En quoi le langage non-verbal peut-il vous trahir quand vous négociez ?

Rien n’est plus éloquent pour comprendre l’impact du langage non verbal que de regarder un mime ou acteur qui joue la comédie ou la tragédie. A travers ses différentes expressions nous comprenons ses pensées et il nous conduit à partager ses émotions. Il maîtrise chacun de ses gestes et c’est cette maîtrise qui lui permet de communiquer avec un large public.

Le langage non-verbal est sans cesse scruté pour les personnalités aussi bien médiatiques que politiques. Certains journalistes transmettent ainsi des informations au grand public qu’il est difficile de percevoir si l’on n’est pas expert dans ce domaine.  En effet, le langage non-verbal permet de comprendre l’état d’esprit dans lequel se trouve une personne. Le langage non verbal représente la moitié du message que vous émettez. Or, Il est parfois difficile de maîtriser sa gestuelle dans des situations qui demandent une maîtrise de ses émotions. Il existe des solutions pour travailler sur soi et maîtriser ce langage non-verbal.

Les bases de la synergologie

Il apparaît évident que Le langage non-verbal est souvent méconnu alors que la communication orale, souvent bien maîtrisée, notamment dans le cadre d’échanges commerciaux. Cette discipline, la synergologie, reste une source d’information primordiale face à un interlocuteur bavard, ou même discret, car elle apporte des éléments décisifs non-dissimulables car il est vrai que le cerveau et le corps sont une entité unique, qui constitue l’être humain.

Quelques signes à décrypter

La gêne lors d’une communication reste très difficile à masquer. Elle se traduit toujours de la même façon malgré des raisons différentes. Le regard fuyant, avec des yeux qui clignent plus rapidement que la normale en est une démonstration. Dans les bases du langage non verbal, cette retranscription symbolise le mensonge ou le malaise. La posture peut également être interprétée de façon négative en fonction de votre attitude. Croiser les bras témoigne parfois d’un comportement défensif, la voix qui tremble indique l’hésitation et le regard fixe tourné vers la droite signifie l’invention. Cependant, interpréter le non-verbal peut être réducteur car l’être humain de par sa nature apprend instinctivement dans la vie à maîtriser ses émotions.

Comment corriger ces démonstrations

Le langage non-verbal reste essentiel lors d’un entretien surtout les gestes qui peuvent agacer votre interlocuteur. Il faut donc utiliser les signes faciles d’emploi comme la position, avec un corps penché vers son interlocuteur, assis au bord de la chaise et les mains posées. Il est vital de fixer ses mains pour ne pas trahir la gêne ou tout autre sentiment défavorable à un entretien. De nombreux réflexes peuvent traduire le malaise comme le fait de tripoter son stylo ou ses vêtements. Cependant, certains signes sont difficiles à maîtriser comme lorsque l’on rougit. On peut tout de même sourire et acquiescer de la tête pour montrer son intérêt à la conversation.

Comment maîtriser le langage non-verbal

Le mouvement des yeux et le rythme auquel vous respirez transmettent des informations précieuses sur la personne. Bien que difficiles à contrôler, certains éléments peuvent être relativement maîtrisables. Par exemple, il est facile d’éviter de fuir le regard de son interlocuteur en faisant en regardant son front. Entraînez-vous avec votre entourage, vous verrez qu’il devient aisé de regarder votre interlocuteur. Les expressions du visage, propres au réflexe, sont importantes dans la communication non verbale et difficiles à travailler. Cependant ; s’entraîner à sourire si cela ne fait pas partie de votre nature vous permettra de briser de multiples barrières car le sourire est une clef dans la communication non-verbale.

Enfin, la gestuelle est sûrement l’attitude sur laquelle on peut le plus facilement interagir. Avoir une posture correcte, contrôler le balancement de ses pieds par exemple qui traduisent l’impatience mais aussi l’anxiété peuvent se travailler, pour laisser place à une attitude posée. Ces habitudes sont souvent prises au cours des études et elles demandent un certain temps pour s’en débarrasser. A vous de prendre quelques minutes chaque jour pour vous habituer à ce contrôle.

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