Le 9 avril dernier, Manuel Valls a dévoilé son plan de relance pour l’investissement qui s’adresse en priorité aux entreprises.
Investissement des entreprises
Les entreprises, qui acquièrent ou renouvellent leurs outils industriels en les sur-amortissant, auront accès au budget mis en place par le gouvernement d’un montant de 2,5 milliards d’euros pour 5 ans, soit 500 millions pour 2015. Elles bénéficieront d’une déduction fiscale de 140% sur le montant des amortissements. Cette mesure sera effective le 15 avril, pendant une année, et s’appliquera à l’ensemble des équipements achetés pendant cette période.
La Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME) se félicite de cette réforme. Pour son secrétaire général, Jean-Eudes du Mesnil, la mesure annoncée par le premier ministre sonne comme une bonne nouvelle. « Conditionner la baisse sur l’IS (ndlr : Impôts sur les Sociétés) par des investissements est une bonne démarche pour tracer son utilisation », explique-t-il.
Prêts de développement renforcés
L’autre annonce phare de Manuel Valls concerne la Banque public d’investissement (Bpi) France, qui verra ses capacités de prêts renforcées à 8 milliards d’euros. Une hausse bien accueillie par les PME/PMI qui pourront ainsi souscrire aux prêts de développement de Bpifrance.
Attractivité du PEA-PME et des contrats d’assurance vie
Enfin, le gouvernement souhaite dynamiser l’épargne « dormante » à travers le PEA-PME (Plan d’Epargne en Actions) et augmenter l’attractivité des contrats d’assurances vie « Euro-Assurance », plus proches et orientés vers l’économie réelle.