Les robots, les drones, une omniprésence

Les robots, les drones font partie de notre quotidien. Ils nous accompagnent dans notre vie et nous rendent de multiples services dont les plus inattendus. Ils sont conçus pour nous faciliter la vie et celle de notre famille mais aussi pour apporter des innovations au monde du travail. Quelques exemples pour laisser aller votre imagination de créateur.

Un room service pris en charge… par des robots

Bientôt disponible en France grâce à Awabot, le petit robot portant le nom de « Relay » est déjà en activité au sein de plusieurs hôtels américains. Voués à remplacer le personnel présent dans les hôtels et chargés du room service, ces robots ambulants d’intérieur ont été conçus par la société californienne Savioke. Le but est de leur faire livrer d’un point A à un point B, des boissons ou des encas, après leur avoir fait mémoriser le plan des locaux. Ils sont dotés d’un sonar, de caméras et d’un laser mais également d’un coffre d’une vingtaine de litres. Celui-ci leur permet de parcourir le trajet demandé de façon autonome.

Se faire livrer par drones, un projet qui se concrétise

La compagnie chinoise, JD, décide de tester le service de livraison par l’intermédiaire de drones. Lancée dans la ville de Suqian située dans la province du Jiangsu en Chine orientale, cette phase de test possède un véritable enjeu. L’idée est de réduire le temps de livraison tout en abaissant les coûts. Les drones peuvent, quant à eux, transporter jusqu’à 15 kg et, pour une vitesse de 55 km/h, voler sur une distance de 20 km. Ce service s’organise entre les dépôts centraux et ceux des zones les plus enclavées. Ne constituant pour l’instant qu’un service intermédiaire afin de réduire le danger potentiel lié aux multiples trajectoires de vol des humains, le dernier relais reste assuré. 

Kirobo Mini : le robot copilote 

Lancé par le constructeur automobile japonais Toyota, Kirobo Mini se place comme un robot qui vous accompagne tout au long de votre conduite. Capable de discuter avec le conducteur ou de lui faire parvenir des informations en se connectant à son Smartphone, il se place comme la version miniature du robot ayant passé 18 mois dans l’espace, plus précisément dans la station spatiale internationale. S’étant inspiré de ce dernier, Kirobo Mini tient dans une main puisqu’il ne mesure que 10 cm contre 34 cm pour celui de l’espace et pèse 183 grammes. Sa commercialisation était prévue pour début 2019 au Japon. 

Un robot en guise de nounou

Difficile de faire un tour du côté du CES sans parler de ses nombreux robots. Parmi eux, Kuri, un robot conçu exclusivement pour les familles par une start-up californienne, Mayfield Robotics. Ce petit robot mobile s’apparente à un compagnon domestique. Il utilise, pour déambuler, toute une série de capteurs, qui lui permettent également d’éviter les éventuels obstacles qui seraient présents sur son chemin. Doté d’une tête ronde et de deux yeux, Kuri peut prendre des photos ou vidéos, ce qui lui permet d’interagir avec des enfants. Il peut également constituer un dispositif de caméra de surveillance. Bien qu’il puisse reconnaître différentes voix et répondre aux ordres, cligner des yeux, ou diffuser de la musique, à l’aide d’interfaces Wi-Fi et Bluetooth, et émettre des sons sonores, il ne sait pour l’instant pas parler. 

Le drone T-Frend pour que les salariés rentrent chez eux

Au Japon, le présentéisme peut parfois devenir un fléau. 191 personnes sont décédées en 2016 en raison du surmenage dû aux nombreuses heures supplémentaires. Pour éviter cela, l’entreprise BTP Taisei et Blue Innovation (constructeur de drones) ont conçu un drone diffusant « Ce n’est qu’un au revoir » lorsque le salarié dépasse une heure raisonnable. Son rôle est de patrouiller pour préserver les salariés du burn-out. Le drone sera proposé à partir d’avril 2018, pour 400 € par mois sous forme d’un service de location. 

Farmbot, le robot qui s’occupe du potager

Depuis plusieurs années, la tendance est au bio et au « do it yourself ». Les consommateurs deviennent parfois de vrais jardiniers pour répondre à leur besoin de manger mieux. Dans cette visée, Rory Aronson a lancé, il y a trois ans, FarmBot Genesis, un robot qui s’occupe entièrement d’un potager. Le système est disponible en open source, ce qui permet à chacun de pouvoir programmer le robot à sa guise. Équipé de caméra et de différents outils sous la forme d’un bras articulé, il autogère les cultures sous le contrôle d’un logiciel. Relativement innovant pour les personnes n’ayant pas le temps de s’atteler au jardinage, il nécessite tout de même de débourser la somme de 2 800 dollars. 

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