Acteur majeur de la finance digitale en France, PayTop vient de lever 3,3 millions d’euros auprès de Truffle Capital. Cette start-up avait déjà réalisé une levée de fonds de 1,5 million d’euros en 2013 pour le développement de ses activités. L’opération a été réalisée avec le cabinet BVK Avocats Associés.
Fondée en 2012, cette start-up a voulu se focaliser sur le paiement en ligne à l’international. Trois volets composent son activité, à savoir le change de devises, le transfert d’argent et une carte de paiement multidevises (livres, dollars, euros), lancée récemment en septembre.
Des dépenses marketing pour le lancement de la carte multidevises
Selon Philippe Coup-Jambet, directeur général et David Boucher, président de la société PayTop, cette levée de fonds va permettre le financement de la commercialisation de la carte de paiement multidevises à plus grande échelle. D’après Bernard-Louis Roques, directeur général et co-fondateur de Truffle Capital, également actionnaire majoritaire et président du comité de surveillance de PayTop, « ce nouvel investissement dans PayTop consacre notre confiance dans cette société fraichement créée qui a rapidement su remettre en question les habitudes de son marché avec des tarifs transparents et compétitifs. Aujourd’hui encore, PayTop affiche des perspectives solides de développement, c’est pourquoi nous tenons à apporter notre soutien avec ce 2e investissement ».
L’investissement dans les FinTech décolle
Avec une première levée de fonds réalisée pas plus tard qu’en 2013, Truffle Capital détient aujourd’hui près de 94 % du capital social de l’entreprise. Le PDG de Reworld Media, Pascal Chevalier et l’ancien ministre Éric Besson sont également actionnaires chez PayTop. Malgré cela, PayTop ne veut pas dévoiler son chiffre d’affaires et ambitionne 40 000 particuliers-clients. La start-up affiche près de 10 millions d’euros de flux traités sur l’année 2013. Cette entreprise prévoit 10 fois plus de volume d’activité en trois ans. La carte multidevises devrait représenter près de 50 % des revenus d’ici 2 ou 3 ans. Ce qui est sûr est que les investissements annuels dans les FinTech (les start-ups qui révolutionnent le système bancaire) se sont envolés sur ces cinq dernières années.
