre quand je suis face à d’autres instances étatiques. Ce prix m’a bien sur également permis d’améliorer considérablement mes conditions de travail et d’élevage.

Mathieu Bellès– Producteur de Spiruline
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