Pétition : les salariés en proie à l’inquiétude sur le démantèlement de Casino

Les salariés de Casino sont inquiets quant à l’avenir du groupe. Les secousses financières qui bouleversaient la maison-mère du géant de la distribution alimentaire, Rallye ont poussé son PDG, Jean-Charles Naouri, à la placer en procédure de sauvegarde.

L’heure est à la négociation entre Rallye et ses créanciers et risque d’aboutir à un démantèlement. Une pétition a été lancée par les syndicats de Force Ouvrière pour protéger les employés.

Risque de démantèlement pour Casino

Rallye, la maison-mère de Casino, dirigée par Jean-Charles Naouri, fait face à une importante crise financière. Ses dettes sont estimées à presque 3 milliards de dollars. Pour pouvoir gagner du temps et renégocier ses dettes auprès de ses créanciers, le PDG a placé la société en procédure de sauvegarde pour une période de six mois et renouvelable à deux reprises. Un gain de temps qui laisse au groupe une plus grande marge de manœuvre.

Le plus gros risque pour les 75.000 salariés de l’enseigne Casino est que les négociations aboutissent à un démantèlement. En effet, les créanciers, qui comptent des banques françaises et des fonds d’investissement étrangers, sont en droit d’exiger le remboursement des dettes à échéances. Tout l’enjeu des négociations est donc d’éviter la vente rapide du groupe, au risque d’un drame social d’envergure.

Une pétition pour mobiliser les pouvoirs publics

Pour prévenir le risque d’un démantèlement, les salariés de Casino, le syndicat Force Ouvrière (FO) et la Fédération Générale des Travailleurs de l’Agriculture, de l’Alimentation, des tabacs et des services annexes (FGTA FO), ont lancé une pétition. Disponible sur change.org, elle souhaite mobiliser les pouvoirs publics compétents comme le Ministère du Travail et le Ministère de l’Économie pour qu’ils puissent sécuriser « la procédure de sauvegarde de la société Rallye, maison mère du groupe Casino ».

Les syndicats précisent sur la page internet de la pétition que « si la Société Rallye devait céder des parts à des fonds prédateurs pour rembourser la dette, il y aurait un vrai risque de démantèlement du groupe avec un fort impact sur le social ».

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