
L’année 2014 s’annonce bénéfique pour les sociétés exportatrices en Europe, face à un marché français qui lui régresse.
Une croissance du PIB français
Selon les sources du gouvernement français, une croissance légère du PIB aux alentours des 1% est prévisible pour cette nouvelle année 2014. Néanmoins, certains secteurs d’activité se profiteront pas de ce regain d’activité : les sociétés qui misent sur l’exportation jouiront notamment des consommateurs européens, notamment allemands avec leur croissance prévue à 1.6%, à contrario de ceux qui ne ciblent que la clientèle française.
Pour d’autres secteurs comme celui du bâtiment, celui-ci connaîtra des difficultés avec un recul de l’activité aux environs des 2.6% en 2013 et d’une prévision 2014 également en baisse selon la Fédération française du bâtiment.
Le secteur de l’informatique, quand à lui, devrait croître mais sensiblement. Cette tendance est soulignée par Guy Mamou-Mani, président du Syntec numérique.
Un optimisme pris avec précaution
Parmi les secteurs également très exportateurs, la sidérurgie va prospérer, poussée par un nouveau début d’activité à l’étranger et d’une demande française en augmentation. La croissance de la demande devrait s’établir à environ 3% cette année. La Fédération Française de l’Acier explique que « La sidérurgie est un terrain de jeu européen. C’est la reprise dans les pays européens qui va tirer l’activité en 2014 ». Loin de l’euphorie de ce constat, les sidérurgistes français restent prudent car cette année, leur niveau d’activité reste toujours aussi bas, un quart plus inférieur que celui de 2008.
Dans le secteur de la science, la chimie est en proie au même phénomène. Catherine Herrero, économiste à l’Union des industries chimiques, déclare à ce sujet que « des signes d’amélioration très progressive » sont visibles.
Une hausse de la production est prévue par l’économiste : « Nous nous attendons à une croissance de 1,3 % de la production de l’industrie chimique en France en 2014, grâce à la demande extérieure. La demande intérieure devrait, elle, se stabiliser ».
A contrario, le discours se voit plus positif dans la mécanique. La hausse de la production est envisagée entre 2 % et 2.5 %. A noter que 55% du chiffre d’affaires de la mécanique est détenu grâce aux exportations.
Néanmoins, Renaud Buronfosse, directeur des études stratégiques à la Fédérations des industries mécaniques indique que « la baisse des monnaies des pays émergents et du Japon par rapport à l’euro pénalise les entreprises françaises à l’exportation ».