Le vélo et ses accessoires, un business qui a le vent en poupe

Pour aider les français à sortir du confinement le ministère de la Transition écologique et solidaire a mis sur la table 20 millions d’euros pour nous inciter à reprendre le vélo.

Le Gouvernement a pris des mesures pour encourager la pratique du vélo par les Français avec le développement des pistes cyclables temporaires et le lancement d’un plan de 20 millions d’euros par le ministère de la Transition écologique et solidaire pour prendre en charge des réparations, des places de stationnement temporaires et des formations. 

Le vélo, un moyen de transport pour se rendre au travail

Devant la réalité des déplacements urbains, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire souligne : « Alors que 60% des trajets effectués en France en temps normal font moins de 5 km, les semaines à venir représentent une occasion pour de nombreux Français, d’ores et déjà cyclistes ou non, de choisir le vélo pour se rendre au travail ou faire des déplacements de proximité. ». Ainsi, le programme de certificat d’économie d’énergie « Alvéole » sera déployé en partenariat avec la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB).

Une aide d’Etat de 50 € pour la remise en état des vélos

Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, vient d’annoncer une mesure incitative pour aider les Français à faire réparer leurs vélos, applicable sur la période du 11 mai au 31 décembre 2020 avec une prise en charge à hauteur de 50 euros HT qui permettra de couvrir les frais de remise en état. Le vélo va en effet s’imposer comme une solution d’avenir incontournable : son usage permet une distanciation sociale de fait et constitue donc un geste barrière efficace pour lutter contre la propagation de l’épidémie. Les Français déjà détenteurs de vélos seront accompagnés financièrement pour pouvoir les remettre en état et les utiliser comme moyen de transport dès la sortie de confinement. L’UNION sport & cycle se félicite de la réponse de l’état.

Une prise en charge tout azimut

L’état pour soutenir ce programme va renforcer la sécurité des cyclistes grâce au développement des pistes cyclables temporaires en créant de nouvelles voies de circulation pour les vélos ou en élargissant des pistes cyclables existantes et prendra en charge des réparations, l’installation de places de stationnement ou encore des formations et proposera la mise en place de lois et décrets pour créer un forfait mobilités durables qui permettra aux entreprises d’aider à hauteur de 400€ par an leurs employés utilisant le vélo, le covoiturage ou d’autres mobilités partagées pour se rendre au travail.

Coupdepoucevelo.fr

L’état a mis en place un site internet coupdepoucevelo.fr pour aider à la sortie du confinement et notamment les Français propriétaires d’un des 30 millions de vélo existants à faire des réparations pour circuler en sécurité. Le prix moyen d’une réparation varie selon l’ampleur des opérations à réaliser (changement de chaîne, frein, pneu, dérailleur…), mais une prise en charge à hauteur de 50 euros HT permet de couvrir une partie importante des frais. La liste des réparateurs engagés dans la démarche sera accessible sur cette plateforme en ligne disponible prochainement.

Comment ça marche ?

1/ La réparation

Cliquez sur « Je suis un particulier » puis « Je souhaite faire réparer mon vélo » sur la page d’accueil du site coupdepoucevelo.fr .

Contactez le réparateur choisi sur la carte interactive des professionnels agréés (réparateurs ou ateliers d’auto-réparation) par mail ou par téléphone afin de convenir d’un rendez-vous, en indiquant vos nom, prénom, date de naissance et numéro de téléphone.

Un code SMS vous sera envoyé pour valider l’opération.

Vous pouvez ensuite vous rendre chez le réparateur avec votre téléphone portable ainsi qu’un justificatif d’identité.

Une prime pouvant aller jusqu’à 50 € par vélo sera directement appliquée sur votre facture pour toutes les prestations qui concernent la remise en état de votre vélo (changement de pneus, remise en état des freins, changement du câble de dérailleur…).

Les pièces et la main d’œuvre sont prises en charge, mais pas les accessoires de sécurité (antivol, gilet réfléchissant, casque, lampes amovibles…).

Vous ne payez que le reste à charge.

2/ La remise en selle

Une séance d’une heure trente à deux heures dispensée par un moniteur agréé est prise en charge par le programme si vous avez besoin d’un accompagnement à l’usage de votre vélo : prise en main, circulation en ville, choix d’un antivol adapté, notions d’autoréparation…

La procédure est identique : il vous suffit de cliquer sur « Je suis un particulier » puis « Je souhaite me remettre en selle » sur la page d’accueil du site.

Toutes les fonctionnalités de cette plateforme seront progressivement activées dans les prochains jours.

À noter : La plateforme offre également la prise en charge de 60 % des coûts d’installation de places de stationnement temporaire vélo pour les collectivités, les pôles d’échanges multimodaux, les établissements d’enseignement, les bailleurs sociaux et les résidences étudiantes.

Les entreprises de sport peuvent se frotter les mains !

Un vélo en bon état et bien équipé contribue à garantir votre sécurité et celle des autres usagers de la route. Certains équipements sont obligatoires, que ce soit pour vous ou votre vélo. Chaque infraction est passible d’une amende.

1/ Le casque

En circulation, le conducteur et le passager d’un cycle, s’ils sont âgés de moins de 12 ans, doivent porter un casque conforme à la réglementation relative aux équipements de protection individuelle. Ce casque doit être attaché.

2/ Le gilet rétro-réfléchissant

Le port d’un gilet rétro-réfléchissant certifié est obligatoire pour tout cycliste, et son éventuel passager, circulant hors agglomération, la nuit, ou lorsque la visibilité est insuffisante.

3/ Les freins : deux freins, avant et arrière.

4/ Les éclairages obligatoires

Des catadioptres (dispositifs rétro-réfléchissants) : de couleur rouge à l’arrière, de couleur blanche ou jaune à l’avant, de couleur orange sur les côtés et sur les pédales doivent être présentes sur le vélo et en bon état de marche.

Des feux de position : l’un émettant une lumière jaune ou blanche à l’avant et une lumière rouge à l’arrière.NB : Si un vélo transporte une remorque dont la largeur dépasse 1,30 mètre, les dispositifs d’éclairage doivent être ajoutés à cette dernière (catadioptres, feux de position).

Un avertisseur sonore : le son doit être entendu à 50 mètres au moins

A savoir !

Il est interdit de porter à l’oreille tout dispositif susceptible d’émettre un son (écouteurs, oreillettes ou casque audio). L’usage du téléphone tenu en main est également interdit. Il n’existe pas de dispositif permettant aux cyclistes de téléphoner en route à ce jour.

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