Le réseau social Twitter inspire la concurrence. En effet, Yik Yak, la start-up fondée en 2013, a récemment levé 62 millions de dollars, auprès de Sequoia Capital de la Silicon Valley. Déballage !

Un tour de table réussi haut la main 

C’est une excellente nouvelle pour la start-up Yik Yak : celle-ci est parvenue à boucler un tour de table estimé à 62 millions de dollars, grâce à la participation de Sequoia Capital, le fonds réputé de la Silicon Valley. Pour rappel, la jeune pousse a vu le jour en octobre 2013 et depuis sa création, l’application anonyme a accumulé plus de 73 millions de dollars. Son objectif est de rivaliser avec le géant Twitter et ainsi envahir les campus américains. Brookes Buffington et Tyler Droll, les deux jeunes fondateurs et étudiants américains de Yik Yak, n’ont pas tardé à séduire les campus. Avec son slogan « Get a live feed of what everyone’s saying around you ». L’application a pour mission de réunir tout ce qui a été posté par les pairs dans un rayon de deux kilomètres. Et comme tout « réseau social », l’appli permet aux utilisateurs de préciser s’ils trouvent les publications intéressantes ou pas. Ce qui est assez proche de Twitter, c’est la longueur des messages, qui ne peuvent pas dépasser les 200 caractères. 

Yik Yak vs. Twitter

Comment la start-up Yik Yak parvient-elle à concurrencer Twitter ? Alors que la jeune pousse est souvent comparée aux applications anonymes comme Whisper et Secret, il se trouve qu’en réalité, Yik Yak se rapprocherait plus de Twitter. Via cette appli anonyme, les utilisateurs peuvent choisir de dévoiler leur vrai nom ou alors utiliser un pseudo. Comme Twitter, Yik Yak propose de suivre les commentaires sur un événement particulier relocalisé, que ce soit en temps réel ou en différé. À ce jour, l’application est répandue sur plus de 1300 campus américains.