
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a déclaré lundi qu’il était possible de trouver un accord sur la réforme du marché du travail à condition que le patronat « ait entendu les exigences de la CFDT ».
L’éventualité d’un accord signé avant Noël est possible, mais « il y a une condition », a souligné le secrétaire général sur Europe 1. Pour cela, il faudrait que «le patronat ait entendu la semaine dernière les exigences de la CFDT en terme de garanties supplémentaires pour les salariés », dont « une complémentaire santé pour tous, taxer les contrats précaires et des droits rechargeables à l’assurance chômage », a-t-ajouté.
Quant à un délai supplémentaire, « on verra le 19 et le 20 (décembre) lors de la prochaine séance (avec le patronat), mais de toute façon il faudra un délai court car nous savons quels sujets sont sur la table, il faudra y répondre », a expliqué Laurent Berger. « La position de la CFDT n’a rien à voir avec celle de la CGT, ce qui détermine la signature de la CFDT c’est le contenu de l’accord », a précisé ce dernier face à la signature compromise de la CGT.
En outre, les syndicats (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) et patronats (Medef, CGPME, UPA) souhaitent vivement trouver un accord avant la fin de l’année, avant que le ministre du travail Michel Sapin ait une « liberté » qui serait « totale ».