
La présidente du Medef, Laurence Parisot, a annoncé dimanche que le scandale autour du départ de l’acteur français Gérard Depardieu en Belgique cachait « le fond du problème », à savoir la « folie fiscale » en France.
« Tout ceci nous empêche de regarder le fond du sujet, ce n’est pas le grand acteur Gérard Depardieu, c’est qu’il y a aujourd’hui dans notre pays une folie fiscale à l’œuvre », a déclaré Laurence Parisot, lors de l’émission BFM Politique avec Le Point et RMC.
Concernant les entreprises, cette folie fiscale « répond à une autre folie qui est la folie de la dépense, une folie de la dette. Il me semblerait beaucoup plus sain que nous ayons un débat apaisé mais constructif pour savoir comment éviter cette augmentation générale des impôts sur les entreprises et sur les personnes », a-t-elle poursuivi.
Par ailleurs, la présidente du Medef s’estime « été choquée par tout ce qui a été dit » ces derniers temps sur l’acteur Gérard Depardieu, qui a « un immense talent » dont « on devrait être fier ».
Quant aux propos du premier ministre, Jean-Marc Ayrault, jugeant le départ de Gérard Depardieu pour la Belgique d’« assez minable », Laurence Parisot a justifié qu’il ne fallait pas « déformer ce qu’avait dit le Premier ministre ». Selon elle, le ministre « n’a jamais dit que Gérard Depardieu était minable. Il a parlé du geste, du comportement, mais il n’a pas parlé de l’homme ».