
Les études effectuées par trois principaux instituts de statistiques européens ont révélé un léger progrès de 0,3% au niveau du PIB de la zone euro pendant les premier et deuxième trimestres 2015. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques, en raison de cette faible augmentation de croissance, l’investissement devrait recommencer à progresser en 2015.
L’état de la zone euro
Cette situation concerne bien sûr tout l’ensemble des pays de l’Europe et le faible taux du PIB européen a bien souvent une relation avec les dettes émises par les différents pays. Le taux d’emprunts est également élevé, notamment en Grèce où il se rapproche de 10%, en Italie où il avoisine les 1,88% et en France, où il affiche 0,78%. Le progrès de 0,3% du PIB, confirmé par les instituts statistiques (l’Insee en France, l’Ifo en Allemagne et l’Istat en Italie), trouverait ses raisons dans le faible dynamisme des salaires et le faible taux d’inflation.
Les prévisions relatifs à la baisse de l’euro et du prix du baril
Selon l’Insee, cette croissance, à laquelle s’ajoutent la baisse des valeurs de l’euro et du prix du pétrole devrait s’installer durablement. Une hypothèse montre que la stabilisation du prix du pétrole à 56 dollars le baril avec un cours euro/dollar tournant autour de 1,21 dollar entraînerait un plancher pour le premier trimestre 2015.
Par la suite, la croissance devrait augmenter lentement au deuxième trimestre. De plus, il a été remarqué que la devise européenne passait sous les 1,18 dollar. Paradoxalement, pour la France, une baisse de 10 dollars du prix de baril de pétrole entraînerait un surplus de croissance de 0,1% du PIB au bout d’un an. Et la baisse de l’euro (5% en moyenne par rapport à d’autres devises) devrait engendrer un surplus de 0,2% du PIB et 0,3% de l’investissement.