12 petites phrases insupportables auxquelles se heurte tout entrepreneur

Dès que l’on sort des sentiers battus, ils sont plus d’un à jouer les oiseaux de mauvaise augure ou à vouloir vous faire rentrer dans le giron des habitudes. Ils le font soit parce qu’ils vous envient d’avoir le courage de vous lancer des défis et d’affronter les phrases insupportables, soit parce que leur nature pessimiste les conduit à ne voir que le côté négatif. Ils vont essayer de vous influencer et là ils ont une panoplie de phrases assassines.

Dès que vous montez votre boite, ça y est, vous êtes officiellement entrepreneur. On vous félicite, mais souvent rapidement, les premiers adversaires ne sont pas loin et les petites phrases dont vous allez être victime ne vous feront pas que du bien. Aux petits mots, un peu de répondant est un bon remède…

C’est super, mais comment vas-tu gagner ta vie ?

« Ben, si tu veux tout savoir, je vais te l’expliquer simplement (et vu la pertinence de la question, il va falloir faire simple, pensez vous intérieurement) : comme ton patron, c’est-à-dire en vendant mon produit. C’est dingue, non ?!! Qui l’eut crû ? (Lustucru, certainement [ !]) »

Tu ne préfères pas avoir un vrai travail?

« Tu penses qu’en effectuant plus de 60 heures par semaine je peux considérer ça comme un vrai job ou pas ? Sinon, c’est vrai qu’à part cela, je ne fais pas grand-chose […] ».

Sur ton CV, ça va faire un vide si tu te plantes…

« Et sur le tien, dans la partie « loisirs », tu n’as pas oublié d’indiquer « tête de c… » j’espère ?!! C’est fort regrettable, ça risque de faire un peu vide aussi du coup, tu ne crois pas ? »

Même pour commencer, tu crois que Pôle Emploi, c’est la Banque de France ?

« Tu veux dire que Pôle Emploi serait le soutien financier le plus important destiné à la création d’entreprises en France ? Non. En revanche, tu pourrais me prêter 20 € ? »

C’est cool quand même, d’être son propre patron : tu t’aménages tes horaires, tu n’as de comptes à rendre à personne, bref t’es libre !

« Tu n’imagines même pas ! Je suis tellement libre que si je ne veux pas me payer, je ne me paie pas, tu te rends compte ! ».

Tu as fait une étude de marché, avant, pour être bien sûr de ton coup ?

« Ben non, pour quoi faire ? En fait, je me lance comme ça, je suis assez impulsif et j’aime bien prendre des risques débiles… »

Laisse tomber, ça ne marchera jamais…

« Écoute, je dois t’avouer quelque chose : si tes parents n’avaient pas insisté pour que je reste dîner, je ne serais pas là à discuter avec toi, tu sais ».

Je connais au moins 12 services qui font la même chose que toi !

« Oui, mais avec moi ça fait 13 ! Alors avec un tel nombre cela ne peut que me porter bonheur. »

Regarde ma situation et fais comme moi ! J’ai un bon job, tranquille, et j’ai même le temps d’avoir des activités sportives…

« Alors continue de te regarder et oublie-moi…tranquille […] ».

J’ai un copain qui a monté sa boite, comme toi ! Et il s’est complètement planté… Mais toi c’est différent hein…n’est-ce pas ? »

« Non, non, pas du tout ! Autant que je te prévienne : je prévois de faire couler ma boite et de devoir rembourser de grosses dettes ! Sinon, je ne me lancerais pas !

On n’arrive de moins en moins à se voir depuis que tu es entrepreneur

« Je comprends… Mon employeur est super pénible ! Mais tu as raison, je vais lui en toucher deux mots. »

Si ça marche, je serai ton premier supporter !

« Et si ça ne fonctionne pas, tu me diras que tu m’avais prévenu, c’est ça ?!! Heureusement que j’ai de vrais amis ».

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